Le mot de Mère Abbesse
Juin... Et déjà la fin du temps pascal, ce temps de joie et de reconnaissance. Mais ce mois est toujours riche des grandes solennités qui suivent la Pentecôte. Avec cette solennité, tout nous est révélé avec le don de l’Esprit qui nous fait entrer dans la compréhension des paroles de Jésus. L’Esprit nous fait nous souvenir de tout ce que Jésus nous a annoncé. Et les grands mystères de la foi nous sont alors offerts lors des fêtes de la Trinité, du Corps et du Sang du Christ et du Sacré-Cœur. Chacune a sa couleur et nous fait entrer toujours plus profondément dans le don de l’amour.
La Trinité… La Trinité est Une : nous ne croyons pas en trois dieux, mais en un seul Dieu en trois personnes : le Père, le Fils et l’Esprit Saint. Chacune des trois personnes est Dieu tout entier. Chacune des trois personnes n’existe qu’en union avec les deux autres dans une parfaite relation d’amour. Ainsi toute l’œuvre de Dieu est l’œuvre commune des trois personnes et toute notre vie de chrétiens est une communion avec chacune des trois personnes.
Les premiers siècles de l’Eglise n’ont pas connu cette solennité du Saint-Sacrement ou célébration du Corps et du Sang du Christ. Mais l’instauration de cette solennité nous invite à prendre conscience de ce qui se passe lorsque nous célébrons l’eucharistie, nous sommes, chacun et chacune, interrogés sur notre relation à l’Eucharistie. Ce sacrement, acte du Christ, par des paroles et des gestes nous rend présent à ce qu’il a accompli lors de son passage de ce monde à son Père. Eucharistie veut die : action de grâce. Par-là, nous disons notre reconnaissance pour tout ce que Dieu a fait pour nous et de ce qu’il continue de faire au jour le jour.
Le Sacré-Cœur… Dès le Moyen Âge et même dès l’Antiquité, les mystiques ont contemplé le côté ouvert de Jésus. Ce culte, totalement voué à l’amour de Dieu qui se sacrifie pour nous, est d’une importance véritablement indispensable pour notre foi et pour notre vie dans l’amour.
Qui accepte l’amour de Dieu intérieurement, est façonné par lui. L’amour de Dieu dont l’homme fait l’expérience est vécu par lui comme un « appel » auquel il doit répondre. Le regard tourné vers le Seigneur, qui « a pris nos infirmités et s’est chargé de nos maladies » (Mt 8, 17), nous aide à devenir plus attentifs à la souffrance et aux besoins des autres ».
Entrons dans la célébration de ces solennités et laissons l’amour de Dieu nous envahir.
Mère Marie Christine
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