Le mot de Mère Abbesse
Fin et début d’année…
Et c’est tout d’abord Noël qui frappe à notre porte pour nous apporter la joie de la naissance d’un enfant. Et cet enfant, c’est le fils de Marie et c’est le Fils de Dieu. Face au mystère qui se dévoile devant nous, il n’est qu’une attitude, celle d’une adoration sans mesure, sans limite. La réalité qui se manifeste devant nous s’enracine dans le ciel, dans le divin, dans le mystère d’un Dieu unique en trois personnes. Et l’une d’elles, le Fils entre dans notre humanité. Depuis l’Annonciation, il est entré dans notre monde et au jour de Noël, il apparaît, il se manifeste. Et c’est un enfant, qui ne parle pas, qui dépend de Marie et de Joseph qui vient nous révéler l’amour du Père, l’amour d’un Dieu qui vient répandre sa miséricorde et raviver notre espérance. Et toute une octave nous est donnée pour nous réjouir, pour approfondir le mystère. Et nous progressons avec Etienne, le témoin à qui nul ne prend sa vie, mais c’est lui qui la donne dans la suite de celle du Christ. Il la donne pour rendre témoignage à la Parole qui s’est incarnée et qui est venue transformer nos vies. Nous poursuivons avec saint Jean, l’apôtre bien-aimé qui a mis la Parole en paroles, dans un évangile ancré dans le mystère du Verbe fait chair. Et nous continuons notre chemin avec les saints Innocents, ces enfants dont Hérode ordonne le massacre par peur de perdre son trône. Enfin, la fête de la Sainte Famille nous permet de contempler ces trois pauvres que sont Marie, Joseph et l’Enfant. Trois pauvres que leur richesse intérieure libère de tout ce qui peut entraver la suite du Christ. Et l’octave se termine par la fête de Marie, Mère de Dieu le 1er janvier. Qu’il est doux de commencer l’année avec Marie qui nous a donné son Fils. Tout est lumineux et nous invite à la paix pour notre terre. Puissions-nous voir la paix couvrir notre monde en cette année nouvelle. Puissions-nous la recevoir pour nous-mêmes et la répandre autour de nous.
Mère Marie Christine
|
|
|