Mardi 1er juillet
« Ô Fils unique, Jésus Christ, Nous contemplons en ton visage La gloire dont tu resplendis Auprès de Dieu avant les siècles.
Les tiens ne t’ont pas reconnu, Et les ténèbres te repoussent ; Mais donne à ceux qui t’ont reçu De partager ta plénitude.
Toi qui habites parmi nous, Ô Verbe plein de toute grâce, Enseigne-nous la vérité, Transforme-nous en ton image.
À toi, la gloire, ô Père saint, À toi, la gloire, ô Fils unique, Avec l’Esprit consolateur, Dès maintenant et pour les siècles » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, comme Jésus montait dans la barque, ses disciples le suivirent. Et voici que la mer devint tellement agitée que la barque était recouverte par les vagues. Mais lui dormait. Les disciples s’approchèrent et le réveillèrent en disant : « Seigneur, sauve-nous ! Nous sommes perdus. » Mais il leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs, hommes de peu de foi ? » Alors, Jésus, debout, menaça les vents et la mer, et il se fit un grand calme. Les gens furent saisis d’étonnement et disaient : « Quel est donc celui-ci, pour que même les vents et la mer lui obéissent ? » Matthieu 8
Que nos lèvres, notre âme et toute notre vie proclament ta louange, Seigneur ; et puisque tout notre être est un don de ta grâce, fais que notre existence te soit consacrée. Amen.
Mercredi 2 juillet
« Guetteur de l'aube, À l’affût de Dieu, Sais-tu Qu'il guette au plus noir de toi Une aurore ?
Chercheur d'eau vive, Pèlerin de Dieu, Sais-tu Qu'il cherche au plus dur de toi Une source ?
Mendiant sans force, Mains tendues vers Dieu, Sais-tu Qu'il aime au plus creux de toi La faiblesse ?
Voleur de grâce, Affamé de Dieu, Sais-tu Qu'il met au plus fou de toi Le partage ?
Joueur de flûte, Amoureux de Dieu, Sais-tu Qu'il est au plus sien de toi La prière ? » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, comme Jésus arrivait sur l’autre rive, dans le pays des Gadaréniens, deux possédés sortirent d’entre les tombes à sa rencontre ; ils étaient si agressifs que personne ne pouvait passer par ce chemin. Et voilà qu’ils se mirent à crier : « Que nous veux-tu, Fils de Dieu ? Es- tu venu pour nous tourmenter avant le moment fixé ? » Or, il y avait au loin un grand troupeau de porcs qui cherchait sa nourriture. Les démons suppliaient Jésus : « Si tu nous expulses, envoie-nous dans le troupeau de porcs. » Il leur répondit : « Allez. » Ils sortirent et ils s’en allèrent dans les porcs ; et voilà que, du haut de la falaise, tout le troupeau se précipita dans la mer, et les porcs moururent dans les flots. Les gardiens prirent la fuite et s’en allèrent dans la ville annoncer tout cela, et en particulier ce qui était arrivé aux possédés. Et voilà que toute la ville sortit à la rencontre de Jésus ; et lorsqu’ils le virent, les gens le supplièrent de partir de leur territoire » Matthieu 8
Tu as voulu, Seigneur, qu’en recevant, ta grâce nous devenions des fils de lumière ; ne permets pas que l’erreur nous plonge dans la nuit, mais accorde-nous d’être toujours rayonnants de ta vérité. Amen.
Jeudi 3 juillet – St Thomas
« Le Vivant sort du silence, Il répond montrant ses plaies Le défi est relevé. Viens plus près ! Son corps blessé Par les clous et par la lance Te rendra la paix : Reconnais ton Seigneur.
La Parole contredite, La Parole mise en croix, Est ici, ressuscitée. Touche et vois ! Pourquoi douter De la joie qui te visite Et s'écrie en toi : Mon Seigneur et mon Dieu !
Le Vainqueur, parmi tes frères, Portes closes, te rejoint, Il t'appelle à sa moisson. Pars au loin ! Beaucoup croiront, Dans la nuit, à la lumière De celui qui vient, Leur Seigneur et leur Dieu ! » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« L'un des Douze, Thomas (dont le nom signifie : Jumeau), n'était pas avec eux quand Jésus était venu. Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt à l'endroit des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! » Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d'eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! » Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d'être incrédule, sois croyant. » Thomas lui dit alors : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Jésus lui dit : « Parce que tu m'as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu » Jean 20
En ce jour où nous célébrons l’apôtre saint Thomas, accorde-nous, Dieu tout-puissant, de reprendre courage ; fais que nous ayons la vie en comprenant à notre tour que Jésus Christ est Seigneur. Amen.
Vendredi 4 juillet
« Le chant nouveau que tu appelles, Dieu créateur de l’univers, Que ton Esprit le fasse naître, Qu’il nous éveille A la louange de ton nom !
C’est lui la voix qui intercède Mais ne dit pas quel est son nom, C’est lui qui met au fond de l’être Ton nom de Père Puis d’un murmure fait un chant.
C’est lui encor qui s’émerveille En proclamant « Jésus, Seigneur !» : Alors les hommes se souviennent De l’aube en fête Où tu relèves le Vivant.
Chaque parole de ton Verbe, Et chaque signe qu’il a fait, Il les embrase de lumière Pour qu’ils éclairent Notre chemin jusqu’à ton Jour.
Le chant nouveau que tu appelles, Dieu créateur de l’univers Nous l’accueillons de ta tendresse ; Fais qu’il s’élève Dans le grand souffle de l’Esprit » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de collecteur d’impôt. Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit. Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples. Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? » Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Allez apprendre ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs » Matthieu 9
Tu demandes à l’humanité, Dieu créateur, de se perfectionner de jour en jour et d’achever par son travail l’œuvre immense de la création ; aide-nous à faire que tous les hommes aient des conditions de travail qui respectent leur dignité : qu’en s’efforçant d’améliorer leur propre sort, ils agissent avec un esprit de solidarité et de service. Amen.
Samedi 5 juillet – Bhse Vierge Marie
« Humble servante du Seigneur, Amour éveillé par la grâce, Dieu te choisit. Heureuse, tu accueilles le message Du Maître de la vie.
Terre féconde au vent de Dieu, Ta glaise nourrit la semence, Dieu te bénit. Le Verbe peut germer dans ton silence, Tu portes Jésus-Christ.
Mère attentive aux joies des cœurs, Tu pries, et le signe de fête, Dieu l’accomplit. C’est l’heure où, parmi nous, se manifeste La gloire de ton Fils.
Femme debout près de la croix, Voici la nouvelle genèse, Dieu se fait nuit. C’est l’heure où dans ton cœur passe le glaive: Tu donnes Jésus-Christ.
Joie de l’Église au long du temps, Tu portes l’espoir du Royaume: Christ est vivant! Éclaire notre route jusqu’à l’aube, Étoile de l’Avent » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, les disciples de Jean le Baptiste s’approchèrent de Jésus en disant : « Pourquoi, alors que nous et les pharisiens, nous jeûnons, tes disciples ne jeûnent-ils pas ? » Jésus leur répondit : « Les invités de la noce pourraient-ils donc être en deuil pendant le temps où l’Époux est avec eux ? Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ; alors ils jeûneront. Et personne ne pose une pièce d’étoffe neuve sur un vieux vêtement, car le morceau ajouté tire sur le vêtement, et la déchirure s’agrandit. Et on ne met pas du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement, les outres éclatent, le vin se répand, et les outres sont perdues. Mais on met le vin nouveau dans des outres neuves, et le tout se conserve » Matthieu 9
Que ta grâce, Seigneur notre Dieu, se répande en nos cœurs : par le message de l'ange, tu nous as fait connaître l'incarnation de ton Fils bien-aimé, conduis-nous par sa passion et par sa croix, avec le secours de la Vierge Marie, jusqu'à la gloire de la résurrection. Amen.
Dimanche 6 juillet – 14ème T. O.
« Soleil des âges, Lumière qui survient de l’avenir, Tu nous arraches de la nuit Et nous allons à la splendeur De ta rencontre. À ton appel Que chacun puisse dire : « Je suis en liesse De la promesse ! »
Soleil de l’âme, Parole devenue rosée du ciel, Tu ensemences notre vie Et nous laissons mûrir le grain En ton silence. À la moisson Que chacun puisse dire : « Mes jours s’élancent Vers ton alliance ! »
Soleil du monde, Aurore du veilleur déjà levée, Tu es l’espace pour le chant Et nous naissons de ton regard Inépuisable. À ta venue Que chacun puisse dire : « Je m’ensoleille De tes merveilles » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, parmi les disciples, le Seigneur en désigna encore 72, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre. Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin. Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : ‘Paix à cette maison.’ S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous. Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison. Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté. Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : ‘Le règne de Dieu s’est approché de vous.’ » Mais dans toute ville où vous entrerez et où vous ne serez pas accueillis, allez sur les places et dites : ‘Même la poussière de votre ville, collée à nos pieds, nous l’enlevons pour vous la laisser. Toutefois, sachez-le : le règne de Dieu s’est approché.’ Je vous le déclare : au dernier jour, Sodome sera mieux traitée que cette ville. » Les 72 disciples revinrent tout joyeux, en disant : « Seigneur, même les démons nous sont soumis en ton nom. » Jésus leur dit : « Je regardais Satan tomber du ciel comme l’éclair. Voici que je vous ai donné le pouvoir d’écraser serpents et scorpions, et sur toute la puissance de l’Ennemi : absolument rien ne pourra vous nuire. Toutefois, ne vous réjouissez pas parce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous parce que vos noms se trouvent inscrits dans les cieux » Luc 10
Dieu qui as relevé le monde par les abaissements de ton Fils, donne à tes fidèles une joie sainte : tu les as tirés de l'esclavage du péché ; fais-leur connaître le bonheur impérissable. Amen.
Lundi 7 juillet
« Dieu très-haut qui fais merveille. Béni soit ton nom ! Dieu vivant qui fais largesse, Béni soit ton nom ! Comme au ciel t'adorent les anges Et sans fin te chantent louange Nous aussi prions sur la terre : Béni soit ton nom !
Dieu vainqueur de nos ténèbres, Béni soit ton nom ! Dieu penché sur nos faiblesses, Béni soit ton nom ! Ton amour est notre espérance, Ta bonté nous rend l'innocence, De toi seul nous vient la lumière : Béni soit ton nom !
Dieu très saint qui nous libères, Béni soit ton nom ! Dieu fidèle en tes promesses, Béni soit ton nom ! Ton Église adore en silence Et proclame la délivrance, De nos cœurs monte une prière : Béni soit ton nom ! » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, tandis que Jésus parlait aux disciples de Jean le Baptiste, voilà qu’un notable s’approcha. Il se prosternait devant lui en disant : « Ma fille est morte à l’instant ; mais viens lui imposer la main, et elle vivra. » Jésus se leva et le suivit, ainsi que ses disciples. Et voici qu’une femme souffrant d’hémorragies depuis douze ans s’approcha par derrière et toucha la frange de son vêtement. Car elle se disait en elle-même : « Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée. » Jésus se retourna et, la voyant, lui dit : « Confiance, ma fille ! Ta foi t’a sauvée. » Et, à l’heure même, la femme fut sauvée. Jésus, arrivé à la maison du notable, vit les joueurs de flûte et la foule qui s’agitait bruyamment. Il dit alors : « Retirez-vous. La jeune fille n’est pas morte : elle dort. » Mais on se moquait de lui. Quand la foule fut mise dehors, il entra, lui saisit la main, et la jeune fille se leva. Et la nouvelle se répandit dans toute la région » Matthieu 9
Dieu qui ne cesses de créer l’univers, tu as voulu associer l’homme à ton ouvrage ; regarde le travail que nous avons à faire : qu’il nous permette de gagner notre vie, qu’il soit utile à ceux dont nous avons la charge et serve à l’avènement de ton Royaume. Amen.
Mardi 8 juillet – Bhx Eugène III (Pape cistercien)
« Dieu de silence, tu appelles Dans les pages du Livre. Les mots de vie nous redisent De quel amour tu nous aimes.
Qui peut comprendre ta parole S'il n'est prêt à répondre ? Fais que la source d’eau vive Nous fortifie de sa grâce.
Toi qui sans cesse te révèles, Aujourd’hui tu t’approches. Que l'Esprit donne à l'Eglise De proclamer ta louange !
Monte vers toi l'action de grâce Dont tressaille ton Verbe : C’est lui qui ouvre le Livre Où resplendit sa présence » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
«« En ce temps-là, voici qu’on présenta à Jésus un possédé qui était sourd-muet. Lorsque le démon eut été expulsé, le sourd-muet se mit à parler. Les foules furent dans l’admiration, et elles disaient : « Jamais rien de pareil ne s’est vu en Israël ! » Mais les pharisiens disaient : « C’est par le chef des démons qu’il expulse les démons. » Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant l’Évangile du Royaume et guérissant toute maladie et toute infirmité. Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger. Il dit alors à ses disciples : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson » Matthieu 9 »
Que ta grâce inspire notre action, Seigneur, et la soutienne jusqu'au bout, pour que toutes nos activités prennent leur source en toi et reçoivent de toi leur achèvement. Amen
Mercredi 9 juillet
« O Créateur, Père, Tu nous as fait pour ton bonheur. Nous chantons l'exode Vers le jour nouveau, Et l'univers prend part au chant De ton peuple en fête.
Tu as créé l'homme Pour qu’il ressemble au Premier né : Nous chantons ta grâce Qui demeure en nous Et l'univers prend part au chant De ton Fils unique.
Tu as sauvé l'homme Par la Passion du Serviteur. Nous chantons ton œuvre Dans le jour nouveau, Et l'univers prend part au chant Du matin de Pâques » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus appela ses douze disciples et leur donna le pouvoir d’expulser les esprits impurs et de guérir toute maladie et toute infirmité. Voici les noms des douze Apôtres : le premier, Simon, nommé Pierre ; André son frère ; Jacques, fils de Zébédée, et Jean son frère ; Philippe et Barthélemy ; Thomas et Matthieu le publicain ; Jacques, fils d’Alphée, et Thaddée ; Simon le Zélote et Judas l’Iscariote, celui-là même qui le livra. Ces douze, Jésus les envoya en mission avec les instructions suivantes : « Ne prenez pas le chemin qui mène vers les nations païennes et n’entrez dans aucune ville des Samaritains. Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël. Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche » Matthieu 10
Seigneur, tu ouvres à ceux qui t’aiment les richesses de ton Esprit Saint, et tu fais grandir en eux ta propre vie en leur donnant part au corps de ton Fils ; aide-les à se comporter dans le monde en enfants de Dieu appelés à la liberté : qu’ils répondent par la sainteté de leur vie à la mission prophétique de l’Église. Amen.
Jeudi 10 juillet
« De l’infini des cieux, Dieu ne s’est rien gardé. Dieu pauvre, Dieu prodigue, Il a livré le monde Au bon plaisir de l’homme, Il a offert sa grâce Sans rien en réserver.
Quand fut donné le Fils, Dieu ne s’est rien gardé. Dieu proche, Dieu très humble, Il s’est remis lui-même Entre les mains des hommes, Lui qui était la grâce En toute vérité.
En nous donnant l’Esprit, Dieu ne s’est rien gardé. Dieu libre, Dieu intime, Il met la vie divine Au plus humain de l’homme, Il fait germer sa grâce Dans notre liberté.
Viens dépouiller nos cœurs, Toi qui as tout donné. Dieu simple, Dieu sans ombres, Que ton amour délivre Ceux que des riens captivent, Pour qu’ils te rendent grâce, Ceux que tu as aimés » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, expulsez les démons. Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement. Ne vous procurez ni or ni argent, ni monnaie de cuivre à mettre dans vos ceintures, ni sac pour la route, ni tunique de rechange, ni sandales, ni bâton. L’ouvrier, en effet, mérite sa nourriture. Dans chaque ville ou village où vous entrerez, informez-vous pour savoir qui est digne de vous accueillir, et restez là jusqu’à votre départ. En entrant dans la maison, saluez ceux qui l’habitent. Si cette maison en est digne, que votre paix vienne sur elle. Si elle n’en est pas digne, que votre paix retourne vers vous. Si l’on ne vous accueille pas et si l’on n’écoute pas vos paroles, sortez de cette maison ou de cette ville, et secouez la poussière de vos pieds. Amen, je vous le dis : au jour du Jugement, le pays de Sodome et de Gomorrhe sera traité moins sévèrement que cette ville » Matthieu 10
Nous te prions, Seigneur, toi qui es la vraie lumière et le créateur de la lumière : garde-nous attentifs à ta loi pour que nous vivions dans ta clarté. Amen.
Vendredi 11 juillet – St Benoît
« Vivre à Dieu seul Et se tenir en sa présence, Tout quitter pour atteindre la paix, Choisir le silence Pour saisir la Parole, Pour être ce disciple aux aguets D'un mot, d'un ordre…
Fuir au désert, Mais rassembler dans la louange, Consentir à toujours commencer, Traduire en patience Le désir du Royaume, Pouvoir être trahi sans cesser De croire aux hommes…
Voir l'univers À sa mesure véritable, L'univers comme un point lumineux, Léger grain de sable Que l'amour transfigure, Savoir que toute chose est en Dieu Précieuse et pure…
Craindre sans peur, Dans l'abandon de tout son être, N'avoir rien de plus cher que le Christ, Servir le seul Maître Dont le joug rende libre : Ainsi, dans la douceur de l'Esprit, Benoît se livre» Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« Les Apôtres en arrivèrent à se quereller : lequel d’entre eux, à leur avis, était le plus grand ? Mais il leur dit : « Les rois des nations les commandent en maîtres, et ceux qui exercent le pouvoir sur elles se font appeler bienfaiteurs. Pour vous, rien de tel ! Au contraire, que le plus grand d’entre vous devienne comme le plus jeune, et le chef, comme celui qui sert. Quel est en effet le plus grand : celui qui est à table, ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Eh bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert » Luc 22
Dieu qui as fait de saint Benoît un maître spirituel pour ceux qui apprennent à te servir, permets, nous t’en prions, que sans rien préférer à ton amour, nous avancions d'un cœur libre sur les chemins de tes commandements. Amen.
Samedi 12 juillet – Bhse Vierge Marie
« Son nom était Marie. Elle était L’espoir d’une semence Et le fruit d’une attente Que son Dieu avait bénie. Elle était Plus sainte que le Temple, Plus chargée de louange Que les psaumes de David.
Qui savait Sa place dans l’alliance, A l’orée d’une enfance Qu’aucune ombre ne ternit ? Qui savait L’élan de son offrande Et sa joie jaillissante Sous le souffle de l’Esprit ?
Dieu voulait Que vive en sa présence Sa petite servante, Son amour l’avait choisie. Il ferait Germer dans le silence Sa Parole vivante, Le Sauveur, le fils de Marie » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Le disciple n’est pas au-dessus de son maître, ni le serviteur au-dessus de son seigneur. Il suffit que le disciple soit comme son maître, et le serviteur, comme son seigneur. Si les gens ont traité de Béelzéboul le maître de maison, ce sera bien pire pour ceux de sa maison. Ne craignez donc pas ces gens-là ; rien n’est voilé qui ne sera dévoilé, rien n’est caché qui ne sera connu. Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le en pleine lumière ; ce que vous entendez au creux de l’oreille, proclamez-le sur les toits. Ne craignez pas ceux qui tuent le corps sans pouvoir tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne l’âme aussi bien que le corps. Deux moineaux ne sont-ils pas vendus pour un sou ? Or, pas un seul ne tombe à terre sans que votre Père le veuille. Quant à vous, même les cheveux de votre tête sont tous comptés. Soyez donc sans crainte : vous valez bien plus qu’une multitude de moineaux. Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, moi aussi je me déclarerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux. Mais celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux cieux » Matthieu 10
Accorde à tes serviteurs, Dieu très bon, de posséder la santé de l’âme et du corps, et, par la glorieuse intercession de la sainte Vierge Marie, d’être libérés des tristesses de ce monde, et de goûter les joies de l’éternité. Amen.
Dimanche 13 juillet – 15ème T. O.
« N’allons plus nous dérobant À l’Esprit qui régénère : Le Seigneur est ressuscité ! Un sang neuf coule aux artères Du corps entier. La nuit du temps Se change en lumière : L’homme était mort, il est vivant.
N’allons plus à contre-voie De Celui qui nous entraîne : Le Seigneur est ressuscité ! Dans sa chair monte, soudaine, L’éternité. Il rend leur poids Aux jours, aux semaines, Les achemine vers la joie.
N’allons plus sans feu ni lieu Quand Jésus nous accompagne : Le Seigneur est ressuscité ! Le voici pain sur la table Des baptisés. Présent de Dieu Offert en partage : Christ aujourd’hui ouvre nos yeux.
Nous irons portant plus haut Notre foi dans la victoire : Le Seigneur est ressuscité ! L’univers chante la gloire Des rachetés. Le feu et l’eau Emportent l’histoire, Dieu nous appelle avec l’Agneau » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, un docteur de la Loi se leva et mit Jésus à l’épreuve en disant : « Maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? » Jésus lui demanda : « Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit ? Et comment lis-tu ? » L’autre répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence, et ton prochain comme toi-même. » Jésus lui dit : « Tu as répondu correctement. Fais ainsi et tu vivras. » Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus : « Et qui est mon prochain ? » Jésus reprit la parole : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l’avoir dépouillé et roué de coups, s’en allèrent, le laissant à moitié mort. Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de l’autre côté. De même un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa de l’autre côté. Mais un Samaritain, qui était en route, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de compassion. Il s’approcha, et pansa ses blessures en y versant de l’huile et du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui. Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, et les donna à l’aubergiste, en lui disant : ‘Prends soin de lui ; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai.’ Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l’homme tombé aux mains des bandits ? » Le docteur de la Loi répondit : « Celui qui a fait preuve de pitié envers lui. » Jésus lui dit : « Va, et toi aussi, fais de même » Luc 10
Dieu qui montres aux égarés la lumière de ta vérité pour qu'ils puissent reprendre le bon chemin ; donne à tous ceux qui se déclarent chrétiens de rejeter ce qui est indigne de ce nom, et de rechercher ce qui lui fait honneur. Amen.
Lundi 14 juillet
« Le matin s'est levé Sur le monde en détresse. Prenons en Dieu notre jour ! Il vient habiter la souffrance : Qu'il entende aujourd'hui Notre cri !
Chaque temps est donné Pour mûrir la promesse. Prenons à Dieu notre jour ! Il vient soutenir l'espérance : Qu'il nous tourne aujourd'hui Vers la vie !
Bienheureux l'exilé Dont la soif est l'ivresse. Prenons à Dieu notre jour ! Il vient accomplir son alliance. Qu'il nous tienne aujourd'hui Dans l'Esprit ! » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre : je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive. Oui, je suis venu séparer l’homme de son père, la fille de sa mère, la belle-fille de sa belle-mère : on aura pour ennemis les gens de sa propre maison. Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi. Qui a trouvé sa vie la perdra ; qui a perdu sa vie à cause de moi la trouvera. Qui vous accueille m’accueille ; et qui m’accueille accueille Celui qui m’a envoyé. Qui accueille un prophète en sa qualité de prophète recevra une récompense de prophète ; qui accueille un homme juste en sa qualité de juste recevra une récompense de juste. Et celui qui donnera à boire, même un simple verre d’eau fraîche, à l’un de ces petits en sa qualité de disciple, amen, je vous le dis : non, il ne perdra pas sa récompense. » Lorsque Jésus eut terminé les instructions qu’il donnait à ses douze disciples, il partit de là pour enseigner et proclamer la Parole dans les villes du pays » Matthieu 10
Seigneur, Père très saint, tu as voulu que ton propre Fils soit la rançon de notre salut ; accorde-nous de vivre avec lui si bien que notre communion à ses souffrances nous fasse ressentir les effets de sa résurrection. Amen.
Mardi 15 juillet – St Bonaventure
« Ne crains pas, petit troupeau qui transhumes vers le Père, Jésus Christ te mène Par les hommes de son choix.
De l’orient à l’occident, Sans que rien ne les arrête, Sur les pas du Maître Ils rassemblent les brebis.
Les amis du Bon Berger Ne sont pas des mercenaires: Nuit et jour ils veillent Et combattent l’Ennemi.
L’Esprit Saint les a remplis De la force des Apôtres Et leur voix t’exhorte A marcher sans défaillir.
Dieu te donne par leurs mains Le ferment de l’Évangile Et le Pain de vie: Tu deviens le Corps du Christ.
Le Seigneur passe avec toi Dans l’exode vers le Père, Son amour te mène, Ne crains pas petit troupeau » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus se mit à faire des reproches aux villes où avaient eu lieu la plupart de ses miracles, parce qu’elles ne s’étaient pas converties : « Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, ces villes, autrefois, se seraient converties, sous le sac et la cendre. Aussi, je vous le déclare : au jour du Jugement, Tyr et Sidon seront traitées moins sévèrement que vous. Et toi, Capharnaüm, seras-tu donc élevée jusqu’au ciel ? Non, tu descendras jusqu’au séjour des morts ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez toi avaient eu lieu à Sodome, cette ville serait encore là aujourd’hui. Aussi, je vous le déclare : au jour du Jugement, le pays de Sodome sera traité moins sévèrement que toi » Matthieu 11
Accorde-nous, Dieu tout-puissant, tandis que nous célébrons l’anniversaire de saint Bonaventure, de mettre à profit les richesses de son enseignement, et de prendre en exemple sa brûlante charité. Amen.
Mercredi 16 juillet – N.D. du Mont-Carmel
« Vierge, tu es la terre sainte Où le Fils de Dieu prend ses délices Vers toi il s’élance, lui le Roi des rois : Tu es celle qu’il choisit.
Femme, surgie comme l’aurore, Le soleil levant est ta parure; Tu vas sur les traces de ton Bien-Aimé, Son regard t’a donné vie.
Sainte, tu fais la joie des anges, Fleur de paradis sur notre terre ! Ton parfum s’élève d’un jardin bien clos : Tu attires à toi l’Esprit.
Mère par qui vient l'espérance, Tu as mis au monde le Sauveur ; Ô vigne de grâce, tout immaculée, Donne-nous le Fruit de vie. Vierge, fierté de notre peuple, Tu t’es établie sur la montagne ; Obtiens-nous la force, quand vient le combat : Revêts-nous de Jésus Christ !
Femme, debout dans la lumière, Tu guides l’Église dans sa marche ; Sois-nous secourable, Reine du Carmel, Tant que dure notre nuit » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler » Matthieu 11
Que la prière maternelle de la Vierge Marie vienne à notre aide, Seigneur : accorde-nous, par sa protection, de parvenir à la montagne véritable qui est le Christ. Amen.
Jeudi 17 juillet
« Dieu très-haut qui fais merveille. Béni soit ton nom ! Dieu vivant qui fais largesse, Béni soit ton nom ! Comme au ciel t'adorent les anges Et sans fin te chantent louange Nous aussi prions sur la terre : Béni soit ton nom !
Dieu vainqueur de nos ténèbres, Béni soit ton nom ! Dieu penché sur nos faiblesses, Béni soit ton nom ! Ton amour est notre espérance, Ta bonté nous rend l'innocence, De toi seul nous vient la lumière : Béni soit ton nom !
Dieu très saint qui nous libères, Béni soit ton nom ! Dieu fidèle en tes promesses, Béni soit ton nom ! Ton Église adore en silence Et proclame la délivrance, De nos cœurs monte une prière : Béni soit ton nom ! » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme . Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger » Matthieu 11
Dieu qui ne cesses de créer l’univers, tu as voulu associer l’homme à ton ouvrage ; regarde le travail que nous avons à faire : qu’il nous permette de gagner notre vie, qu’il soit utile à ceux dont nous avons la charge et serve à l’avènement de ton Royaume. Amen.
Vendredi 18 juillet
« De l’infini des cieux, Dieu ne s’est rien gardé. Dieu pauvre, Dieu prodigue, Il a livré le monde Au bon plaisir de l’homme, Il a offert sa grâce Sans rien en réserver.
Quand fut donné le Fils, Dieu ne s’est rien gardé. Dieu proche, Dieu très humble, Il s’est remis lui-même Entre les mains des hommes, Lui qui était la grâce En toute vérité.
En nous donnant l’Esprit, Dieu ne s’est rien gardé. Dieu libre, Dieu intime, Il met la vie divine Au plus humain de l’homme, Il fait germer sa grâce Dans notre liberté.
Viens dépouiller nos cœurs, Toi qui as tout donné. Dieu simple, Dieu sans ombres, Que ton amour délivre Ceux que des riens captivent, Pour qu’ils te rendent grâce, Ceux que tu as aimés » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, un jour de sabbat, Jésus vint à passer à travers les champs de blé ; ses disciples eurent faim et ils se mirent à arracher des épis et à les manger. Voyant cela, les pharisiens lui dirent : « Voilà que tes disciples font ce qu’il n’est pas permis de faire le jour du sabbat ! » Mais il leur dit : « N’avez-vous pas lu ce que fit David, quand il eut faim, lui et ceux qui l’accompagnaient ? Il entra dans la maison de Dieu, et ils mangèrent les pains de l’offrande ; or, ni lui ni les autres n’avaient le droit d’en manger, mais seulement les prêtres. Ou bien encore, n’avez-vous pas lu dans la Loi que le jour du sabbat, les prêtres, dans le Temple, manquent au repos du sabbat sans commettre de faute ? Or, je vous le dis : il y a ici plus grand que le Temple. Si vous aviez compris ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice, vous n’auriez pas condamné ceux qui n’ont pas commis de faute. En effet, le Fils de l’homme est maître du sabbat » Matthieu 12
Nous te prions, Seigneur, toi qui es la vraie lumière et le créateur de la lumière : garde-nous attentifs à ta loi pour que nous vivions dans ta clarté. Amen.
Samedi 19 juillet
« En toi, Sainte Vierge Marie, S'éveille la source de la vie Bénie sois-tu, Arche d'alliance ! Du Père tu dis la présence.
En humble séjour tu enfantes Le Roi dont la gloire éclatante Se cache au regard des puissances. Du Père, tu dis l'innocence.
Tu veilles au repas de la noce. Qu'importe si l'heure est précoce ! Ta joie est toute obéissance. Du Père, tu dis l'abondance.
Ton cœur transpercé se rappelle Les mots du prophète fidèle. Au pied de la Croix Ta présence Du Père, tu dis la souffrance.
Marie que les anges couronnent, Sourire d'un Dieu qui pardonne, Allège le poids de l'offense. Du Père, dis-nous la clémence » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, une fois sortis de la synagogue, les pharisiens se réunirent en conseil contre Jésus pour voir comment le faire périr. Jésus, l’ayant appris, se retira de là ; beaucoup de gens le suivirent, et il les guérit tous. Mais il leur défendit vivement de parler de lui. Ainsi devait s’accomplir la parole prononcée par le prophète Isaïe : Voici mon serviteur que j’ai choisi, mon bien-aimé en qui je trouve mon bonheur. Je ferai reposer sur lui mon Esprit, aux nations il fera connaître le jugement. Il ne cherchera pas querelle, il ne criera pas, on n’entendra pas sa voix sur les places publiques. Il n’écrasera pas le roseau froissé, il n’éteindra pas la mèche qui faiblit, jusqu’à ce qu’il ait fait triompher le jugement. Les nations mettront en son nom leur espérance » Matthieu 12
Écoute-nous, Seigneur, et accorde-nous la paix profonde que nous te demandons. Ainsi en te cherchant tous les jours de notre vie, et soutenus par la prière de la Vierge Marie, nous parviendrons sans encombre jusqu’à toi. Amen.
Dimanche 20 juillet – 16ème T. O.
« Matin du monde Où Dieu rêva D'écrire pour les siècles l'unique poème : Prenant la mer Pour baptistère Il profère l'espace au vent de son haleine.
Matin du monde Où Dieu créa En élevant les yeux vers la nuit esseulée : Le pur éclat De son regard Fait éclore la terre à son humanité.
Matin du monde Où Dieu parla Et sa Parole prit la forme de ses doigts : Il nous pétrit Chair et esprit Homme et femme au pays de la première fois » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus entra dans un village. Une femme nommée Marthe le reçut. Elle avait une sœur appelée Marie qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Quant à Marthe, elle était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider. » Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée » Luc 10
Sois favorable à tes fidèles, Seigneur, et multiplie les dons de ta grâce : entretiens en eux la foi, l'espérance et la charité, pour qu'ils soient toujours attentifs à garder tes commandements. Amen.
Lundi 21 juillet
« Nul n'a jamais vu Dieu, Nul ne sait qu'il est Père, Mais Jésus nous l'a révélé Et l'homme apprend qu'il est aimé.
Nul ne connaît le Fils, Nul n'en sait le mystère, Mais Celui qui l'a engendré Partage aux humbles son secret
Nul ne connaît son cœur, Nul n'en sait la misère, Mais l'Esprit vient pour l'habiter, Combler enfin sa pauvreté.
Nul ne saurait unir Les enfants de la terre, Mais l'amour vient pour emporter Nos peurs au vent de liberté » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, quelques-uns des scribes et des pharisiens adressèrent la parole à Jésus : « Maître, nous voulons voir un signe venant de toi. » Il leur répondit : « Cette génération mauvaise et adultère réclame un signe, mais, en fait de signe, il ne lui sera donné que le signe du prophète Jonas. En effet, comme Jonas est resté dans le ventre du monstre marin trois jours et trois nuits, le Fils de l’homme restera de même au cœur de la terre trois jours et trois nuits. Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas. Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que cette génération, et elle la condamnera ; en effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon » Matthieu 12
Fais luire à nos yeux ta lumière, Seigneur, pour que nous marchions au chemin de ta loi sans aucun risque de nous égarer. Amen.
Mardi 22 juillet – Ste Marie Madeleine
« Après tant de dérives, Tant d'errance et de nuit, Me voici Aux pieds du Maître. Je ne crains plus Les vents contraires, J'ai trouvé l'amour.
L'amertume des larmes, Le parfum de grand prix, Sont le cri De tout mon être. J'ai tout perdu Hors la misère, Où descend l'amour.
Son regard me relève, Son pardon me guérit, Aujourd'hui Je peux renaître : Je suis connue Dans la lumière De l'unique amour » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« Après la mort de Jésus, le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin, alors qu'il fait encore sombre. Elle voit que la pierre a été enlevée du tombeau. Marie Madeleine restait là dehors, à pleurer devant le tombeau. Elle se penche vers l'intérieur, tout en larmes, et, à l'endroit où le corps de Jésus avait été déposé, elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l'un à la tête et l'autre aux pieds. Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé le Seigneur mon Maître, et je ne sais pas où on l'a mis. » Tout en disant cela, elle se retourne et aperçoit Jésus qui était là, mais elle ne savait pas que c'était Jésus. Jésus lui demande : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le gardien, elle lui répond : « Si c'est toi qui l'as emporté, dis-moi où tu l'as mis, et moi, j'irai le reprendre. » Jésus lui dit alors : « Marie ! » Elle se tourne vers lui et lui dit : « Rabbouni ! » ce qui veut dire : « Maître » dans la langue des Juifs. Jésus reprend : « Cesse de me tenir, je ne suis pas encore monté vers le Père. Va plutôt trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Marie Madeleine s'en va donc annoncer aux disciples : « J'ai vu le Seigneur, et voilà ce qu'il m'a dit » Jean 20
Seigneur notre Dieu, c'est à Marie Madeleine que ton Fils bien-aimé a confié la première annonce de la joie pascale ; accorde-nous, à sa prière et à son exemple, la grâce d'annoncer le Christ ressuscité et de le contempler un jour dans ta gloire. Amen.
Mercredi 23 juillet – Ste Brigitte
« Une lumière a brillé Sur les terres d’Occident, Un grand souffle a traversé Leur histoire. Dieu choisit tous les peuples, Ses paroles de vie Ensemencèrent l’Europe.
Pourquoi les champs sans moisson, Et la foi qui s’obscurcit ? Pourquoi tant de divisions Entre frères ? Jamais Dieu ne se lasse, Chaque jour est pour lui Un nouveau temps de semailles
Notre cœur reste captif Encombré de trop de biens, Mais les saints suivent le Christ, Les mains vides. Rien n’arrête leur marche, Rien n’entrave leur pas, Dieu les attend, ils se hâtent.
Sainte Brigitte a quitté Fils et filles de sa chair. Et devant le Crucifié, Elle est seule. La souffrance divine, La douleur de Marie, Dans tout son être s’impriment
Sa vie entière est marquée Par l’appel du Bien-Aimé. La passion de l’unité. Brûle en elle. Que le feu se répande ! Avec force et douceur, L’amour en croix le demande.
De l’occident à l’Orient Et du Nord jusqu’au midi Marchera vers le Vivant Un seul peuple. Dieu bénit tous les hommes ! Paix à ceux qui sont loin Et paix à ceux qui sont proches » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, comme Jésus parlait encore aux foules, voici que sa mère et ses frères se tenaient au-dehors, cherchant à lui parler. Quelqu’un lui dit : « Ta mère et tes frères sont là, dehors, qui cherchent à te parler. » Jésus lui répondit : « Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? » Puis, étendant la main vers ses disciples, il dit : « Voici ma mère et mes frères. Car celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère » Matthieu 12
Dieu qui as révélé à sainte Brigitte les secrets du ciel, quand elle méditait la passion de ton Fils. Fais que nous puissions nous aussi exulter de joie dans la révélation de ta gloire. Amen.
Jeudi 24 juillet - St Charbel Makhlouf
« Joie de ton pardon, Joie d'ouvrir nos cœurs A ta miséricorde ! Tu nous fais grâce Dieu saint, ô toi notre Père Heureux sommes-nous De croire à ton amour , Dieu saint, ô toi notre Père
Joie de pardonner Joie d'ouvrir son cœur A la miséricorde ! De proche en proche, Ta joie prendra sur la terre. Heureux sommes-nous De croire à ton amour , Ta joie prendra sur la terre.
Joie de croire en toi, Joie de témoigner De l'infinie tendresse. Christ au calvaire Prodigue à chacun ta grâce. Heureux sommes-nous De croire à ton amour, Le Christ à tous le prodigue.
Joie de partager, Joie d'ouvrir nos mains Et d'ouvrir nos demeures ! Pauvres et riches Deviennent un même peuple ! Heureux sommes-nous De croire à ton amour : Que tous ne soient qu'un seul peuple !
Joie de t'accueillir, Joie de te bénir Pour le don du plus pauvre ! O notre Père, C'est toi qui en fais l'offrande! Heureux sommes-nous De croire à ton amour, Caché dans le don du pauvre
Joie de ton Esprit, Joie comme le feu Victorieux de la cendre ! Joie de Dieu même Que nul ne pourra éteindre. Heureux sommes-nous De croire à ton amour , Ta joie qui pourra l'éteindre ? » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? » Il leur répondit : « À vous il est donné de connaître les mystères du royaume des Cieux, mais ce n’est pas donné à ceux-là. À celui qui a, on donnera, et il sera dans l’abondance ; à celui qui n’a pas, on enlèvera même ce qu’il a. Si je leur parle en paraboles, c’est parce qu’ils regardent sans regarder, et qu’ils écoutent sans écouter ni comprendre. Ainsi s’accomplit pour eux la prophétie d’Isaïe : Vous aurez beau écouter, vous ne comprendrez pas. Vous aurez beau regarder, vous ne verrez pas. Le cœur de ce peuple s’est alourdi : ils sont devenus durs d’oreille, ils se sont bouché les yeux, de peur que leurs yeux ne voient, que leurs oreilles n’entendent, que leur cœur ne comprenne, qu’ils ne se convertissent, – et moi, je les guérirai. Mais vous, heureux vos yeux puisqu’ils voient, et vos oreilles puisqu’elles entendent ! Amen, je vous le dis : beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu » Matthieu 13
Dieu qui nous as fait parvenir au début de ce jour, sauve-nous aujourd’hui par ta puissance : que nos cœurs ne s’abandonnent pas au péché mais que, par nos pensées, nos paroles et nos actes, nous cherchions la justice du Royaume. Amen.
Vendredi 25 juillet – St Jacques
« Vous tous, apôtres de Jésus, L’Esprit Saint vous emmène Par toute la terre; Entre vos mains, le dessein du Père, Sur vos lèvres, l’annonce du salut. La peur, un jour, vous dispersa, Mais l’Esprit qui libère Vous garde sans crainte: La prison même n’est point contrainte Ni silence qui brise votre voix.
Sans autre glaive que l’amour, Entraînez vers le Maître Toute âme captive; Hâtez sa course et qu’elle revive, En suivant la Parole, sans détour.
Par vous la force de la croix Fait tomber les murailles De nos forteresses; L’orgueil vaincu n’est plus que détresse, Un sentier de lumière s’y déploie.
Vous tous, témoins des premiers jours, Implorez pour vos frères L’Époux de l’Église: Nous entrerons dans la joie promise, En marchant jusqu’à l’aube à notre tour» Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« La mère de Jacques et de Jean, fils de Zébédée, s'approcha de Jésus avec ses fils et se prosterna pour lui faire une demande. Jésus lui dit : « Que veux-tu ? » Elle répondit : « Voilà mes deux fils : ordonne qu'ils siègent, l'un à ta droite et l'autre à ta gauche, dans ton Royaume. » Jésus répondit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire à la coupe que je vais boire ? » Ils lui dirent : « Nous le pouvons. » Il leur dit : « Ma coupe, vous y boirez ; quant à siéger à ma droite et à ma gauche, il ne m'appartient pas de l'accorder ; il y a ceux pour qui ces places sont préparées par mon Père. » Les dix autres avaient entendu, et s'indignèrent contre les deux frères. Jésus les appela et leur dit : « Vous le savez : les chefs des nations païennes commandent en maîtres, et les grands font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi : celui qui veut devenir grand sera votre serviteur ; et celui qui veut être le premier sera votre esclave. Ainsi, le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude » Matthieu 20
Dieu tout-puissant, puisque saint Jacques fut le premier de tes Apôtres à offrir sa vie pour l'Évangile, accorde à ton Église de trouver dans son témoignage une force, et dans sa protection un appui. Amen.
Samedi 26 juillet – St Joachim et ste Anne
« Voici qu'un homme et une femme Pour toujours ont fait alliance, Et leur amour a engendré Une enfant bénie du Seigneur !
Dieu trouve en eux une demeure Où repose l’espérance. L’enfant qui naît de leur amour Fait jaillir son jour dans leur cœur.
Comme une fleur qui vient d’éclore, Une source vive et fraîche, Elle émerveille leur regard Et sans cesse éveille leur joie.
À eux le soin de lui transmettre La Parole et la Promesse, Les exigences de la Loi, La beauté des mots de David !
Les jours obscurs ont leur lumière, Elle apprit à la connaître, À rendre grâce pour le don D’un amour toujours aux aguets.
Qu’ont-ils connu de son mystère ? Des fiançailles ? Du Message ? Un âge vient, un âge part… Le silence couvre leur vie.
Mais le Messie naît de leur fille, Et leur sang coule en ses veines ! Aïeuls bénis de notre Dieu, Nul amour ne fut plus fécond !
Gloire à Jésus, le Fils de l’homme, Gloire au fruit de votre race, Et gloire aux pauvres d’Israël Qui ont préparé sa venue ! » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus proposa aux foules une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ. Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ; il sema de l’ivraie au milieu du blé et s’en alla. Quand la tige poussa et produisit l’épi, alors l’ivraie apparut aussi. Les serviteurs du maître vinrent lui dire : “Seigneur, n’est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ?” Il leur dit : “C’est un ennemi qui a fait cela.” Les serviteurs lui disent : “Veux-tu donc que nous allions l’enlever ?” Il répond : “Non, en enlevant l’ivraie, vous risquez d’arracher le blé en même temps. Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson ; et, au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Enlevez d’abord l’ivraie, liez-la en bottes pour la brûler ; quant au blé, ramassez-le pour le rentrer dans mon grenier » Matthieu 13
Seigneur, toi qui es le Dieu de nos Pères, tu as donné à sainte Anne et à saint Joachim de mettre au monde celle qui deviendrait la mère de ton Fils ; accorde-nous, à leur commune prière, le salut que tu as promis à ton peuple. Amen.
Dimanche 27 juillet – 17ème T. O.
« Il monte, le jour, comme un feu, Il embrase le ciel et la terre. Depuis l’aube originelle, Le Verbe est toute joie devant l’œuvre de Dieu. De son cœur un chant s’élève : « Je te rends grâce, ô Père ».
Il sort, le vivant, du tombeau, Il dissipe la nuit de tristesse Répandue sur le Calvaire. La chair qui fut meurtrie a surgi de nouveau, Elle exulte d’allégresse : « Je te rends grâce, ô Père ».
L’époux au matin resplendit Pour les noces du ciel à la terre, Revêtue de sa lumière. Une hymne silencieuse en réponse jaillit, C’est l’Esprit qui s’émerveille : « Je te rends grâce, ô Père ».
À ceux qu’il unit à présent, Comme signe d’alliance éternelle, Jésus donne son corps même. Avec le Premier-né, en un geste d’enfant, L’Église offre sa prière : Nous te rendons toute grâce, ô Père » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« Il arriva que Jésus, en un certain lieu, était en prière. Quand il eut terminé, un de ses disciples lui demanda : « Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean le Baptiste, lui aussi, l’a appris à ses disciples. » Il leur répondit : « Quand vous priez, dites : ‘Père, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne. Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes, nous pardonnons aussi à tous ceux qui ont des torts envers nous. Et ne nous laisse pas entrer en tentation. » Jésus leur dit encore : « Imaginez que l’un de vous ait un ami et aille le trouver au milieu de la nuit pour lui demander : ‘Mon ami, prête-moi trois pains, car un de mes amis est arrivé de voyage chez moi, et je n’ai rien à lui offrir.’ Et si, de l’intérieur, l’autre lui répond : ‘Ne viens pas m’importuner ! La porte est déjà fermée ; mes enfants et moi, nous sommes couchés. Je ne puis pas me lever pour te donner quelque chose’. Eh bien ! je vous le dis : même s’il ne se lève pas pour donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu’il lui faut. Moi, je vous dis : Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira. En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira. Quel père parmi vous, quand son fils lui demande un poisson, lui donnera un serpent au lieu du poisson ? ou lui donnera un scorpion quand il demande un œuf ? Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! » Luc 11
Tu protèges, Seigneur, ceux qui comptent sur toi ; sans toi rien n'est fort et rien n'est saint : multiplie pour nous les gestes de miséricorde afin que, sous ta conduite, en faisant un bon usage des biens qui passent, nous puissions déjà nous attacher à ceux qui demeurent. Amen.
Lundi 28 juillet
« Ce jour de chaque jour, Qu'il nous vienne, Seigneur, Comme un fruit de l'amour.
Et voici que le temps N'a plus même saveur : Il mûrit notre enfance En promesse intérieure
Ce jour de chaque jour, Qui l'accueille, Seigneur, Devient hôte à son tour.
Et voici que le temps N'a plus même couleur : L'arc-en-ciel de l'alliance Illumine nos heures
Ce jour de chaque jour Nous emporte, Seigneur, Comme un flot sans retour
Et voici que le temps N'a plus même rumeur Une source nous hante, En silence elle affleure.
Ce jour de chaque jour, Nous le portons, Seigneur, Jusqu'au seuil de ton Jour.
Et voici que le temps N'a plus même épaisseur : Faudrait-il dans l'attente Établir sa demeure ? » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus proposa aux foules une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable à une graine de moutarde qu’un homme a prise et qu’il a semée dans son champ. C’est la plus petite de toutes les semences, mais, quand elle a poussé, elle dépasse les autres plantes potagères et devient un arbre, si bien que les oiseaux du ciel viennent et font leurs nids dans ses branches. » Il leur dit une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable au levain qu’une femme a pris et qu’elle a enfoui dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. » Tout cela, Jésus le dit aux foules en paraboles, et il ne leur disait rien sans parabole, accomplissant ainsi la parole du prophète : J’ouvrirai la bouche pour des paraboles, je publierai ce qui fut caché depuis la fondation du monde » Matthieu 13
Seigneur, répands ta lumière dans nos esprits, pour que nous soyons toujours fidèles à te servir, puisque c’est toi qui nous as créé dans ta sagesse et qui nous diriges avec amour. Amen.
Mardi 29 juillet – Sts Marthe, Marie & Lazare
« Dès que monte le jour, ô Jésus, Tu sors proclamer la Bonne Nouvelle. En chemin, tu purifies le lépreux. Aux pécheurs, tu remets leur dette. Mais quand vient le soir, où reposes-tu ?
Une lampe est toujours allumée Chez Marthe et Marie, les sœurs de Lazare. Tu peux prendre en ce logis ton repos. Le dîner, Marthe le prépare ; Elle a grand souci de sa maisonnée.
Mais ton lieu de repos, c’est un cœur Qui à ta parole s’ouvre et s’éveille. Et Marie se tient assise à tes pieds. Le parfum qu’un soir elle verse Sera mémorial par sa bonne odeur.
Tu annonces aux deux sœurs : « Moi, je suis La résurrection, la vie éternelle. » Elles croient que tu es bien le Messie. Le mort vient lorsque tu l’appelles : Sortant du tombeau, Lazare obéit !
Viens en nous maintenant, ô Jésus, Viens te reposer, ton peuple t’appelle. Ta présence est une fête pour nous. Écoutant ce que tu enseignes, Nous proclamerons : Tu es le salut ! » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« Beaucoup de Juifs étaient venus réconforter Marthe et Marie au sujet de leur frère. Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison. Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais maintenant encore, je le sais, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. » Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. » Marthe reprit : « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. » Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » Elle répondit : « Oui, Seigneur, je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient ans le monde » Jean 11
Dieu éternel et tout-puissant, puisque ton Fils acceptait l'hospitalité que sainte Marthe lui offrait dans sa maison, apprends-nous, à son exemple, à servir le Christ en chacun de nos frères pour que tu nous reçoives dans la demeure des cieux. Amen.
Mercredi 30 juillet
« Guetteur de l'aube, À l’affût de Dieu, Sais-tu Qu'il guette au plus noir de toi Une aurore ?
Chercheur d'eau vive, Pèlerin de Dieu, Sais-tu Qu'il cherche au plus dur de toi Une source ?
Mendiant sans force, Mains tendues vers Dieu, Sais-tu Qu'il aime au plus creux de toi La faiblesse ?
Voleur de grâce, Affamé de Dieu, Sais-tu Qu'il met au plus fou de toi Le partage ?
Joueur de flûte, Amoureux de Dieu, Sais-tu Qu'il est au plus sien de toi La prière ? » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Le royaume des Cieux est comparable à un trésor caché dans un champ ; l'homme qui l'a découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre tout ce qu'il possède, et il achète ce champ. Ou encore : Le royaume des Cieux est comparable à un négociant qui recherche des perles fines. Ayant trouvé une perle de grande valeur, il va vendre tout ce qu'il possède, et il achète la perle » Matthieu 13
Tu as voulu, Seigneur, qu’en recevant, ta grâce nous devenions des fils de lumière ; ne permets pas que l’erreur nous plonge dans la nuit, mais accorde-nous d’être toujours rayonnants de ta vérité. Amen.
Jeudi 31 juillet – St Ignace de Loyola
« Servir mon Seigneur, Ne vivre que pour lui Et tout offrir Pour sa plus haute gloire.
Remettre au Christ Ma volonté, Mon cœur et mes désirs ; Qu’il soit le Maître De ma liberté.
Donner au Christ Toute ma vie, Sans peur et sans compter ; Je ne désire Que son seul amour !
Laisser le Christ Me sanctifier, En Lui, trouver ma joie ; Lui seul possède Ce qu’il ma donné.
Puiser en Christ, À tout instant, La force du combat ; Et dans sa grâce Tracer mon chemin.
Servir mon Seigneur, Ne vivre que pour lui Et tout offrir Pour sa plus haute gloire » Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Le royaume des Cieux est encore comparable à un filet que l’on jette dans la mer, et qui ramène toutes sortes de poissons. Quand il est plein, on le tire sur le rivage, on s’assied, on ramasse dans des paniers ce qui est bon, et on rejette ce qui ne vaut rien. Ainsi en sera-t-il à la fin du monde : les anges sortiront pour séparer les méchants du milieu des justes et les jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. » « Avez-vous compris tout cela ? » Ils lui répondent : « Oui ». Jésus ajouta : « C’est pourquoi tout scribe devenu disciple du royaume des Cieux est comparable à un maître de maison qui tire de son trésor du neuf et de l’ancien. » Lorsque Jésus eut terminé ces paraboles, il s’éloigna de là » Matthieu 13
Pour ta plus grande gloire, Seigneur, tu as suscité dans ton Eglise saint Ignace de Loyola : permets qu’avec son aide et à son exemple, après avoir combattu sur la terre, nous partagions sa victoire dans le ciel. Amen.
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