Samedi 1er novembre - Toussaint
« Splendeur du paradis en fête: Devant le trône de Dieu Les anges par myriades, Illuminés de la gloire du Christ.
Partis depuis les jours antiques, Chantant l'amour du Seigneur, Prophètes, patriarches Sont arrivés au pays de leur foi.
Les pauvres, les chercheurs du Règne, Tournés vers le Fils de David, Annoncent la victoire Du sang divin qui les a rassemblés.
Servante rayonnant la gloire Du Dieu qu'elle a enfanté, La Vierge souveraine Présente au Roi les pécheurs purifiés.
Au cœur de la cité nouvelle La voix des fils du Très-Haut Résonne près du fleuve Pour célébrer leur Sauveur et leur Dieu » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)« En ce temps-là, voyant les foules, Jésus gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui. Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait. Il disait : « Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux. Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés. Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage. Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés. Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde. Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu. Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu. Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux. Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! » Matthieu 5
Dieu éternel et tout-puissant, tu nous donnes de célébrer dans une même fête la sainteté de tous les élus ; puisqu'une telle multitude intercède pour nous, réponds à nos désirs, accorde-nous largement tes grâces. Amen.
Dimanche 2 novembre - Défunts
« Dieu, tu révèles ta lumière A ceux qui passent par la nuit ; Béni sois-tu Pour les yeux qui s'ouvrent aujourd'hui Dans la terre nouvelle : Ils te rencontrent, Dieu vivant !
Gloire à toi, Seigneur, Lumière du Royaume !
Tu leur dévoiles ton visage Après l'Exode et la Nuée; Béni sois-tu Pour les yeux où danse un reflet De l'aurore pascale : Ils te contemplent, Dieu vivant !
Gloire à toi, Seigneur, Lumière du Royaume !
Tu leur découvres ta présence Et l'allégresse des sauvés ; Béni sois-tu Pour les morts qui trouvent la paix Dans la joie de tes Noces : Ils sont ta gloire, Dieu vivant !
Gloire à toi, Seigneur, Lumière du royaume !
Tu les attires en ton Mystère Avec la force de l'Esprit; Béni sois-tu Pour les corps où monte la vie Jusqu'à l'Aube éternelle : Ils ressuscitent, Dieu vivant!
Gloire à toi, Seigneur, Lumière du Royaume ! » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« Jésus disait aux Juifs : « Amen, amen, je vous le dis : celui qui écoute ma parole et croit au Père qui m'a envoyé, celui-là obtient la vie éternelle et il échappe au Jugement, car il est déjà passé de la mort à la vie. Amen, amen, je vous le dis : l'heure vient — et c'est maintenant — où les morts vont entendre la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l'auront entendue vivront. Comme le Père a la vie en lui-même, ainsi a-t-il donné au Fils d'avoir la vie en lui-même ; et il lui a donné le pouvoir de prononcer le Jugement, parce qu'il est le Fils de l'homme. Ne soyez pas surpris ; l'heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux vont entendre sa voix, et ils sortiront : ceux qui ont fait le bien, ressuscitant pour entrer dans la vie ; ceux qui ont fait le mal, ressuscitant pour être jugés » Jean 5
Écoutes nos prières avec bonté, Seigneur : fais grandir notre foi en ton Fils ressuscité des morts, pour que soit plus vive aussi notre espérance en la résurrection de tous nos frères défunts. Amen.
Lundi 3 novembre
« Qui donc est Dieu pour se livrer perdant aux mains de l’homme ? Qui donc est Dieu, qui pleure notre mal comme une mère ?
Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi ?
Qui donc est Dieu, qui tire de sa mort notre naissance ? Qui donc est Dieu pour nous ouvrir sa joie et son royaume ?
Qui donc est Dieu pour nous donner son Fils né de la femme ? Qui donc est Dieu qui veut à tous ses fils donner sa mère ?
Qui donc est Dieu pour être notre Pain à chaque cène ? Qui donc est Dieu pour appeler nos corps jusqu’en sa gloire ?
Qui donc est Dieu ? L’Amour est-il son nom et son visage ? Qui donc est Dieu qui fait de nous ses fils à son image ?» Hymne Servel/Chalet« En ce temps-là, Jésus disait au chef des pharisiens qui l’avait invité : « Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner, n’invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins ; sinon, eux aussi te rendraient l’invitation et ce serait pour toi un don en retour. Au contraire, quand tu donnes une réception, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles ; heureux seras-tu, parce qu’ils n’ont rien à te donner en retour : cela te sera rendu à la résurrection des justes » Luc 14
Dieu tout-puissant, qui nous as donné de vivre jusqu'à maintenant, vers toi nous levons les mains pour te rendre ce soir toute grâce reçue ; accepte notre offrande par le Christ notre Seigneur. Amen.
Mardi 4 novembre – St Charles Borromée
« Ne crains pas, petit troupeau qui transhumes vers le Père, Jésus Christ te mène Par les hommes de son choix.
De l’orient à l’occident, Sans que rien ne les arrête, Sur les pas du Maître Ils rassemblent les brebis.
Les amis du Bon Berger Ne sont pas des mercenaires: Nuit et jour ils veillent Et combattent l’Ennemi.
L’Esprit Saint les a remplis De la force des Apôtres Et leur voix t’exhorte A marcher sans défaillir.
Dieu te donne par leurs mains Le ferment de l’Évangile Et le Pain de vie: Tu deviens le Corps du Christ.
Le Seigneur passe avec toi Dans l’exode vers le Père, Son amour te mène, Ne crains pas petit troupeau » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)« En ce temps-là, au cours du repas chez un chef des pharisiens, en entendant parler Jésus, un des convives lui dit : « Heureux celui qui participera au repas dans le royaume de Dieu ! » Jésus lui dit : « Un homme donnait un grand dîner, et il avait invité beaucoup de monde. À l’heure du dîner, il envoya son serviteur dire aux invités : “Venez, tout est prêt.” Mais ils se mirent tous, unanimement, à s’excuser. Le premier lui dit : “J’ai acheté un champ, et je suis obligé d’aller le voir ; je t’en prie, excuse-moi.” Un autre dit : “J’ai acheté cinq paires de bœufs, et je pars les essayer ; je t’en prie, excuse-moi.” Un troisième dit : “Je viens de me marier, et c’est pourquoi je ne peux pas venir.” De retour, le serviteur rapporta ces paroles à son maître. Alors, pris de colère, le maître de maison dit à son serviteur : “Dépêche-toi d’aller sur les places et dans les rues de la ville ; les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux, amène-les ici.” Le serviteur revint lui dire : “Maître, ce que tu as ordonné est exécuté, et il reste encore de la place.” Le maître dit alors au serviteur : “Va sur les routes et dans les sentiers, et fais entrer les gens de force, afin que ma maison soit remplie. Car, je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera de mon dîner » Luc 14
Maintiens dans ton peuple, Seigneur, l’esprit qui animait saint Charles Borromée ; ainsi ton Église, sans cesse renouvelée et toujours plus fidèle à l’Évangile, pourra montrer au monde le vrai visage du Christ. Amen.
Mercredi 5 novembre
« En une course prodigieuse, L’Astre d’en-haut, le Fils de Dieu, S’est élancé dans nos ténèbres Comme un soleil à son lever : Nous te saluons, ô lumière !
Du firmament vient la lumière, Elle illumine toute chair, Tandis que fuit, remplie de crainte, La nuit vaincue devant le jour : Nous te saluons, ô lumière !
Tout peu à peu devient lumière, Le couchant cède à l’orient ; Il se répand sur tous les hommes, Le vrai soleil d’éternité : Nous te saluons, ô lumière !
Il a brillé dans nos ténèbres, Il nous a pris dans sa clarté ; A notre mort il nous arrache, Il fait de nous des héritiers : Nous te saluons, ô lumière !
Lumière pure et désirable, Venue pour nous d’auprès de Dieu, Source de paix, vie éternelle, Rayonnement de vérité : Nous te saluons, ô lumière !
Dépouillons-nous de l’ignorance, Qui nous retient comme un brouillard ; Les yeux ouverts à sa lumière, Faisons monter l’acclamation : Nous te saluons, ô lumière ! » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, de grandes foules faisaient route avec Jésus ; il se retourna et leur dit : « Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple. Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher à ma suite ne peut pas être mon disciple. Quel est celui d’entre vous qui, voulant bâtir une tour, ne commence par s’asseoir pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi aller jusqu’au bout ? Car, si jamais il pose les fondations et n’est pas capable d’achever, tous ceux qui le verront vont se moquer de lui : “Voilà un homme qui a commencé à bâtir et n’a pas été capable d’achever !” Et quel est le roi qui, partant en guerre contre un autre roi, ne commence par s’asseoir pour voir s’il peut, avec dix mille hommes, affronter l’autre qui marche contre lui avec vingt mille ? S’il ne le peut pas, il envoie, pendant que l’autre est encore loin, une délégation pour demander les conditions de paix. Ainsi donc, celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple » Luc 14
Tu demandes à l’humanité, Dieu créateur, de se perfectionner de jour en jour et d’achever par son travail l’œuvre immense de la création ; aide-nous à faire que tous les hommes aient des conditions de travail qui respectent leur dignité : qu’en s’efforçant d’améliorer leur propre sort, ils agissent avec un esprit de solidarité et de service. Amen.
Jeudi 6 novembre
« Afin que l'homme naisse À lui-même et à toi, Qu'il s'ouvre à ta promesse En murmurant ta loi, Ton humaine tendresse Est la source et la voix. Toi qui parles à son cœur, Père, Unifie-le en toi.
Afin que l'homme vive, En lui-même, avec toi, Qu'il t'aime, qu'il bénisse En revêtant ta joie, Ta lumière l'habille, Et il danse pour toi Toi qui es son bonheur, Père, Enchante-le de toi.
Afin que l'homme meure À ce monde et en toi, Qu'il veille jusqu'à l'heure En te donnant sa foi, Dans sa terre intérieure Où de nuit le blé croît. Toi qui fus le semeur, Père,/ Engrange-le chez toi » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)« En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! » Alors Jésus leur dit cette parabole : « Si l’un de vous a cent brebis et qu’il en perd une, n’abandonne-t-il pas les 99 autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ? Quand il l’a retrouvée, il la prend sur ses épaules, tout joyeux, et, de retour chez lui, il rassemble ses amis et ses voisins pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue !” Je vous le dis : C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de conversion. Ou encore, si une femme a dix pièces d’argent et qu’elle en perd une, ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison, et chercher avec soin jusqu’à ce qu’elle la retrouve ? Quand elle l’a retrouvée, elle rassemble ses amies et ses voisines pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la pièce d’argent que j’avais perdue !” Ainsi je vous le dis : Il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit » Luc 15
Nous t'en prions, Dieu de miséricorde, sur les hommes qui n'ont pas reçu ta lumière, fais lever ton soleil, Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.
Vendredi 7 novembre
« Regarde où nous risquons d’aller Tournant le dos À la cité De ta souffrance ! Ta Pâque est lente aux yeux de chair De tes bourreaux : Explique-nous le livre ouvert À coups de lance.
Comment marcherions-nous vers toi Quand il est tard, Si tu ne vas Où vont nos routes ? Ne manque pas aux pèlerins Mais viens t’asseoir : La nappe est mise pour le pain Et pour la coupe.
Comment te saurons-nous vivant Et l’un de nous, Si tu ne prends Ces simples choses ? Partage-nous ton corps brisé Pour que le jour Se lève au fond des cœurs troublés Où tu reposes.
Ce jour que nous sentons lever, Nous le voyons Dans la clarté De ton visage : Ne laisse pas le vent de nuit Ni les démons Éteindre en nous le feu qui luit Sur ton passage.
Remets entre nos mains tendues À te chercher L’Esprit reçu De ta patience : Éclaire aussi l’envers du cœur Où le péché Revêt d’un masque de laideur Ta ressemblance » Didier Rimaud« En ce temps-là, Jésus disait aux disciples : « Un homme riche avait un gérant qui lui fut dénoncé comme dilapidant ses biens. Il le convoqua et lui dit : “Qu’est-ce que j’apprends à ton sujet ? Rends-moi les comptes de ta gestion, car tu ne peux plus être mon gérant.” Le gérant se dit en lui-même : “Que vais-je faire, puisque mon maître me retire la gestion ? Travailler la terre ? Je n’en ai pas la force. Mendier ? J’aurais honte. Je sais ce que je vais faire, pour qu’une fois renvoyé de ma gérance, des gens m’accueillent chez eux.” Il fit alors venir, un par un, ceux qui avaient des dettes envers son maître. Il demanda au premier : “Combien dois-tu à mon maître ?” Il répondit : “Cent barils d’huile.” Le gérant lui dit : “Voici ton reçu ; vite, assieds-toi et écris cinquante.” Puis il demanda à un autre : “Et toi, combien dois-tu ?” Il répondit : “Cent sacs de blé.” Le gérant lui dit : “Voici ton reçu, écris 80.” Le maître fit l’éloge de ce gérant malhonnête car il avait agi avec habileté ; en effet, les fils de ce monde sont plus habiles entre eux que les fils de la lumière » Luc 16
Dieu de puissance et de miséricorde, c'est ta grâce qui donne à tes fidèles de pouvoir dignement te servir ; accorde-nous de progresser, sans que rien nous arrête, vers les biens que tu promets. Amen.
Samedi 8 novembre – Bhse Vierge Marie
« Elle est bénie de Dieu, La Vierge Docile au souffle de l’Esprit, Elle est bénie de Dieu ! Voici la nouvelle Eve Promise aux joies du paradis.
Elle est bénie de Dieu, La Femme Qui met au jour le premier-né, Elle est bénie de Dieu Tout homme la proclame: Heureuse en son humilité.
Elle est bénie de Dieu, La Mère Qui voit mourir son Fils en croix, Elle est bénie de Dieu Debout, près du calvaire, Elle ouvre l’âge de la foi.
Elle est bénie de Dieu, La Reine Qui prie pour nous, pauvres pécheurs, Elle est bénie de Dieu ! Sa gloire nous entraîne Au jour promis par le Seigneur » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Moi, je vous le dis : Faites-vous des amis avec l’argent malhonnête, afin que, le jour où il ne sera plus là, ces amis vous accueillent dans les demeures éternelles. Celui qui est digne de confiance dans la moindre chose est digne de confiance aussi dans une grande. Celui qui est malhonnête dans la moindre chose est malhonnête aussi dans une grande. Si vous n’avez pas été dignes de confiance pour l’argent malhonnête, qui vous confiera le bien véritable ? Et si, pour ce qui est à autrui, vous n’avez pas été dignes de confiance, ce qui vous revient, qui vous le donnera ? Aucun domestique ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent. » Quand ils entendaient tout cela, les pharisiens, eux qui aimaient l’argent, tournaient Jésus en dérision. Il leur dit alors : « Vous, vous êtes de ceux qui se font passer pour justes aux yeux des gens, mais Dieu connaît vos cœurs ; en effet, ce qui est prestigieux pour les gens est une chose abominable aux yeux de Dieu » Luc 16
Accorde à tes serviteurs, Dieu très bon, de posséder la santé de l’âme et du corps, et, par la glorieuse intercession de la sainte Vierge Marie, d’être libérés des tristesses de ce monde, et de goûter les joies de l’éternité. Amen.
Dimanche 9 novembre – Dédicace de la basilique du Latran
« En ce lieu prend naissance une race nouvelle, un peuple d'enfants de Dieu purifiés par l'eau et par l'Esprit. C'est ici la maison du Seigneur confiée à Simon Pierre.
Christ est la pierre angulaire du Temple nouveau !
De quel amour sont aimées tes demeures, Seigneur, Dieu de l'univers !
Heureux les habitants de ta maison, ils pourront te chanter encore !
Que la paix règne dans tes murs, le bonheur dans tes palais !
Levez les mains vers le sanctuaire et bénissez le Seigneur » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)« Comme la Pâque juive était proche, Jésus monta à Jérusalem. Dans le Temple, il trouva installés les marchands de bœufs, de brebis et de colombes, et les changeurs. Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple, ainsi que les brebis et les bœufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs, et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d’ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce. » Ses disciples se rappelèrent qu’il est écrit : L’amour de ta maison fera mon tourment. Des Juifs l’interpellèrent : « Quel signe peux-tu nous donner pour agir ainsi ? » Jésus leur répondit : « Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. » Les Juifs lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèverais ! » Mais lui parlait du sanctuaire de son corps. Aussi, quand il se réveilla d’entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ; ils crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite » Jean 2
Dieu qui choisis des pierres vivantes pour bâtir la demeure éternelle de ta gloire, fais abonder dans ton Église les fruits de l'Esprit que tu lui as donné : que le peuple qui t'appartient ne cesse pas de progresser pour l'édification de la Jérusalem céleste. Amen.
Lundi 10 novembre – St Léon le Grand
« Chercheurs du Dieu vivant, Dans cette ardeur à scruter ses promesses C’est lui d’abord qui vous appelle Et vous rejoint sans cesse, Car il vous établit Disciples et docteurs de la sagesse.
L’Esprit vous a conduits Jusqu’à la source de la connaissance, Et la parole des Apôtres Est le miroir intense Où vous apercevez Le Verbe dans l’éclat de sa présence.
Voici dans votre main, Voici la clé de la science éternelle, Vous avez su trouver la porte Et pénétrer par elle Jusqu’au trésor caché Où l’homme se reçoit du Dieu fidèle.
Le sel vous est donné Pour exprimer la saveur de la grâce, Le goût de Dieu, la joie promise Qui verse en nous l’audace D’aimer la vérité D’un cœur qui ne s’effraie, que rien ne lasse » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Il est inévitable que surviennent des scandales, des occasions de chute ; mais malheureux celui par qui cela arrive ! Il vaut mieux qu’on lui attache au cou une meule en pierre et qu’on le précipite à la mer, plutôt qu’il ne soit une occasion de chute pour un seul des petits que voilà. Prenez garde à vous-mêmes ! Si ton frère a commis un péché, fais-lui de vifs reproches, et, s’il se repent, pardonne-lui. Même si sept fois par jour il commet un péché contre toi, et que sept fois de suite il revienne à toi en disant : “Je me repens”, tu lui pardonneras. » Les Apôtres dirent au Seigneur : « Augmente en nous la foi ! » Le Seigneur répondit : « Si vous aviez de la foi, gros comme une graine de moutarde, vous auriez dit à l’arbre que voici : “Déracine-toi et va te planter dans la mer”, et il vous aurait obéi » Luc 17
Dieu qui ne laisses pas les puissances du mal prévaloir contre ton Église fondée sur le roc inébranlable des Apôtres, fais qu'à la prière du pape saint Léon, elle reste ferme dans la vérité, et, sous ta garde, soit pour toujours en paix. Amen.Jeudi 13 novembre – Toussaint de l’Ordre cistercien
« Les veilleurs peuvent-ils dormir Quand leurs cœurs brûlent du désir D’annoncer à leurs frères La venue de l’Astre Du matin ?
Chacun trouve en l’autre un appui Pour tenir ainsi dans la nuit, Car leur foi se renforce À veiller ensemble Jusqu’au jour.
Si pourtant la flamme s’éteint, Si le poids du mal les étreint, Ils regardent l’Étoile, Et leur cœur s’apaise Devant Dieu.
D’où leur vient sinon de l’Esprit Cet amour confiant pour Marie ? C’est la grâce des pauvres D’invoquer son aide, Simplement.
Leur église lui est dédiée, Comme à celle qui a porté La Parole vivante, Le Sauveur du monde Jésus Christ.
Un mystère en eux s’accomplit, Le Seigneur lui-même l’a dit : Les disciples fidèles Deviendront sa mère Dans l’Esprit » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« À l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l'enlève ; tout sarment qui donne du fruit, il le nettoie, pour qu'il en donne davantage. Mais vous, déjà vous voici nets et purifiés grâce à la parole que je vous ai dite : Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter du fruit par lui-même s'il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est comme un sarment qu'on a jeté dehors, et qui se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et vous l'obtiendrez. Ce qui fait la gloire de mon Père, c'est que vous donniez beaucoup de fruit : ainsi, vous serez pour moi des disciples » Jean 15
A ceux qui laissent tout pour toi, Seigneur Jésus, tu as promis le centuple dès maintenant, et la vie éternelle dans la Jérusalem céleste ; à la prière de saint Benoît et des saints moines et moniales qui ont marché sur ses traces, purifie notre cœur de tout ce qui l’attire loin de toi, pour qu’il s’ouvre à la plénitude de ton amour. Amen.
Vendredi 14 novembre
« Puisqu’il est avec nous Tant que dure cet âge, N’attendons pas la fin des jours Pour le trouver... Ouvrons les yeux, Cherchons sa trace et son visage, Découvrons-le qui est caché Au cœur du monde comme un feu !
Puisqu’il est avec nous Pour ce temps de violence, Ne rêvons pas qu’il est partout Sauf où l’on meurt... Pressons le pas, Tournons vers lui notre patience, Allons à l’homme des douleurs Qui nous fait signe sur la croix !
Puisqu’il est avec nous Dans nos jours de faiblesse, N’espérons pas tenir debout Sans l’appeler... Tendons la main, Crions vers lui notre détresse ; Reconnaissons sur le chemin Celui qui brûle nos péchés !
Puisqu’il est avec nous Comme à l’aube de Pâques, Ne manquons pas le rendez-vous Du sang versé… Prenons le pain, Buvons la coupe du passage : Accueillons-le qui s’est donné En nous aimant jusqu’à la fin !» Hymne Didier Rimaud« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme cela s’est passé dans les jours de Noé, ainsi en sera-t-il dans les jours du Fils de l’homme. On mangeait, on buvait, on prenait femme, on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche et où survint le déluge qui les fit tous périr. Il en était de même dans les jours de Loth : on mangeait, on buvait, on achetait, on vendait, on plantait, on bâtissait ; mais le jour où Loth sortit de Sodome, du ciel tomba une pluie de feu et de soufre qui les fit tous périr ; cela se passera de la même manière le jour où le Fils de l’homme se révélera. En ce jour-là, celui qui sera sur sa terrasse, et aura ses affaires dans sa maison, qu’il ne descende pas pour les emporter ; et de même celui qui sera dans son champ, qu’il ne retourne pas en arrière. Rappelez-vous la femme de Loth. Qui cherchera à conserver sa vie la perdra. Et qui la perdra la sauvegardera. Je vous le dis : Cette nuit-là, deux personnes seront dans le même lit : l’une sera prise, l’autre laissée. Deux femmes seront ensemble en train de moudre du grain : l’une sera prise, l’autre laissée. » Prenant alors la parole, les disciples lui demandèrent : « Où donc, Seigneur ? » Il leur répondit : « Là où sera le corps, là aussi se rassembleront les vautours » Luc 17
Seigneur notre Dieu, ouvre nos cœurs à l'intelligence des Écritures afin que nous portions témoignage à ton Fils qui est mort pour nous et qui vit avec toi et le Saint-Esprit, pour les siècles des siècles. Amen.
Samedi 15 novembre – Bhse Vierge Marie
« Marie, servante du Seigneur, Toi qu’un ange visite, Tu crois l’impossible ! L’Esprit te couvre de son ombre, Et le Verbe prend chair.
Il naît en grande pauvreté : Une étable en témoigne, Pour toi, c’est merveille : L’Enfant annonce le Dieu pauvre, A qui tout appartient.
Longs jours au temps de Nazareth, Tout est paix et louange, Bonheur et partage. Jésus découvre dans le Livre Le salut annoncé.
Voici qu’aux noces de Cana Quelques mots te suffisent, Jésus les exauce ! Alors voyant le premier signe, Les disciples croiront.
Marie debout près de la croix, Le disciple t’accueille… Echange de grâce : Alors chacun trouve dans l’autre Le visage du Christ.
Viendra le jour où l’Esprit Saint Est donné aux Apôtres, Comme eux tu l’accueilles. L’Eglise naît dans ce grand souffle Qui unit les vivants… » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples une parabole sur la nécessité pour eux de toujours prier sans se décourager : « Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait pas Dieu et ne respectait pas les hommes. Dans cette même ville, il y avait une veuve qui venait lui demander : “Rends-moi justice contre mon adversaire.” Longtemps il refusa ; puis il se dit : “Même si je ne crains pas Dieu et ne respecte personne, comme cette veuve commence à m’ennuyer, je vais lui rendre justice pour qu’elle ne vienne plus sans cesse m’assommer.” » Le Seigneur ajouta : « Écoutez bien ce que dit ce juge dépourvu de justice ! Et Dieu ne ferait pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ? Les fait-il attendre ? Je vous le déclare : bien vite, il leur fera justice. Cependant, le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » Luc 18
Que ta grâce, Seigneur notre Dieu, se répande en nos cœurs : par le message de l'ange, tu nous as fait connaître l'incarnation de ton Fils bien-aimé, conduis-nous par sa passion et par sa croix, avec le secours de la Vierge Marie, jusqu'à la gloire de la résurrection. Amen.
Dimanche 16 novembre – 33ème T. O.
« Toi qui remplis de ta lumière Le jour nouveau, Jésus, Fils Premier-né, Ouvre nos yeux pour qu’ils voient Dans les œuvres du Père Sa bonté.
Tout fut créé pour que ta grâce Paraisse au jour, Et tout nous fut donné, Cet univers et ton ciel, Lorsque l’aube pascale S’est levée.
Toi qui éveilles au cœur du monde Un chant nouveau, Jésus Ressuscité, Donne à nos voix de s’unir À cette hymne qui monte Jusqu’à Dieu.
Viens accomplir notre louange, Viens la saisir En ton Eucharistie, Et du levant au couchant Que ta paix se répande Sur la terre » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)« En ce temps-là, comme certains disciples de Jésus parlaient du Temple, des belles pierres et des ex-voto qui le décoraient, Jésus leur déclara : « Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit. » Ils lui demandèrent : « Maître, quand cela arrivera-t-il ? Et quel sera le signe que cela est sur le point d’arriver ? » Jésus répondit : « Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous mon nom, et diront : ‘C’est moi’, ou encore : ‘Le moment est tout proche.’ Ne marchez pas derrière eux ! Quand vous entendrez parler de guerres et de désordres, ne soyez pas terrifiés : il faut que cela arrive d’abord, mais ce ne sera pas aussitôt la fin. » Alors Jésus ajouta : « On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume. Il y aura de grands tremblements de terre et, en divers lieux, des famines et des épidémies ; des phénomènes effrayants surviendront, et de grands signes venus du ciel. Mais avant tout cela, on portera la main sur vous et l’on vous persécutera ; on vous livrera aux synagogues et aux prisons, on vous fera comparaître devant des rois et des gouverneurs, à cause de mon nom. Cela vous amènera à rendre témoignage. Mettez-vous donc dans l’esprit que vous n’avez pas à vous préoccuper de votre défense. C’est moi qui vous donnerai un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront ni résister ni s’opposer. Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d’entre vous. Vous serez détestés de tous, à cause de mon nom. Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie » Luc 21
Accorde-nous, Seigneur, de trouver notre joie dans notre fidélité : car c'est un bonheur durable et profond de servir constamment le créateur de tout bien. Amen.
Lundi 17 novembre
« Dieu, ce monde était encore absent Que déjà, depuis toujours, Toi, Parole en nos commencements, Tu portais le poids des choses. Toi qui penses, toi qui crées, L'univers en toi repose.
Dieu, quand l'homme eut habité le temps, Y jetant ses propres cris, Toi, Parole en nos événements, Tu déroules notre histoire. Toi qui juges, toi qui sauves, Jésus Christ nous dit ta gloire.
Dieu, nos fleuves vont charriant leurs eaux, Ignorant des lendemains, Toi qui tiens déjà le dernier mot, Tu connais le Jour et l'Heure. Toi qui aimes, qui accueilles, Tu prépares la Demeure » Hymne D. Hameline« Alors que Jésus approchait de Jéricho, un aveugle mendiait, assis au bord de la route. Entendant la foule passer devant lui, il s’informa de ce qu’il y avait. On lui apprit que c’était Jésus le Nazaréen qui passait. Il s’écria : « Jésus, fils de David, prends pitié de moi ! » Ceux qui marchaient en tête le rabrouaient pour le faire taire. Mais lui criait de plus belle : « Fils de David, prends pitié de moi ! » Jésus s’arrêta et il ordonna qu’on le lui amène. Quand il se fut approché, Jésus lui demanda : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » Il répondit : « Seigneur, que je retrouve la vue. » Et Jésus lui dit : « Retrouve la vue ! Ta foi t’a sauvé. » À l’instant même, il retrouva la vue, et il suivait Jésus en rendant gloire à Dieu. Et tout le peuple, voyant cela, adressa une louange à Die » Luc 18
Dieu de puissance et de miséricorde, c'est ta grâce qui donne à tes fidèles de pouvoir dignement te servir ; accorde-nous de progresser, sans que rien nous arrête, vers les biens que tu promets. Amen.
Mardi 18 novembre
« Sans fin, Seigneur, Dieu notre Père, Sans fin, Seigneur, nous te louerons : La terre exulte d’allégresse ; Béni sois-tu, Dieu des vivants !
L’oiseau reçoit sa nourriture, La fleur se pare de beauté ; Tu aimes toute créature, Tu sais le prix de nos années.
Sans fin, ton Verbe en nos paroles, Sans fin, Seigneur, te chantera ; L’amour s’éveille en nos cœurs d’hommes Au nom du Fils, ton bien-aimé.
Tu es, Seigneur, notre lumière, Toi seul nous sauves de la mort ; Ton Fils offert à tous les peuples Est pour chacun le Pain vivant.
Heureux les hommes qui t’adorent, Le monde ouvert à ton amour ; L’Esprit déjà te nomme Père : Un jour, Seigneur, nous te verrons » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)« En ce temps-là, entré dans la ville de Jéricho, Jésus la traversait. Or, il y avait un homme du nom de Zachée ; il était le chef des collecteurs d’impôts, et c’était quelqu’un de riche. Il cherchait à voir qui était Jésus, mais il ne le pouvait pas à cause de la foule, car il était de petite taille. Il courut donc en avant et grimpa sur un sycomore pour voir Jésus qui allait passer par là. Arrivé à cet endroit, Jésus leva les yeux et lui dit : « Zachée, descends vite : aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison. » Vite, il descendit et reçut Jésus avec joie. Voyant cela, tous récriminaient : « Il est allé loger chez un homme qui est un pécheur. » Zachée, debout, s’adressa au Seigneur : « Voici, Seigneur : je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens, et si j’ai fait du tort à quelqu’un, je vais lui rendre quatre fois plus. » Alors Jésus dit à son sujet : « Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison, car lui aussi est un fils d’Abraham. En effet, le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu » Luc 19
Dieu tout-puissant, qui nous as donné de vivre jusqu’à maintenant, vers toi nous levons les mains pour te rendre ce soir toute grâce reçue ; accepte notre offrande par le Christ notre Seigneur. Amen.
Mercredi 19 novembre – Ste Mechtilde (moniale cistercienne)
« Pour toi, Fils de Dieu, Le nard de grand prix, La vie donnée sans jamais la reprendre; Pour toi la louange De ta servante.
Vers toi, Jésus-Christ, L’écoute du cœur, Ton nom crié sans briser le silence; Vers toi la violence De l’espérance.
Par toi, Serviteur, La force d’aimer, La longue marche au désert de l’absence; Par toi la descente Dans la souffrance.
En toi, Bien-aimé, La paix du désir, La joie parfaite que nul ne peut prendre: Ta vie en offrande Pour ta servante » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)« En ce temps-là, comme on l’écoutait, Jésus ajouta une parabole : il était près de Jérusalem et ses auditeurs pensaient que le royaume de Dieu allait se manifester à l’instant même. Voici donc ce qu’il dit : « Un homme de la noblesse partit dans un pays lointain pour se faire donner la royauté et revenir ensuite. Il appela dix de ses serviteurs, et remit à chacun une somme de la valeur d’une mine ; puis il leur dit : “Pendant mon voyage, faites de bonnes affaires.” Mais ses concitoyens le détestaient, et ils envoyèrent derrière lui une délégation chargée de dire : “Nous ne voulons pas que cet homme règne sur nous.” Quand il fut de retour après avoir reçu la royauté, il fit convoquer les serviteurs auxquels il avait remis l’argent, afin de savoir ce que leurs affaires avaient rapporté. Le premier se présenta et dit : “Seigneur, la somme que tu m’avais remise a été multipliée par dix.” Le roi lui déclara : “Très bien, bon serviteur ! Puisque tu as été fidèle en si peu de chose, reçois l’autorité sur dix villes.” Le second vint dire : “La somme que tu m’avais remise, Seigneur, a été multipliée par cinq.” À celui-là encore, le roi dit : “Toi, de même, sois à la tête de cinq villes.” Le dernier vint dire : “Seigneur, voici la somme que tu m’avais remise ; je l’ai gardée enveloppée dans un linge. En effet, j’avais peur de toi, car tu es un homme exigeant, tu retires ce que tu n’as pas mis en dépôt, tu moissonnes ce que tu n’as pas semé.” Le roi lui déclara : “Je vais te juger sur tes paroles, serviteur mauvais : tu savais que je suis un homme exigeant, que je retire ce que je n’ai pas mis en dépôt, que je moissonne ce que je n’ai pas semé ; alors pourquoi n’as-tu pas mis mon argent à la banque ? À mon arrivée, je l’aurais repris avec les intérêts.” Et le roi dit à ceux qui étaient là : “Retirez-lui cette somme et donnez-la à celui qui a dix fois plus.” On lui dit : “Seigneur, il a dix fois plus ! – Je vous le déclare : on donnera à celui qui a ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a. Quant à mes ennemis, ceux qui n’ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et égorgez-les devant moi.” » Après avoir ainsi parlé, Jésus partit en avant pour monter à Jérusalem » Luc 19
Seigneur notre Dieu, toi qui aimes les humbles et les pauvres, donne-nous cette transparence du cœur dont tu as gratifié sainte Mechtilde : tu pourras alors venir en nous aussi pour y faire ta demeure et nous révéler les merveilles de ton amour. Amen.
Jeudi 20 novembre
« Au commencement, Seigneur, tu m'as appelé ! Tu murmurais mon nom en façonnant la terre, Aucune voix ne peut couvrir La première promesse ; Que s'engendre dans mon corps Ta parole, ô mon Dieu !
Au commencement, Seigneur, tu m'as regardé ! Et je sais désormais que tes yeux sont lumière : Tu as fait luire au fond de moi, Traversant la pénombre, Un éclat de vrai désir, Ton image, ô mon Dieu !
Tout au long du temps, Seigneur, tu restes caché ! La trace de tes pas nous conduit vers nos frères : Tu es présent dans notre foi, Comme sève profonde, Tu fais croître les sarments De ta vigne, ô mon Dieu !
Tes commencements, Seigneur, sont l'éternité ! Nos vies sont le jardin dont tu attends l'offrande ; Le vent gémit sur la moisson Qui sommeille en ce monde, Près de l'arbre où s'accomplit Ta patience, ô mon Dieu ! » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)« En ce temps-là, lorsque Jésus fut près de Jérusalem, voyant la ville, il pleura sur elle, en disant : « Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix ! Mais maintenant cela est resté caché à tes yeux. Oui, viendront pour toi des jours où tes ennemis construiront des ouvrages de siège contre toi, t’encercleront et te presseront de tous côtés ; ils t’anéantiront, toi et tes enfants qui sont chez toi, et ils ne laisseront pas chez toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas reconnu le moment où Dieu te visitait » Luc 19
Que nos lèvres, notre âme et toute notre vie proclament ta louange, Seigneur ; et puisque tout notre être est un don de ta grâce, fais que notre existence te soit consacrée. Amen.
Vendredi 21 novembre – Présentation de Marie au Temple
« Son nom était Marie. Elle était L’espoir d’une semence Et le fruit d’une attente Que son Dieu avait bénie. Elle était Plus sainte que le Temple, Plus chargée de louange Que les psaumes de David. Qui savait Sa place dans l’alliance, A l’orée d’une enfance Qu’aucune ombre ne ternit ? Qui savait L’élan de son offrande Et sa joie jaillissante Sous le souffle de l’Esprit ? Dieu voulait Que vive en sa présence Sa petite servante, Son amour l’avait choisie. Il ferait Germer dans le silence Sa Parole vivante, Le Sauveur, fils de Marie » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne) « En ce temps-là, entré dans le Temple, Jésus se mit à en expulser les vendeurs. Il leur déclarait : « Il est écrit : Ma maison sera une maison de prière. Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits. » Et il était chaque jour dans le Temple pour enseigner. Les grands prêtres et les scribes, ainsi que les notables, cherchaient à le faire mourir, mais ils ne trouvaient pas ce qu’ils pourraient faire ; en effet, le peuple tout entier, suspendu à ses lèvres, l’écoutait » Luc 19
Puisque nous célébrons la mémoire de la très sainte Vierge Marie, accorde-nous, Seigneur, par son intercession, le bonheur de vivre maintenant en ta présence et d’avoir part, un jour, à la plénitude de ta grâce. Amen.
Samedi 22 novembre – Ste Cécile
« Vous qui passiez jadis Sur nos chemins Comme l’annonce d’une enfance à venir, Découvrez-nous sa grâce, Sœurs aimées dans le Christ, Partagez-nous encor Votre secret.
Vous connaissez le prix Des jours obscurs Et l’espérance dont la foi les remplit ; " N’attendez pas de signes, Nous répond votre vie, L’événement d’amour Est quotidien." Vous savez bien le poids De nos échecs Et la souffrance qui refuse la croix; Vous connaissez la coupe Des enfants sans espoir, Vous mesurez la peur Qui les étreint.
La compassion de Dieu Vous a blessées Au fond de l’âme comme un glaive de feu; Vous deveniez l’image De l’Agneau mystérieux Quand vous portiez la mort Des mal-aimés.
Et maintenant voici Le grand repos Dans la lumière d’un bonheur accueilli : Vous contemplez le Père, Sœurs élues dans le Christ, Et son amour offert À tous les hommes » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)« En ce temps-là, quelques sadducéens – ceux qui soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection – s’approchèrent de Jésus et l’interrogèrent : « Maître, Moïse nous a prescrit : Si un homme a un frère qui meurt en laissant une épouse mais pas d’enfant, il doit épouser la veuve pour susciter une descendance à son frère. Or, il y avait sept frères : le premier se maria et mourut sans enfant ; de même le deuxième, puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi tous les sept : ils moururent sans laisser d’enfants. Finalement la femme mourut aussi. Eh bien, à la résurrection, cette femme-là, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse, puisque les sept l’ont eue pour épouse ? » Jésus leur répondit : « Les enfants de ce monde prennent femme et mari. Mais ceux qui ont été jugés dignes d’avoir part au monde à venir et à la résurrection d’entre les morts ne prennent ni femme ni mari, car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont enfants de Dieu et enfants de la résurrection. Que les morts ressuscitent, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur le Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob. Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Tous, en effet, vivent pour lui. » Alors certains scribes prirent la parole pour dire : « Maître, tu as bien parlé. » Et ils n’osaient plus l’interroger sur quoi que ce soit » Luc 20
Sois favorable à nos prières, Seigneur, et, par l'intercession de sainte Cécile, daigne les exaucer. Amen.
Dimanche 23 novembre – Christ-Roi
« Pour notre Roi Nul autre trône Que celui de la Croix Où il fut élevé. Voyez Comment s’est abaissé Le Messie crucifié.
Pour notre Roi Nul autre sceptre Que celui d’un roseau Entre ses mains liées. Voyez Comme on fait du Berger Un Agneau immolé.
Pour notre Roi Nulle autre pourpre Que celle de son sang, Son précieux sang versé. Voyez Comment s’est dépouillée Cette humble majesté.
Pour notre Roi Nul autre règne Que celui de l’amour Vainqueur de nos péchés. Voyez Comment est exalté Le Messie crucifié » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)« En ce temps-là, on venait de crucifier Jésus, et le peuple restait là à observer. Les chefs tournaient Jésus en dérision et disaient : « Il en a sauvé d’autres : qu’il se sauve lui-même, s’il est le Messie de Dieu, l’Élu ! » Les soldats aussi se moquaient de lui ; s’approchant, ils lui présentaient de la boisson vinaigrée, en disant : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! » Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui : « Celui-ci est le roi des Juifs. » L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait : « N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! » Mais l’autre lui fit de vifs reproches : « Tu ne crains donc pas Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi ! Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. » Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. » Jésus lui déclara : « Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis » Luc 23
Dieu éternel, tu as voulu fonder toutes choses en ton Fils bien-aimé, le Roi de l’univers ; fais que toute la création, libérée de la servitude, reconnaisse ta puissance et te glorifie sans fin. Amen.
Lundi 24 novembre – Sts André Düng-Lac et ses compagnons
« O vous qui donnez tout Jusqu’à l’extrême de la vie, Jusqu’à l’extrême de l’amour, Dans l’agonie de votre attente, Vous voici devenus Les témoins de l’espérance
Martyrs de l’amitié Sans rien savoir du jour qui vient, Dans les ténèbres de la foi, Vous annoncez le Dieu fidèle, Vous serez dans la nuit Les témoins de sa présence.
Martyrs de Jésus Christ, Vous le suivrez jusqu’à la croix, Jusqu’à sa mort dans l’abandon, Dans l’inconnu de votre épreuve Vous serez en mourant Les témoins de son offrande.
Martyrs en un pays Marqué du feu de la douleur, A lui vos cœurs se sont donnés, Dans la passion qui vous rassemble Vous voici devenus Simplement une semence » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)« En ce temps-là, comme Jésus enseignait dans le Temple, levant les yeux, il vit les gens riches qui mettaient leurs offrandes dans le Trésor. Il vit aussi une veuve misérable y mettre deux petites pièces de monnaie. Alors il déclara : « En vérité, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres. Car tous ceux-là, pour faire leur offrande, ont pris sur leur superflu mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle avait pour vivre »Luc 21
Seigneur notre Dieu, source et origine de toute paternité, toi qui as donné aux saints André et ses compagnons la grâce d'être fidèles à la croix de ton Fils jusqu'à l'effusion de leur sang, accorde-nous, par leur intercession, de savoir annoncer aux autres ton amour afin de pouvoir être appelés fils de Dieu et de l'être vraiment. Amen.
Mardi 25 novembre – Ste Catherine d’Alexandrie
« A-t-on jamais entendu dire Qu’un berger donne sa vie pour ses brebis, Qu’il les nourrisse de son Corps Et les mène vers des eaux toujours nouvelles ? C’est ainsi que Dieu nous a aimés ! Un fils de roi fût-il esclave, Le vit-on laver les pieds de ses amis, Puis de bon gré s’offrir aux coups, Pardonnant jusqu’au baiser reçu du traître ? C’est ainsi que Dieu nous a aimés !
Y eut-il un Dieu comme le nôtre, Pour mourir, abandonné, sur une croix, N’étant plus rien qu’un cri de soif, Des blessures dont le sang s’écoule en terre ? C’est ainsi que Dieu nous a aimés !
De cet amour qui fit le monde Et refit ce que les hommes avait défait, De cet amour de vaste ciel, Jésus-Christ nous a donné le témoignage, Et l’amour jamais ne passera ! » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)« En ce temps-là, comme certains parlaient du Temple, des belles pierres et des ex-voto qui le décoraient, Jésus leur déclara : « Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit. » Ils lui demandèrent : « Maître, quand cela arrivera-t-il ? Et quel sera le signe que cela est sur le point d’arriver ? » Jésus répondit : « Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous mon nom, et diront : “C’est moi”, ou encore : “Le moment est tout proche.” Ne marchez pas derrière eux ! Quand vous entendrez parler de guerres et de désordres, ne soyez pas terrifiés : il faut que cela arrive d’abord, mais ce ne sera pas aussitôt la fin. » Alors Jésus ajouta : « On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume. Il y aura de grands tremblements de terre et, en divers lieux, des famines et des épidémies ; des phénomènes effrayants surviendront, et de grands signes venus du ciel » Luc 21
Dieu de puissance et de miséricorde, c'est ta grâce qui donne à tes fidèles de pouvoir dignement te servir ; accorde-nous de progresser, sans que rien nous arrête, vers les biens que tu promets. Amen.
Mercredi 26 novembre
« Quand le jour marche vers l’oubli, Que ta mémoire, ô Dieu très bon, Recueille au vif de ton pardon, Le poids des instants de nos vies.
Lorsque l’obscur nous envahit, Que ta douceur, ô Dieu très bon, Accueille en un ultime don, Nos vies en parfum de grand prix.
En nous bordant de ton Esprit, N’oublie surtout, Père très bon, Aucun de tous nos compagnons, Blottis près du Fils en sa nuit » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « On portera la main sur vous et l’on vous persécutera ; on vous livrera aux synagogues et aux prisons, on vous fera comparaître devant des rois et des gouverneurs, à cause de mon nom. Cela vous amènera à rendre témoignage. Mettez-vous donc dans l’esprit que vous n’avez pas à vous préoccuper de votre défense. C’est moi qui vous donnerai un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront ni résister ni s’opposer. Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d’entre vous. Vous serez détestés de tous, à cause de mon nom. Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie » Luc 21
Seigneur notre Dieu, ouvre nos cœurs à l'intelligence des Écritures afin que nous portions témoignage à ton Fils qui est mort pour nous. Amen.
Jeudi 27 novembre
« Bien au-delà du jour qui passe, Traversant heurs et malheurs, Nos yeux cherchent un ailleurs : Savent-ils ce qu'ils pourchassent ? Ni le visage de la terre, Ni le ciel et ses humeurs N'ont suffi à leur bonheur : Qui pourrait les satisfaire ?
À regarder les jeux du monde, Semés d'ombre et de clarté, Reconnais qu'une beauté S'y dérobe, vagabonde.
Tout est miroir, tout est figure Pour les yeux que le désir, De son doigt, a su guérir : Sans retour, leur aventure !
O toi qui sacres l'existence, Dieu de vie, nous te nommons ; En tout être, nous verrons Un éclat de ta présence » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Quand vous verrez Jérusalem encerclée par des armées, alors sachez que sa dévastation approche. Alors, ceux qui seront en Judée, qu’ils s’enfuient dans les montagnes ; ceux qui seront à l’intérieur de la ville, qu’ils s’en éloignent ; ceux qui seront à la campagne, qu’ils ne rentrent pas en ville, car ce seront des jours où justice sera faite pour que soit accomplie toute l’Écriture. Quel malheur pour les femmes qui seront enceintes et celles qui allaiteront en ces jours-là, car il y aura un grand désarroi dans le pays, une grande colère contre ce peuple. Ils tomberont sous le tranchant de l’épée, ils seront emmenés en captivité dans toutes les nations ; Jérusalem sera foulée aux pieds par des païens, jusqu’à ce que leur temps soit accompli. Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles. Sur terre, les nations seront affolées et désemparées par le fracas de la mer et des flots. Les hommes mourront de peur dans l’attente de ce qui doit arriver au monde, car les puissances des cieux seront ébranlées. Alors, on verra le Fils de l’homme venir dans une nuée, avec puissance et grande gloire. Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche » Luc 21
Seigneur, répands ta lumière dans nos esprits, pour que nous soyons toujours fidèles à te servir, puisque c’est toi qui nous as créés dans ta sagesse et qui nous diriges avec amour. Amen.
Vendredi 28 novembre
« O Dieu vivant, tu fis le jour Par la clarté de ta lumière. Dans le déclin de ce jour-ci, Nous appelons encor ta gloire.
Le soir approche et le soleil Reconnaît l’heure où il se couche. Plongeant le monde dans la nuit, Il suit la loi qui est la sienne.
Mais toi, Seigneur et Dieu Très-Haut, Entends la voix de ta famille. Elle a porté le poids du jour, Que les ténèbres ne l’accablent.
Tandis que veille en nous l’Esprit, Tous les faux-jours du siècle passent. Fais qu’en ta grâce nous gardions Le cœur ouvert à ta lumière » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)« En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole : « Voyez le figuier et tous les autres arbres. Regardez-les : dès qu’ils bourgeonnent, vous savez que l’été est tout proche. De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le royaume de Dieu est proche. Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas sans que tout cela n’arrive. Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas » Luc 21
Seigneur, notre Dieu, tu nous as envoyé ton Fils Jésus : dans nos ténèbres, il a fait jaillir la lumière de sa vie ; qu'il nous réveille maintenant de tout sommeil, qu'il nous relève de toute mort. Grâce à lui, nous vivrons pour toi et nous marcherons vers ton Royaume. Amen.
Samedi 29 novembre – Bhse Vierge Marie
« En toi, sainte Vierge Marie, S'éveille la source de la vie Bénie sois-tu, Arche d'alliance ! Du Père tu dis la présence.
En humble séjour tu enfantes Le Roi dont la gloire éclatante Se cache au regard des puissances. Du Père, tu dis l'innocence. Tu veilles au repas de la noce. Qu'importe si l'heure est précoce ! Ta joie est toute obéissance. Du Père, tu dis l'abondance. Ton cœur transpercé se rappelle Les mots du prophète fidèle. Au pied de la Croix Ta présence Du Père, tu dis la souffrance. Marie que les anges couronnent, Sourire d'un Dieu qui pardonne, Allège le poids de l'offense. Du Père, dis-nous la clémence » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Tenez-vous sur vos gardes, de crainte que votre cœur ne s’alourdisse dans les beuveries, l’ivresse et les soucis de la vie, et que ce jour-là ne tombe sur vous à l’improviste comme un filet ; il s’abattra, en effet, sur tous les habitants de la terre entière. Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi vous aurez la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme » Luc 21
Sois attentif, Seigneur, à la louange et à la prière que nous te présentons aujourd’hui en faisant mémoire de la Vierge Marie : rends-nous capables d’accueillir comme elle le mystère de notre rédemption. Amen.
Dimanche 30 novembre – 1er Avent
« Un instant, loin de nous, Ton visage, Seigneur ! Vers ton nom le souvenir de l'âme ! Dans la jubilation, Nous sortirons !
Allons à la rencontre du Seigneur Sur les chemins de sa venue.
Regardons vers le jour, Que s'éveille la joie ! Les bontés de notre Dieu débordent, Proche est l'Emmanuel, Dieu avec nous !
Allons à la rencontre du Seigneur Sur les chemins de sa venue.
Plus d'écart dans la nuit, Nous suivrons ses chemins ! Il viendra, il essuiera nos larmes, Tout un peuple dira : « Dieu n'oublie pas. »
Allons à la rencontre du Seigneur Sur les chemins de sa venue.
Sans relâche, il vient, Précédant nos retours. Les montagnes devant nous chancellent, Mais jamais son amour Ne changera ! »
Allons à la rencontre du Seigneur Sur les chemins de sa venue » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme il en fut aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il lors de la venue du Fils de l’homme. En ces jours-là, avant le déluge, on mangeait et on buvait, on prenait femme et on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; les gens ne se sont doutés de rien, jusqu’à ce que survienne le déluge qui les a tous engloutis : telle sera aussi la venue du Fils de l’homme. Alors deux hommes seront aux champs : l’un sera pris, l’autre laissé. Deux femmes seront au moulin en train de moudre : l’une sera prise, l’autre laissée. Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient. Comprenez-le bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra »Matthieu 24
Donne à tes fidèles, Dieu tout-puissant, d’aller avec courage sur les chemins de la justice à la rencontre du Seigneur, pour qu’ils soient appelés, lors du jugement, à entrer en possession du Royaume des cieux. Amen.
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