Mardi 1er avril
« Accablés de tristesse et de fatigue,
Par milliers, nous marchons, foule anonyme,
Silencieux, nos cœurs d’hommes crient faim…
Le bonheur s’est enfui de nos cités.
Enfermés dans nos lourdes solitudes,
Par milliers nous peinons sans espérance,
verrons-nous apparaître dans nos brumes
Le soleil qui nous semble disparu ?
Aveuglés par des feux qui nous fascinent,
Par milliers, nous cherchons la vraie lumière…
Nous levons vers le ciel nos regards vides,
sans savoir que le Christ est parmi nous.
Voici l’heure où surgissent dans nos villes,
Par milliers, des brasiers de vie nouvelle :
Tous unis, redonnons la joie de vivre
A ceux-là qui ne savent plus aimer.
Bâtissons, la justice nous appelle
Par milliers, à combattre pour nos frères,
et demain, telle une œuvre qui s’achève,
Nous verrons la cité du Dieu vivant »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« À l’occasion d’une fête juive, Jésus monta à Jérusalem. Or, à Jérusalem, près de la porte des Brebis, il existe une piscine qu’on appelle en hébreu Bethzatha. Elle a cinq colonnades, sous lesquelles étaient couchés une foule de malades, aveugles, boiteux et impotents. Il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans. Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu’il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Veux-tu être guéri ? » Le malade lui répondit : « Seigneur, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l’eau bouillonne ; et pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. » Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. » Et aussitôt l’homme fut guéri. Il prit son brancard : il marchait ! Or, ce jour-là était un jour de sabbat. Les Juifs dirent donc à cet homme que Jésus avait remis sur pied : « C’est le sabbat ! Il ne t’est pas permis de porter ton brancard. » Il leur répliqua : « Celui qui m’a guéri, c’est lui qui m’a dit : “Prends ton brancard, et marche !” » Ils l’interrogèrent : « Quel est l’homme qui t’a dit : “Prends ton brancard, et marche” ? » Mais celui qui avait été rétabli ne savait pas qui c’était ; en effet, Jésus s’était éloigné, car il y avait foule à cet endroit. Plus tard, Jésus le retrouve dans le Temple et lui dit : « Te voilà guéri. Ne pèche plus, il pourrait t’arriver quelque chose de pire. » L’homme partit annoncer aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri. Et ceux-ci persécutaient Jésus parce qu’il avait fait cela le jour du sabbat »
Jean 5
Donne à tes fidèles, Seigneur, en ce temps de pénitence, une vraie générosité à te servir : qu’ils se disposent ainsi à recevoir dans un cœur purifié l’annonce du mystère pascal et à transmettre au monde la joyeuse nouvelle du salut. Amen.Mercredi 2 avril
« C'est lui qui ouvrira la mer
Sous les pas de son peuple,
Lui, le Fils de Dieu,
Le Fils de l'homme,
Jésus, notre Sauveur.
C'est lui dans la nuée de feu,
Qui fera notre route,
Lui, le Bien-aimé,
L'ami des hommes
Et notre Rédempteur.
Il marche vers son Dieu pour nous
Et nous prend dans sa Pâque ;
Lui agit en nous
Avec sa force
De Verbe créateur
Viendra sur l’univers l’Esprit
Qui rassemble et libère,
Souffle qui conduit
Et qui transforme
Un peuple de pécheurs »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, après avoir guéri le paralysé un jour de sabbat, Jésus déclara aux Juifs : « Mon Père est toujours à l’œuvre, et moi aussi, je suis à l’œuvre. » C’est pourquoi, de plus en plus, les Juifs cherchaient à le tuer, car non seulement il ne respectait pas le sabbat, mais encore il disait que Dieu était son propre Père, et il se faisait ainsi l’égal de Dieu. Jésus reprit donc la parole. Il leur déclarait : « Amen, amen, je vous le dis : le Fils ne peut rien faire de lui-même, il fait seulement ce qu’il voit faire par le Père ; ce que fait celui-ci, le Fils le fait pareillement. Car le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu’il fait. Il lui montrera des œuvres plus grandes encore, si bien que vous serez dans l’étonnement. Comme le Père, en effet, relève les morts et les fait vivre, ainsi le Fils, lui aussi, fait vivre qui il veut. Car le Père ne juge personne : il a donné au Fils tout pouvoir pour juger, afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui ne rend pas honneur au Fils ne rend pas non plus honneur au Père, qui l’a envoyé. Amen, amen, je vous le dis : qui écoute ma parole et croit en Celui qui m’a envoyé, obtient la vie éternelle et il échappe au jugement, car déjà il passe de la mort à la vie. Amen, amen, je vous le dis : l’heure vient – et c’est maintenant – où les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l’auront entendue vivront. Comme le Père, en effet, a la vie en lui-même, ainsi a-t-il donné au Fils d’avoir, lui aussi, la vie en lui-même ; et il lui a donné pouvoir d’exercer le jugement, parce qu’il est le Fils de l’homme. Ne soyez pas étonnés ; l’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa voix ; alors, ceux qui ont fait le bien sortiront pour ressusciter et vivre, ceux qui ont fait le mal, pour ressusciter et être jugés. Moi, je ne peux rien faire de moi-même ; je rends mon jugement d’après ce que j’entends, et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas à faire ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé »
Jean 5
Dieu qui réponds à la pénitence en récompensant les justes et en pardonnant aux pécheurs, prends pitié de nous, écoute-nous : que l’aveu de nos fautes nous obtienne la grâce de ton pardon. Amen.Jeudi 3 avril
« Ce Dieu qui ne veut se suffire
Pour l’homme
Se passionne.
Nul dessein
Hormis d’aller s’offrir
En partage au désir
Des humains.
Ce Dieu qui a tant à nous dire
Immole
Sa Parole.
La nuit vient :
L’Agneau seul pour subir
Le tourment des martyrs
Ne dit rien.
Ce Dieu qui ne veut pas proscrire
Pardonne
Tant d’opprobres.
Nul chemin
Hors celui de souffrir
En victime et mourir
Pour chacun.
Ce Dieu qui ne peut se dédire
Transforme
Nos vies mornes.
Le jour vient:
Jésus doit accomplir
La promesse à tenir
Au matin »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus disait aux Juifs : « Si c’est moi qui me rends témoignage, mon témoignage n’est pas vrai ; c’est un autre qui me rend témoignage, et je sais que le témoignage qu’il me rend est vrai. Vous avez envoyé une délégation auprès de Jean le Baptiste, et il a rendu témoignage à la vérité. Moi, ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage, mais je parle ainsi pour que vous soyez sauvés. Jean était la lampe qui brûle et qui brille, et vous avez voulu vous réjouir un moment à sa lumière. Mais j’ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean : ce sont les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir ; les œuvres mêmes que je fais témoignent que le Père m’a envoyé. Et le Père qui m’a envoyé, lui, m’a rendu témoignage. Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez jamais vu sa face, et vous ne laissez pas sa parole demeurer en vous, puisque vous ne croyez pas en celui que le Père a envoyé. Vous scrutez les Écritures parce que vous pensez y trouver la vie éternelle ; or, ce sont les Écritures qui me rendent témoignage, et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie ! La gloire, je ne la reçois pas des hommes ; d’ailleurs je vous connais : vous n’avez pas en vous l’amour de Dieu. Moi, je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; qu’un autre vienne en son propre nom, celui-là, vous le recevrez ! Comment pourriez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique ? Ne pensez pas que c’est moi qui vous accuserai devant le Père. Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance. Si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, car c’est à mon sujet qu’il a écrit. Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paroles ? »
Jean 5
Nous t’adressons, Seigneur, cette humble prière : que tes serviteurs se purifient dans la pénitence et s’appliquent à faire ce qui est bon ; donne-leur de rester dociles à ta volonté et d’arriver sans encombre aux fêtes de Pâques. Amen.Vendredi 4 avril
« Chaque homme dans sa nuit
S'en va vers la lumière,
Et l'Agneau le devance,
Lui ouvrant le chemin.
Chaque homme dans sa nuit
S'en va vers la lumière,
Mais dans l’ombre il ignore
Qu’il est proche du jour.
Chaque homme dans sa nuit
S'en va vers la lumière,
Les ténèbres s’entrouvrent
Sous le feu du pardon.
Chaque homme dans sa nuit
S'en va vers la lumière,
Mais sait-il qu’une foule
Est en marche avec lui ?
Chaque homme dans sa nuit
S'en va vers la lumière,
Et déjà il reflète
Le visage de Dieu »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus parcourait la Galilée : il ne voulait pas parcourir la Judée car les Juifs cherchaient à le tuer. La fête juive des Tentes était proche. Lorsque ses frères furent montés à Jérusalem pour la fête, il y monta lui aussi, non pas ostensiblement, mais en secret. On était déjà au milieu de la semaine de la fête quand Jésus monta au Temple ; et là il enseignait. Quelques habitants de Jérusalem disaient alors : « N’est-ce pas celui qu’on cherche à tuer ? Le voilà qui parle ouvertement, et personne ne lui dit rien ! Nos chefs auraient-ils vraiment reconnu que c’est lui le Christ ? Mais lui, nous savons d’où il est. Or, le Christ, quand il viendra, personne ne saura d’où il est. » Jésus, qui enseignait dans le Temple, s’écria : « Vous me connaissez ? Et vous savez d’où je suis ? Je ne suis pas venu de moi-même : mais il est véridique, Celui qui m’a envoyé, lui que vous ne connaissez pas. Moi, je le connais parce que je viens d’auprès de lui, et c’est lui qui m’a envoyé. » On cherchait à l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui parce que son heure n’était pas encore venue »Jean7
Tu as préparé, Seigneur, pour nous qui sommes faibles, les secours dont nous avons besoin ; donne-nous d’accueillir avec joie notre relèvement et d’en témoigner par la fidélité de notre vie.. Amen.Samedi 5 avril
« Consentir à l'absence
Comme on se rend à la fête,
Traverser la souffrance
Comme on rejoint qui vous aime.
Contempler l'invisible
Comme on apprend un visage,
Espérer l'impossible
Comme on attend un message.
Écouter le silence
Comme on déchiffre un oracle,
Accueillir l'impuissance
Comme on reçoit un miracle.
Regarder sa faiblesse
Comme on découvre une étoile,
Déployer la tristesse
Comme on envergue une voile.
Présenter ses mains vides
Comme on élève une coupe,
Marcher en terre aride
Comme on approche une source »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus enseignait au temple de Jérusalem. Dans la foule, on avait entendu ses paroles, et les uns disaient : « C’est vraiment lui, le Prophète annoncé ! » D’autres disaient : « C’est lui le Christ ! » Mais d’autres encore demandaient : « Le Christ peut-il venir de Galilée ? L’Écriture ne dit-elle pas que c’est de la descendance de David et de Bethléem, le village de David, que vient le Christ ? » C’est ainsi que la foule se divisa à cause de lui. Quelques-uns d’entre eux voulaient l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui. Les gardes revinrent auprès des grands prêtres et des pharisiens, qui leur demandèrent : « Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? » Les gardes répondirent : « Jamais un homme n’a parlé de la sorte ! » Les pharisiens leur répliquèrent : « Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ? Parmi les chefs du peuple et les pharisiens, y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ? Quant à cette foule qui ne sait rien de la Loi, ce sont des maudits ! » Nicodème, l’un d’entre eux, celui qui était allé précédemment trouver Jésus, leur dit : « Notre Loi permet-elle de juger un homme sans l’entendre d’abord pour savoir ce qu’il a fait ? » Ils lui répondirent : « Serais-tu, toi aussi, de Galilée ? Cherche bien, et tu verras que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée ! » Puis ils s’en allèrent chacun chez soi »
Jean 7
Sans toi, Seigneur, il nous est impossible de te plaire : dans la tendresse que tu nous portes, guide-nous, dirige nos cœurs. Amen.Dimanche 6 avril – 5ème carême
« Habitant du désert,
A l’heure du combat
Résiste au Menteur.
Ferme ton oreille à ses ruses
Et avance au nom de Jésus :
Le pain de sa Pâque
T’est offert.
Au sommet du Tabor,
Découvre le secret
Du Fils bien-aimé.
Vois comme il rayonne de gloire,
C’est en lui que Dieu met sa joie.
Lui seul nous libère
De la mort.
Comme Dieu sois patient
Et crois aux fruits nouveaux
Promis au labeur.
L’arbre étend au loin ses racines
Pour puiser la sève de vie :
Viendra la récolte
En son temps.
Toi, l’enfant vagabond
Ne cherche plus les mots
A dire au retour.
Dieu vient au-devant du Prodigue
Et lui rend sa place de fils.
Plus grand que la faute
Le pardon !
Qui pourrait face au Christ
Brûler d’un zèle amer
Au nom de la Loi ?
Nul n’est sans péché mais le Juste
Veut offrir à tous le salut :
En lui la lumière
De la vie.
Il est proche le Jour
Où Dieu rassemblera
Ses fils dispersés.
Jour du Christ où passe le peuple
Baptisé dans l’eau et le feu :
O jour de victoire
Pour l’amour ! »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus s’en alla au mont des Oliviers. Dès l’aurore, il retourna au Temple. Comme tout le peuple venait à lui, il s’assit et se mit à enseigner. Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu’on avait surprise en situation d’adultère. Ils la mettent au milieu, et disent à Jésus : « Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, que dis-tu ? » Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus s’était baissé et, du doigt, il écrivait sur la terre. Comme on persistait à l’interroger, il se redressa et leur dit : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. » Il se baissa de nouveau et il écrivait sur la terre. Eux, après avoir entendu cela, s’en allaient un par un, en commençant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la femme toujours là au milieu. Il se redressa et lui demanda : « Femme, où sont-ils donc ? Personne ne t’a condamnée ? » Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus »
Jean 8
Que ta grâce nous obtienne, Seigneur, d’imiter avec joie la charité du Christ qui a donné sa vie par amour pour le monde. Amen.Lundi 7 avril
« Dans la cité terrestre,
Nous avons marché tout le jour, Seigneur.
Nos oreilles sont emplies de sa rumeur,
Et notre cœur,
Nous l’avons répandu comme une eau morte
Où le ciel ne se reflète plus.
Sur cette terre ingrate,
À notre rencontre, tu viens, Jésus.
Tu te fais le serviteur du fils perdu,
Nous t’avons vu :
Tu n’as plus ni beauté ni apparence
Attirant notre regard vers toi.
Autour de toi en frères,
Nous nous retrouvons à la fin du jour.
Le regret de nos péchés pèse sur nous.
Mais ton amour
Plus brûlant que la honte nous pardonne,
Notre faute se transforme en joie.
Dans la cité céleste,
Tu nous mèneras vers ton jour, Seigneur.
Nous serons émerveillés de ta splendeur,
Et notre cœur
Bondira devant toi comme une eau vive
Où ta gloire se reflètera »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus disait aux pharisiens : « Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie. » Les pharisiens lui dirent alors : « Tu te rends témoignage à toi-même, ce n’est donc pas un vrai témoignage. » Jésus leur répondit : « Oui, moi, je me rends témoignage à moi-même, et pourtant mon témoignage est vrai, car je sais d’où je suis venu, et où je vais ; mais vous, vous ne savez ni d’où je viens, ni où je vais. Vous, vous jugez de façon purement humaine. Moi, je ne juge personne. Et, s’il m’arrive de juger, mon jugement est vrai parce que je ne suis pas seul : j’ai avec moi le Père, qui m’a envoyé. Or, il est écrit dans votre Loi que, s’il y a deux témoins, c’est un vrai témoignage. Moi, je suis à moi-même mon propre témoin, et le Père, qui m’a envoyé, témoigne aussi pour moi. » Les pharisiens lui disaient : « Où est-il, ton père ? » Jésus répondit : « Vous ne connaissez ni moi ni mon Père ; si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. » Il prononça ces paroles alors qu’il enseignait dans le Temple, à la salle du Trésor. Et personne ne l’arrêta, parce que son heure n’était pas encore venue »
Jean 8
Dieu qui nous combles de bénédiction par la richesse infinie de ta grâce, fais-nous quitter ce qui ne peut que vieillir, fais-nous entrer dans ce qui est nouveau, et nous serons préparés à la gloire du Royaume. Amen.Mardi 8 avril
« Dieu du Prophète Élie,
Dieu vivant,
Ta Parole
Nous a nourris dans le désert
Comme un pain,
Et nous poursuivons notre marche.
Dieu du Prophète Élie,
Dieu vivant,
Ta Promesse,
Tu l’as remise entre nos mains
Comme un feu,
Et nous gravissons la montagne.
Dieu du Prophète Élie,
Dieu vivant,
Ton visage,
Tu l’as voilé quand tu passais
Dans le vent,
Et nous avons su ta présence.
Père de Jésus Christ,
Dieu vivant,
Ton alliance
Pour toute chair s’est accomplie
Sur la croix,
Et nous renaissons de ton Souffle »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus disait aux Pharisiens : « Je m’en vais ; vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché. Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller. » Les Juifs disaient : « Veut-il donc se donner la mort, puisqu’il dit : “Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller” ? » Il leur répondit : « Vous, vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut. Vous, vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde. C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés. En effet, si vous ne croyez pas que moi, JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés. » Alors, ils lui demandaient : « Toi, qui es-tu ? » Jésus leur répondit : « Je n’ai pas cessé de vous le dire. À votre sujet, j’ai beaucoup à dire et à juger. D’ailleurs Celui qui m’a envoyé dit la vérité, et ce que j’ai entendu de lui, je le dis pour le monde. » Ils ne comprirent pas qu’il leur parlait du Père. Jésus leur déclara : « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS, et que je ne fais rien de moi-même ; ce que je dis là, je le dis comme le Père me l’a enseigné. Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. » Sur ces paroles de Jésus, beaucoup crurent en lui »
Jean 8
Seigneur, accorde-nous la grâce de persévérer dans ta volonté ; afin qu’au long des jours, le peuple dévoué à ton service augmente en nombre et grandisse en sainte. Amen.Mercredi 9 avril
« Dieu parfois vient parler aux hommes,
Dieu parfois ne dit rien;
Seigneur, réponds-nous
Quand survient le doute.
Dieu parfois est l’ami tout proche,
Dieu parfois reste loin;
Seigneur, soutiens-nous
Quand survient l’angoisse.
Dieu parfois nous remplit de force,
Dieu parfois semble mort;
Seigneur, défends-nous
Quand survient la chute.
Toi qui es l’avenir du monde,
Toi qui es son espoir,
Seigneur, aujourd’hui
Que ta paix survienne »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus disait à ceux des Juifs qui croyaient en lui : « Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. » Ils lui répliquèrent : « Nous sommes la descendance d’Abraham, et nous n’avons jamais été les esclaves de personne. Comment peux-tu dire : “Vous deviendrez libres” ? » Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : qui commet le péché est esclave du péché. L’esclave ne demeure pas pour toujours dans la maison ; le fils, lui, y demeure pour toujours. Si donc le Fils vous rend libres, réellement vous serez libres. Je sais bien que vous êtes la descendance d’Abraham, et pourtant vous cherchez à me tuer, parce que ma parole ne trouve pas sa place en vous. Je dis ce que moi, j’ai vu auprès de mon Père, et vous aussi, vous faites ce que vous avez entendu chez votre père. » Ils lui répliquèrent : « Notre père, c’est Abraham. » Jésus leur dit : « Si vous étiez les enfants d’Abraham, vous feriez les œuvres d’Abraham. Mais maintenant, vous cherchez à me tuer, moi, un homme qui vous ai dit la vérité que j’ai entendue de Dieu. Cela, Abraham ne l’a pas fait. Vous, vous faites les œuvres de votre père. » Ils lui dirent : « Nous ne sommes pas nés de la prostitution ! Nous n’avons qu’un seul Père : c’est Dieu. » Jésus leur dit : « Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car moi, c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens. Je ne suis pas venu de moi-même ; c’est lui qui m’a envoyé »Jean 8
Dieu très bon, éclaire le cœur de tes fidèles qui se purifient dans la pénitence ; toi qui nous as donné le goût de te servir, ne reste pas sourd à notre prière. Amen.Jeudi 10 avril
« Du silence de la foi
Naît un chant de vraie confiance.
La terre de nos cœurs
S'ouvre aux sillons d'Evangile ;
Sur elle brillera l'aube du salut.
Ta présence en nos déserts
Fortifie notre espérance.
L'appel dans la nuée
Porte déjà la louange :
Bientôt se lèvera le jour attendu.
Le mystère de ta Croix
Brille au cœur de la souffrance.
O Christ vainqueur du mal,
Tu t’es remis à ton Père :
Ton Souffle fait jaillir l'hymne de l'amour.
Notre exode se poursuit
Dans l’élan de ton offrande.
Seigneur ressuscité,
Tu as fait naître l'Eglise :
Ta Pâque la conduit vers le Jour de Dieu »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus disait aux Juifs : « Amen, amen, je vous le dis : si quelqu’un garde ma parole, jamais il ne verra la mort. » Les Juifs lui dirent : « Maintenant nous savons bien que tu as un démon. Abraham est mort, les prophètes aussi, et toi, tu dis : “Si quelqu’un garde ma parole, il ne connaîtra jamais la mort.” Es-tu donc plus grand que notre père Abraham ? Il est mort, et les prophètes aussi sont morts. Pour qui te prends-tu ? » Jésus répondit : « Si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien ; c’est mon Père qui me glorifie, lui dont vous dites : “Il est notre Dieu”, alors que vous ne le connaissez pas. Moi, je le connais et, si je dis que je ne le connais pas, je serai comme vous, un menteur. Mais je le connais, et sa parole, je la garde. Abraham votre père a exulté, sachant qu’il verrait mon Jour. Il l’a vu, et il s’est réjoui. » Les Juifs lui dirent alors : « Toi qui n’as pas encore cinquante ans, tu as vu Abraham ! » Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : avant qu’Abraham fût, moi, JE SUIS. » Alors ils ramassèrent des pierres pour les lui jeter. Mais Jésus, en se cachant, sortit du Temple »
Jean 8
Sois attentif à nos supplications, Seigneur, veille sur nous et protège-nous, car nous mettons notre espoir en ta miséricorde : purifiés désormais de nos péchés, nous pourrons mener une vie sainte et entrer en possession de ton héritage. Amen.Vendredi 11 avril
« Il approche, le jour de grâce,
Le jour où prendra fin l’esclavage !
Aux profondeurs des cœurs
Brûlés d'un saint désir ,
Le Christ, ami des hommes,
Veut célébrer la Pâque.
Que nos larmes, que nos prières,
Nous ouvrent à sa grâce abondante !
Voici le temps des pleurs,
Le temps du repentir,
Où s’offre le passage
Vers notre joie promise.
Que se taisent les bruits du monde,
Que puisse retentir le silence !
Au fond des cœurs brisés,
Que naisse un saint désir :
La faim de la Parole
Qui rassasie tout homme.
Il approche, le jour de fête,
Le jour de la musique et des danses !
Voici le chant des pleurs,
L’ardeur du repentir :
Nos fronts marqués de cendre
Mendient le don du Père »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, de nouveau, des Juifs prirent des pierres pour lapider Jésus. Celui-ci reprit la parole : « J’ai multiplié sous vos yeux les œuvres bonnes qui viennent du Père. Pour laquelle de ces œuvres voulez-vous me lapider ? » Ils lui répondirent : « Ce n’est pas pour une œuvre bonne que nous voulons te lapider, mais c’est pour un blasphème : tu n’es qu’un homme, et tu te fais Dieu. » Jésus leur répliqua : « N’est-il pas écrit dans votre Loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux ? Elle les appelle donc des dieux, ceux à qui la parole de Dieu s’adressait, et l’Écriture ne peut pas être abolie. Or, celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde, vous lui dites : “Tu blasphèmes”, parce que j’ai dit : “Je suis le Fils de Dieu”. Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, continuez à ne pas me croire. Mais si je les fais, même si vous ne me croyez pas, croyez les œuvres. Ainsi vous reconnaîtrez, et de plus en plus, que le Père est en moi, et moi dans le Père. » Eux cherchaient de nouveau à l’arrêter, mais il échappa à leurs mains. Il repartit de l’autre côté du Jourdain, à l’endroit où, au début, Jean baptisait ; et il y demeura. Beaucoup vinrent à lui en déclarant : « Jean n’a pas accompli de signe ; mais tout ce que Jean a dit de celui-ci était vrai. » Et là, beaucoup crurent en lui »
Jean 10
Pardonne, Seigneur, les torts de ton peuple ; puisque notre faiblesse nous a rendus captifs du péché, que ta tendresse nous en délivre. Amen.Samedi 12 avril
« Pour nous conduire aux sources,
Voici, le Seigneur s’avance.
L’exode du berger
Accomplit la délivrance :
Le Christ est devant nous,
Il marche
Vers Jérusalem, cité de sa mort.
Pour accueillir sa grâce,
Voici le désert immense :
Le lieu de nos refus
Est le lieu de sa patience.
Le Christ attire à lui
Tout homme :
Le temps du désir se prolonge encor.
Pour nous mener vers l’aube,
Voici qu’une nuit commence.
Demeure notre cœur
Dans la paix et le silence :
Le Christ est près de nous,
Il veille,
Lumière promise au monde qui dort »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, quand Lazare fut sorti du tombeau, beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui. Mais quelques-uns allèrent trouver les pharisiens pour leur raconter ce qu’il avait fait. Les grands prêtres et les pharisiens réunirent donc le Conseil suprême ; ils disaient : « Qu’allons-nous faire ? Cet homme accomplit un grand nombre de signes. Si nous le laissons faire, tout le monde va croire en lui, et les Romains viendront détruire notre Lieu saint et notre nation. » Alors, l’un d’entre eux, Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là, leur dit : « Vous n’y comprenez rien vous ne voyez pas quel est votre intérêt : il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple, et que l’ensemble de la nation ne périsse pas. » Ce qu’il disait là ne venait pas de lui-même ; mais, étant grand prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus allait mourir pour la nation ; et ce n’était pas seulement pour la nation, c’était afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés. À partir de ce jour-là, ils décidèrent de le tuer. C’est pourquoi Jésus ne se déplaçait plus ouvertement parmi les Juifs ; il partit pour la région proche du désert, dans la ville d’Éphraïm où il séjourna avec ses disciples. Or, la Pâque juive était proche, et beaucoup montèrent de la campagne à Jérusalem pour se purifier avant la Pâque. Ils cherchaient Jésus et, dans le Temple, ils se disaient entre eux : « Qu’en pensez-vous ? Il ne viendra sûrement pas à la fête ! » Les grands prêtres et les pharisiens avaient donné des ordres : quiconque saurait où il était devait le dénoncer, pour qu’on puisse l’arrêter »
Jean 11
Seigneur, tu es toujours à l’œuvre pour sauver les hommes, mais en ce moment du Carême tu offres plus largement ta grâce à ton peuple ; regarde avec bienveillance tous ceux qui t’appartiennent : que ton amour protège et fortifie à la fois les catéchumènes et les baptisés. Amen.Dimanche 13 avril – Dimanche des Rameaux
« Jérusalem, voici venir ton Roi,
Le Serviteur vêtu d’humilité.
Il ne crie pas, n’écrase pas le jonc,
Il n’éteint pas la mèche qui faiblit.
Dieu l’établit lumière des nations
Pour dissiper les ombres de la mort.
Agneau sans tache, il offrira sa vie,
Prenant sur lui le poids de nos péchés.
Tant qu’il fait jour, il chasse les démons,
Tourné vers l’heure où il sera livré.
Bientôt, dit-il, vous ne me verrez plus :
Ne craignez pas car j’ai vaincu le mal !
O mes amis, je viens jeter le feu !
Comme il me tarde qu’il embrase tout !
Je dois passer les eaux de la douleur !
Jusqu’à ce jour quel n’est pas mon tourment !
Restez en paix, vous qui m’avez suivi :
Vigne et serments ne font qu’un même corps.
Je suis la grappe et vous boirez mon vin,
Le grain qui meurt : vous mangerez mon pain.
Folie de Dieu, Sagesse de la croix !
Force et douceur, langage du pardon !
Qu’en cet amour, nous te suivions, Seigneur,
Toi le chemin, la vérité, la vie ! »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus partit en avant pour monter à Jérusalem. Lorsqu’il approcha de Bethphagé et de Béthanie, près de l’endroit appelé mont des Oliviers, il envoya deux de ses disciples, en disant : « Allez à ce village d’en face. À l’entrée, vous trouverez un petit âne attaché, sur lequel personne ne s’est encore assis. Détachez-le et amenez-le. Si l’on vous demande : ‘Pourquoi le détachez-vous ?’ vous répondrez : ‘Parce que le Seigneur en a besoin.’ » Les envoyés partirent et trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit. Alors qu’ils détachaient le petit âne, ses maîtres leur demandèrent : « Pourquoi détachez-vous l’âne ? » Ils répondirent : « Parce que le Seigneur en a besoin. » Ils amenèrent l’âne auprès de Jésus, jetèrent leurs manteaux dessus, et y firent monter Jésus. À mesure que Jésus avançait, les gens étendaient leurs manteaux sur le chemin. Alors que déjà Jésus approchait de la descente du mont des Oliviers, toute la foule des disciples, remplie de joie, se mit à louer Dieu à pleine voix pour tous les miracles qu’ils avaient vus, et ils disaient : « Béni soit celui qui vient, le Roi, au nom du Seigneur. Paix dans le ciel et gloire au plus haut des cieux ! » Quelques pharisiens, qui se trouvaient dans la foule, dirent à Jésus : « Maître, réprimande tes disciples ! » Mais il prit la parole en disant : « Je vous le dis : si eux se taisent, les pierres crieront »
Luc 19
Dieu éternel et tout-puissant, pour montrer au genre humain quel abaissement il doit imiter, tu as voulu que notre Sauveur, dans un corps semblable au nôtre, subisse la mort de la croix : accorde-nous cette grâce de retenir les enseignements de sa passion et d’avoir part à sa résurrection. Amen.Lundi 14 avril – Lundi Saint
« Si tu n’étais
Pardon toujours offert,
Et si ton Christ
N’avait pour l’homme autant souffert,
Serions-nous là, pleins de confiance,
Portant les marques de l’errance
Mais revenus vers ton silence ?
Si tu n’étais
Pardon toujours offert....
Si tu n’étais
L’amour au cœur blessé,
Tel que ton Fils
Sur une croix nous l’a montré,
Oserions-nous te nommer Père,
Lever nos fronts vers ta lumière,
Nous qui ne sommes que poussière ?
Si tu n’étais
L’amour au cœur blessé..
Si tu n’étais
Celui qui tend la main,
Et si Jésus
Ne venait rompre encor le pain,
Donnerions-nous un peu du nôtre,
Pourrions-nous croire que le pauvre
Sera premier dans ton Royaume ?
Si tu n’étais
Celui qui tend la main....
Si tu n’étais
La joie de l’univers,
Si ton Soleil
N’avait brillé dans notre hiver,
Aurions-nous part à ta jeunesse,
Marcherions-nous quand le jour baisse
Et que l’angoisse nous oppresse ?
Si tu n’étais
La joie de l’univers....
Et si toi seul
N’étais toujours nouveau,
Si de toi seul
Ne rayonnait l’Astre d’en-haut,
Si ton matin n’allait renaître,
Si parmi tous les chants de fête
Ta voix n’était la plus secrète,
Serais-tu Dieu,
Toi seul, toujours nouveau ? »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« Six jours avant la Pâque, Jésus vint à Béthanie où habitait Lazare, qu’il avait réveillé d’entre les morts. On donna un repas en l’honneur de Jésus. Marthe faisait le service, Lazare était parmi les convives avec Jésus. Or, Marie avait pris une livre d’un parfum très pur et de très grande valeur ; elle répandit le parfum sur les pieds de Jésus, qu’elle essuya avec ses cheveux ; la maison fut remplie de l’odeur du parfum. Judas Iscariote, l’un de ses disciples, celui qui allait le livrer, dit alors : « Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum pour trois cents pièces d’argent, que l’on aurait données à des pauvres ? » Il parla ainsi, non par souci des pauvres, mais parce que c’était un voleur : comme il tenait la bourse commune, il prenait ce que l’on y mettait. Jésus lui dit : « Laisse-la observer cet usage en vue du jour de mon ensevelissement ! Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours. » Or, une grande foule de Juifs apprit que Jésus était là, et ils arrivèrent, non seulement à cause de Jésus, mais aussi pour voir ce Lazare qu’il avait réveillé d’entre les morts. Les grands prêtres décidèrent alors de tuer aussi Lazare, parce que beaucoup de Juifs, à cause de lui, s’en allaient, et croyaient en Jésus »
Jean 12
Dieu tout-puissant, nous t’en supplions : quand nous tombons à cause de notre faiblesse, donne-nous de reprendre vie par la passion de ton Fils bien-aimé. Amen.Mardi 15 avril – Mardi Saint
« Sur les chemins de dissemblance
Quelqu’un nous a cherchés.
Reconnaissant l’Autre Présence
L’enfant s’est éveillé :
Au fond du cœur il a bougé
Pour se tourner vers la lumière.
Dans l’infinie miséricorde
Où brulent nos péchés,
Notre existence enfin s’accorde
Au chant du Bien-Aimé :
L’enfant perdu s’est relevé
Pour avancer vers la lumière.
Quand nous étreint la solitude,
Quelqu’un nous ressaisit.
Bien au-delà des certitudes
La force de l’Esprit.
L’enfant blessé a tressailli,
Sa nuit ruisselle de lumière.
Passe le temps de l’espérance,
Voici l’éternité !
Pour achever la ressemblance,
Marie s’est approchée :
L’enfant de Dieu s’en vient paré
D’une tunique de lumière »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, au cours du repas que Jésus prenait avec ses disciples, il fut bouleversé en son esprit, et il rendit ce témoignage : « Amen, amen, je vous le dis : l’un de vous me livrera. » Les disciples se regardaient les uns les autres avec embarras, ne sachant pas de qui Jésus parlait. Il y avait à table, appuyé contre Jésus, l’un de ses disciples, celui que Jésus aimait. Simon-Pierre lui fait signe de demander à Jésus de qui il veut parler. Le disciple se penche donc sur la poitrine de Jésus et lui dit : « Seigneur, qui est-ce ? » Jésus lui répond : « C’est celui à qui je donnerai la bouchée que je vais tremper dans le plat. » Il trempe la bouchée, et la donne à Judas, fils de Simon l’Iscariote. Et, quand Judas eut pris la bouchée, Satan entra en lui. Jésus lui dit alors : « Ce que tu fais, fais-le vite. » Mais aucun des convives ne comprit pourquoi il lui avait dit cela. Comme Judas tenait la bourse commune, certains pensèrent que Jésus voulait lui dire d’acheter ce qu’il fallait pour la fête, ou de donner quelque chose aux pauvres. Judas prit donc la bouchée, et sortit aussitôt. Or il faisait nuit. Quand il fut sorti, Jésus déclara : « Maintenant le Fils de l’homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui. Si Dieu est glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera ; et il le glorifiera bientôt. Petits enfants, c’est pour peu de temps encore que je suis avec vous. Vous me chercherez, et, comme je l’ai dit aux Juifs : “Là où je vais, vous ne pouvez pas aller”, je vous le dis maintenant à vous aussi. » Simon-Pierre lui dit : « Seigneur, où vas-tu ? » Jésus lui répondit : « Là où je vais, tu ne peux pas me suivre maintenant ; tu me suivras plus tard. » Pierre lui dit : « Seigneur, pourquoi ne puis-je pas te suivre à présent ? Je donnerai ma vie pour toi ! » Jésus réplique : « Tu donneras ta vie pour moi ? Amen, amen, je te le dis : le coq ne chantera pas avant que tu m’aies renié trois fois »
Jean 13
Aide-nous, Dieu éternel et tout-puissant, à célébrer les mystères de la passion du Seigneur de telle sorte que nous obtenions le pardon. Amen.Mercredi 16 avril – Mercredi Saint
« Sur les épaules de la croix
Tu portes la brebis perdue,
Tu portes mes péchés.
Quel arbre pourra me guérir
De mes errances
Sinon celui de ton ca lvaire :
Gibet dressé
Pour le salut du monde ?
Sur la margelle de mes soifs
Tu guettes comme en Samarie,
Tu guettes mon désir.
Quel fleuve pourra me laver
De mes offenses
Sinon ton cœur de source vive,
De sang et d’eau
Pour irriguer le monde ?
Au sycomore où je t’attends
Tu cueilles comme à Jéricho
Le fruit du repentir.
Quel homme voudra partager
Son opulence
Sinon celui dont tu es l’hôte ?
Il trouve en toi
Mieux que tout l’or du monde ? »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, l’un des Douze, nommé Judas Iscariote, se rendit chez les grands prêtres et leur dit : « Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ? » Ils lui remirent trente pièces d’argent. Et depuis, Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer. Le premier jour de la fête des pains sans levain, les disciples s’approchèrent et dirent à Jésus : « Où veux-tu que nous te fassions les préparatifs pour manger la Pâque ? » Il leur dit : « Allez à la ville, chez untel, et dites-lui : “Le Maître te fait dire : Mon temps est proche ; c’est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples.” » Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit et ils préparèrent la Pâque. Le soir venu, Jésus se trouvait à table avec les Douze. Pendant le repas, il déclara : « Amen, je vous le dis : l’un de vous va me livrer. » Profondément attristés, ils se mirent à lui demander, chacun son tour : « Serait-ce moi, Seigneur ? » Prenant la parole, il dit : « Celui qui s’est servi au plat en même temps que moi, celui-là va me livrer. Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là ! » Judas, celui qui le livrait, prit la parole : « Rabbi, serait-ce moi ? » Jésus lui répond : « C’est toi-même qui l’as dit ! »
Matthieu 26
Puisque tu as voulu, Seigneur, que ton Fils fût crucifié pour nous afin de nous arracher au pouvoir de Satan, fais que nous puissions recevoir la grâce de la résurrection. Amen.Jeudi 17 avril – Jeudi Saint
« La chambre haute
Est remplie de lumière.
Jésus-Christ au milieu des Apôtres
Nous parle du Père ;
Sa voix nous conduit
Au seuil du Royaume.
Voici la Table
Où l'Église commence ;
Le Seigneur aujourd'hui nous partage
Le pain de l'Alliance ;
Il met dans nos mains
Le signe de Pâques.
Nos cœurs s'étonnent
Et voudraient mieux comprendre,
Mais le Verbe lui-même interroge ;
Jésus nous demande :
"Comment mesurer
L'amour que je donne ?"
Un feu le brûle
Et l'arrache à ses frères.
Sa passion maintenant le consume ;
Le Maître se lève :
Déjà s'accomplit
L'exode nocturne.
Qui veut le suivre
Au jardin de ténèbres ?
Où seront dans la nuit les disciples
De l'homme en détresse ?
Jésus reste seul
Au temps du calice »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« Avant la fête de la Pâque, sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout. Au cours du repas, alors que le diable a déjà mis dans le cœur de Judas, fils de Simon l’Iscariote, l’intention de le livrer, Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu’il est sorti de Dieu et qu’il s’en va vers Dieu, se lève de table, dépose son vêtement, et prend un linge qu’il se noue à la ceinture ; puis il verse de l’eau dans un bassin. Alors il se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture. Il arrive donc à Simon-Pierre, qui lui dit : « C’est toi, Seigneur, qui me laves les pieds ? » Jésus lui répondit : « Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. » Pierre lui dit : « Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » Jésus lui répondit : « Si je ne te lave pas, tu n’auras pas de part avec moi. » Simon-Pierre lui dit : « Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! » Jésus lui dit : « Quand on vient de prendre un bain, on n’a pas besoin de se laver, sinon les pieds : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, mais non pas tous. » Il savait bien qui allait le livrer ; et c’est pourquoi il disait : « Vous n’êtes pas tous purs. » Quand il leur eut lavé les pieds, il reprit son vêtement, se remit à table et leur dit : « Comprenez-vous ce que je viens de faire pour vous ? Vous m’appelez “Maître” et “Seigneur”, et vous avez raison, car vraiment je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous »
Jean 13
Dieu qu’il est juste d’aimer par-dessus tout, multiplie en nous les dons de ta grâce ; dans la mort de ton Fils, tu nous fais espérer ce que nous croyons, accorde-nous, par sa résurrection, d’atteindre ce que nous espérons. Amen.Vendredi 18 avril – Vendredi Saint
« De tes mains clouées tu mesures
Jusqu'où l'amour a lié Dieu.
Voici l'heure est venue :
Tes bras étendus rassemblent les hommes,
Chacun trouve en tes plaies la guérison.
Ta face humiliée nous révèle
Jusqu'où l'amour a mené Dieu.
Victoire du pardon ;
Pour tes ennemis tu supplies le Père,
Tu promets au larron le paradis.
Ton corps crucifié manifeste
Jusqu'où l'amour a saisi Dieu.
Car tout est accompli :
La tête inclinée, tu remets le souffle,
Tu descends dans la mort, toi le vivant.
Ton cœur transpercé nous dévoile
Jusqu'où l'amour a blessé Dieu.
Voici l'eau et le sang :
Tu donnes ta vie, l'Eglise s'éveille,
Nouvelle Eve sortie de ton côté »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« Mon serviteur réussira, dit le Seigneur ; il montera, il s’élèvera, il sera exalté ! La multitude avait été consternée en le voyant, car il était si défiguré qu’il ne ressemblait plus à un homme ; il n’avait plus l’apparence d’un fils d’homme. Il étonnera de même une multitude de nations ; devant lui les rois resteront bouche bée, car ils verront ce que, jamais, on ne leur avait dit, ils découvriront ce dont ils n’avaient jamais entendu parler. Qui aurait cru ce que nous avons entendu ? Le bras puissant du Seigneur, à qui s’est-il révélé ? Devant lui, le serviteur a poussé comme une plante chétive, une racine dans une terre aride ; il était sans apparence ni beauté qui attire nos regards, son aspect n’avait rien pour nous plaire. Méprisé, abandonné des hommes, homme de douleurs, familier de la souffrance, il était pareil à celui devant qui on se voile la face ; et nous l’avons méprisé, compté pour rien. En fait, c’étaient nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous pensions qu’il était frappé, meurtri par Dieu, humilié. Or, c’est à cause de nos révoltes qu’il a été transpercé, à cause de nos fautes qu’il a été broyé. Le châtiment qui nous donne la paix a pesé sur lui : par ses blessures, nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait son propre chemin. Mais le Seigneur a fait retomber sur lui nos fautes à nous tous. Maltraité, il s’humilie, il n’ouvre pas la bouche : comme un agneau conduit à l’abattoir, comme une brebis muette devant les tondeurs, il n’ouvre pas la bouche. Arrêté, puis jugé, il a été supprimé. Qui donc s’est inquiété de son sort ? Il a été retranché de la terre des vivants, frappé à mort pour les révoltes de son peuple. On a placé sa tombe avec les méchants, son tombeau avec les riches ; et pourtant il n’avait pas commis de violence, on ne trouvait pas de tromperie dans sa bouche. Broyé par la souffrance, il a plu au Seigneur. S’il remet sa vie en sacrifice de réparation, il verra une descendance, il prolongera ses jours : par lui, ce qui plaît au Seigneur réussira. Par suite de ses tourments, il verra la lumière, la connaissance le comblera. Le juste, mon serviteur, justifiera les multitudes, il se chargera de leurs fautes. C’est pourquoi, parmi les grands, je lui donnerai sa part, avec les puissants il partagera le butin, car il s’est dépouillé lui-même jusqu’à la mort, et il a été compté avec les pécheurs, alors qu’il portait le péché des multitudes et qu’il intercédait pour les pécheurs »
Isaïe 52 & 53
Regarde, Seigneur, nous t’en prions, la famille qui t'appartient : c’est pour elle que Jésus, le Christ, notre Seigneur, ne refusa pas d’être livré aux mains des méchants ni de subir le supplice de la croix. Amen.Samedi 19 avril – Samedi Saint
« Voici le septième jour.
Le Serviteur repose au tombeau :
Il a fini l’œuvre de son Père.
La mort se referme sur la Vie.
Jour de grand silence.
Il dort, le Maître des jours.
Le Roi de gloire a rejoint l’Hadès :
Élevez-vous, portes éternelles !
« Adam, lève-toi, reçois la Vie ! »
Jour de grand silence.
Il vient, le huitième jour.
Demain se lève le Premier-né :
Que les veilleurs guettent sa lumière !
La mort ne peut pas vaincre la Vie.
Jour de l’espérance »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« Parole du Seigneur : Dans leur détresse, ils me rechercheront : « Allons ! Revenons au Seigneur ! C’est lui qui nous a déchirés, c’est lui qui nous guérira ; lui qui nous a meurtris, il pansera nos blessures. Après deux jours il nous rendra la vie, le troisième jour il nous relèvera »
Osée 5 & 6
Dieu éternel et tout-puissant, dont le Fils unique est descendu aux profondeurs de la terre, d’où il est remonté glorieux, accorde à tes fidèles, ensevelis avec lui dans le baptême, d’accéder par sa Résurrection à la vie éternelle. Amen.Dimanche 20 avril – Dimanche de la Résurrection
« Ô jour si plein de joie
Où s'élance le soleil
Comme une hymne triomphale,
Brille au fond des cœurs :
Le Christ est ressuscité !
Jardin du long repos
Où le Fils était caché
Comme un grain tombé en terre,
Couvre-toi de fleurs :
Le Christ est ressuscité !
Matin baigné de paix
Où Marie a reconnu
Le Vivant près de la tombe,
Chasse au loin nos peurs :
Le Christ est ressuscité !
Ô vent, porteur du Nom
Que le Fils a révélé
Dans la gloire de sa Pâque,
Crie du fond des cœurs :
Le Christ est ressuscité ! »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. » Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts. – Acclamons la Parole de Dieu. Au lieu de cet Évangile, on peut lire celui qui a été lu à la Veillée pascale »
Jean 20
Aujourd’hui, Dieu notre Père, tu nous ouvres la vie éternelle par la victoire de ton Fils sur la mort, et nous fêtons sa résurrection. Que ton Esprit fasse de nous des hommes nouveaux pour que nous ressuscitions avec le Christ dans la lumière de la vie. Amen.Lundi 21 avril - Octave de Pâques
« Au point du jour vers le jardin
Marie se hâte sur le chemin.
Soudain le Sauveur l’appelle
Du nom nouveau qui la relève
Au grand soleil vers le tombeau
Deux hommes courent sans dire mot.
Soudain le Vivant révèle
Qu’il est présent dans son absence.
Au soir tombant, dans la maison,
La peur submerge les compagnons.
Soudain le Seigneur se dresse,
Donnant sa paix, livrant son Souffle.
Au long du temps, près de chacun,
Le Fils de Dieu vient en pèlerin.
Ô toi le Vainqueur de Pâques
Conduis nos pas vers ton aurore »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, quand les femmes eurent entendu les paroles de l’ange, vite, elles quittèrent le tombeau, remplies à la fois de crainte et d’une grande joie, et elles coururent porter la nouvelle à ses disciples. Et voici que Jésus vint à leur rencontre et leur dit : « Je vous salue. » Elles s’approchèrent, lui saisirent les pieds et se prosternèrent devant lui. Alors Jésus leur dit : « Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront. » Tandis qu’elles étaient en chemin, quelques-uns des gardes allèrent en ville annoncer aux grands prêtres tout ce qui s’était passé. Ceux-ci, après s’être réunis avec les anciens et avoir tenu conseil, donnèrent aux soldats une forte somme en disant : « Voici ce que vous direz : “Ses disciples sont venus voler le corps, la nuit pendant que nous dormions.” Et si tout cela vient aux oreilles du gouverneur, nous lui expliquerons la chose, et nous vous éviterons tout ennui. » Les soldats prirent l’argent et suivirent les instructions. Et cette explication s’est propagée chez les Juifs jusqu’à aujourd’hui »
Matthieu 28
Dieu qui agrandis toujours ton Église en lui donnant par le baptême de nouveaux enfants, accorde à tes fils d’être fidèles toute leur vie au sacrement qu’ils ont reçu dans la foi. Amen.Mardi 22 avril - Octave de Pâques
« La voie est ouverte, alléluia,
C’est la Pâque de Jésus !
L’appel du Seigneur nous a saisis
À l’heure où l’espoir s’était enfui :
Christ a surgi vainqueur du tombeau !
Alléluia !
La vie se rebelle, alléluia,
C’est la Pâque de Jésus !
Déjà nos prisons sont ébranlées,
L’étau de la mort s’est desserré :
Christ a fendu les eaux de la nuit !
Alléluia !
Le chemin est libre, alléluia,
C’est la Pâque de Jésus !
Quittant notre exil il faut partir,
Pour nous le désert va refleurir :
Christ a franchi le seuil du jardin !
Alléluia !
L’amour se révèle, alléluia,
C’est la Pâque de Jésus !
Le temps est venu de témoigner,
Le Verbe jamais n’est enchaîné :
Christ au milieu de nous est vivant !
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia ! »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps- là, Marie Madeleine se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau. Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus. Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. » Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus. Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. » Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est- à- dire : Maître. Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit »
Jean 20
Dieu qui nous as fait passer de la mort à la vie en nous offrant les sacrements de Pâques, poursuis toujours l’œuvre de ta grâce : que ton peuple trouve une liberté parfaite et parvienne à la joie du ciel dont tu lui donnes déjà le goût sur la terre. Amen.Mercredi 23 avril – Octave de Pâques
« Alléluia !
L’homme
Que son Dieu avait modelé
Au matin de la Genèse,
Le voici homme nouveau :
Christ est ressuscité, Alléluia !
Alléluia !
L’homme
Que son Dieu avait appelé
Au murmure de la brise,
A reçu un nom nouveau :
Christ est ressuscité, Alléluia !
Alléluia !
L’homme
Que l’Agneau avait libéré
D’une mort sans espérance
Voit s’ouvrir les cieux nouveaux :
Christ est ressuscité, Alléluia !
Alléluia !
L’homme
Que Jésus avait éveillé
De son souffle au soir de Pâques
Fait monter le chant nouveau.
Christ est ressuscité, Alléluia ! »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« Le même jour (c’est-à-dire le premier jour de la semaine), deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem, et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé. Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux. Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître. Jésus leur dit : « De quoi discutez-vous en marchant ? » Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes. L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit : « Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem qui ignore les événements de ces jours-ci. » Il leur dit : « Quels événements ? » Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme qui était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple : comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré, ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié. Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël. Mais avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé. À vrai dire, des femmes de notre groupe nous ont remplis de stupeur. Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau, elles n’ont pas trouvé son corps ; elles sont venues nous dire qu’elles avaient même eu une vision : des anges, qui disaient qu’il est vivant. Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. » Il leur dit alors : « Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? » Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait. Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin. Mais ils s’efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux. Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards. Ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? » À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent : « Le Seigneur est réellement ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. »À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain »
Luc 24
Dieu qui nous donnes chaque année la joie de fêter la résurrection du Seigneur, ouvre-nous, à travers ces fêtes d’ici-bas, le chemin vers la joie éternelle. Amen.Jeudi 24 avril – Octave de Pâques
« Jésus Christ, la route véritable,
Marche avec vous, disciples d’Emmaüs ;
Mais vos yeux ne peuvent reconnaître
Celui qui se tient à vos côtés.
Vous marchiez, mais loin de sa lumière,
Vous espériez, mais vous n’espérez plus !
Lorsqu’en vous, la mort fait son ouvrage,
Comment croire encore au Dieu vivant ?
C’est au cœur que parle notre Maître,
Il vient à nous avec le Livre ouvert ;
Sa parole trace une autre route :
La voie qui nous mène jusqu’à lui.
D’âge en âge, il gagne notre auberge,
Sans que nos yeux, jamais l’aient pu saisir ;
Mais la foi découvre sa présence :
Il vient, il partage encore le pain !
Recevons la gloire de sa Pâque,
Accueillons-le : déjà le soir descend ;
Et qu’en nous demeure sa lumière :
C’est lui, le Seigneur, le Fils de Dieu ! »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, les disciples qui rentraient d’Emmaüs racontaient aux onze Apôtres et à leurs compagnons ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain. Comme ils en parlaient encore, lui-même fut présent au milieu d’eux, et leur dit : « La paix soit avec vous ! » Saisis de frayeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit. Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ? Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit n’a pas de chair ni d’os comme vous constatez que j’en ai. » Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds. Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire, et restaient saisis d’étonnement. Jésus leur dit : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? » Ils lui présentèrent une part de poisson grillé qu’il prit et mangea devant eux. Puis il leur déclara : « Voici les paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous : “Il faut que s’accomplisse tout ce qui a été écrit à mon sujet dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes.” » Alors il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures. Il leur dit :« Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour, et que la conversion serait proclamée en son nom, pour le pardon des péchés, à toutes les nations, en commençant par Jérusalem. À vous d’en être les témoins »
Luc 24
Dieu qui as uni tant de peuples divers dans la même confession de ton nom, accorde à tous les baptisés d’avoir au cœur la même foi et dans la vie le même amour. Amen.Vendredi 25 avril – Octave de Pâques
« Il s'est levé d'entre les morts,
Le Fils de Dieu, notre frère,
Il s'est levé, libre et vainqueur,
Il a saisi notre destin
Au cœur du sien,
Pour le remplir de sa lumière.
Sur lui dans l'ombre sont passées
Les grandes eaux baptismales
De la douleur et de la mort,
Et maintenant, du plus profond
De sa Passion,
Monte sur nous l'aube pascale.
L'histoire unique est achevée :
Premier enfant du Royaume,
Christ est vivant auprès de Dieu ;
Mais son exode humble et caché,
Le Fils aîné
Le recommence pour chaque homme.
Ne cherchons pas hors de nos vies
À retrouver son passage :
Il nous rejoint sur nos sentiers,
Mais au-delà de notre mort
C'est lui encor
Qui nous attend sur le rivage »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord de la mer de Tibériade, et voici comment. Il y avait là, ensemble, Simon-Pierre, avec Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), Nathanaël, de Cana de Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres de ses disciples. Simon-Pierre leur dit : « Je m’en vais à la pêche. » Ils lui répondent : « Nous aussi, nous allons avec toi. » Ils partirent et montèrent dans la barque ; or, cette nuit-là, ils ne prirent rien. Au lever du jour, Jésus se tenait sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c’était lui. Jésus leur dit : « Les enfants, auriez-vous quelque chose à manger ? » Ils lui répondirent : « Non. » Il leur dit : « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. » Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n’arrivaient pas à le tirer, tellement il y avait de poissons. Alors, le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : « C’est le Seigneur ! » Quand Simon-Pierre entendit que c’était le Seigneur, il passa un vêtement, car il n’avait rien sur lui, et il se jeta à l’eau. Les autres disciples arrivèrent en barque, traînant le filet plein de poissons ; la terre n’était qu’à une centaine de mètres. Une fois descendus à terre, ils aperçoivent, disposé là, un feu de braise avec du poisson posé dessus, et du pain. Jésus leur dit : « Apportez donc de ces poissons que vous venez de prendre. » Simon-Pierre remonta et tira jusqu’à terre le filet plein de gros poissons : il y en avait cent cinquante-trois. Et, malgré cette quantité, le filet ne s’était pas déchiré. Jésus leur dit alors : « Venez manger. » Aucun des disciples n’osait lui demander : « Qui es-tu ? » Ils savaient que c’était le Seigneur. Jésus s’approche ; il prend le pain et le leur donne ; et de même pour le poisson »
Jean 21
Dieu éternel et tout-puissant, tu as offert aux hommes le sacrement de Pâques pour les rétablir dans ton alliance ; accorde-nous d’exprimer par toute notre vie ce mystère que nous célébrons dans la foi. Amen.Samedi 26 avril – Octave de Pâques
« Fils plein de grâce et de lumière
Qui tiras l’homme du limon,
Tu t’es penché, dans ta tendresse,
Vers la brebis qui s’égarait loin de toi.
Pour la sauver, tu t’es fait homme,
Tu as frémi d compassion ;
Tu l’as portée sur tes épaules,
Tu la ramènes, tu la prends sur ton cœur.
Seigneur Jésus, c’est toi la porte,
Toi le pasteur de tes brebis ;
Avec douceur, tu nous appelles,
Nous écoutons le chant nouveau de ta voix.
Dans les ravins de la souffrance,
Ton pas s’avance le premier ;
Agneau vainqueur, ton sang nous garde,
Nul ne pourra nous arracher de ta main.
Nous sortirons vers la lumière,
Nous te verrons tel que tu es.
Auprès du Père, aux sources vives,
Ta charité rassasiera notre faim.
A toi la gloire, ami des hommes,
Ressuscité pour notre vie,
A toi la gloire avec le Père,
Avec l’Esprit qui nous unit dans la paix »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« Ressuscité le matin, le premier jour de la semaine, Jésus apparut d’abord à Marie Madeleine, de laquelle il avait expulsé sept démons. Celle-ci partit annoncer la nouvelle à ceux qui, ayant vécu avec lui, s’affligeaient et pleuraient. Quand ils entendirent que Jésus était vivant et qu’elle l’avait vu, ils refusèrent de croire. Après cela, il se manifesta sous un autre aspect à deux d’entre eux qui étaient en chemin pour aller à la campagne. Ceux-ci revinrent l’annoncer aux autres, qui ne les crurent pas non plus. Enfin, il se manifesta aux Onze eux-mêmes pendant qu’ils étaient à table : il leur reprocha leur manque de foi et la dureté de leurs cœurs parce qu’ils n’avaient pas cru ceux qui l’avaient contemplé ressuscité. Puis il leur dit : « Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création »
Marc 16
Dieu qui donnes sans cesse ta grâce pour augmenter le nombre de tes enfants, veille sur ceux que tu viens d’agréger à ton peuple ; ils ont pris naissance dans le baptême : qu’ils soient revêtus de l’immortalité du Christ, pour se présenter à la table de ses noces. Amen.Dimanche 27 avril – De la divine miséricorde
« Pourquoi te chercher au tombeau
Et te pleurer comme un absent ?
La tombe est le berceau
Où naquit le Vivant.
Pourquoi repriser sur du vieux
Quand ta lumière nous revêt ?
Ton corps victorieux
Ressuscite à jamais.
Pourquoi s'attrister en chemin
Jeter la cendre sur les fleurs ?
La mort n'achève rien
Quand c'est elle qui meurt.
Pourquoi s'attarder au passé ?
Hier n'est plus ! C'est aujourd'hui !
Voici l'éternité
Qui prend corps dans nos vies »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« C’était après la mort de Jésus. Le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! » Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur. Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. » Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint. À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. » Or, l’un des douze, Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), n’était pas avec eux quand Jésus était venu. Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! » Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! » Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. » Alors Thomas lui dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. » Il y a encore beaucoup d’autres signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ceux-là ont été écrits pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour qu’en croyant, vous ayez la vie en son nom »
Jean 20
Dieu de miséricorde infinie, tu ranimes la foi de ton peuple par les célébrations pascales ; augmente en nous ta grâce pour que nous comprenions toujours mieux quel baptême nous a purifiés, quel Esprit nous a fait renaître, et quel sang nous a rachetés. Amen.Lundi 28 avril
« Chaque soir nous conduit
Vers ton aurore,
Seigneur ressuscité,
Et ta Pâque
Nous annonce le pardon du Père.
Nous vivrons de ton Jour
Au cœur de l’ombre,
Confiants car tu es là,
Toujours proche
Dans la nuit et bénissant le Père.
La promesse est tenue,
D’une aube à l’autre
Tu sauves les vivants,
Tu leurs donnes
De renaître pour la joie du Père !
Déjà souffle l’Esprit
Qui nous rend libres,
Le monde connaîtra
La merveille
De pouvoir chanter le nom du Père ! »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« Il y avait un homme, un pharisien nommé Nicodème ; c’était un notable parmi les Juifs. Il vint trouver Jésus pendant la nuit. Il lui dit : « Rabbi, nous le savons, c’est de la part de Dieu que tu es venu comme un maître qui enseigne, car personne ne peut accomplir les signes que toi, tu accomplis, si Dieu n’est pas avec lui. » Jésus lui répondit : « Amen, amen, je te le dis : à moins de naître d’en haut, on ne peut voir le royaume de Dieu. » Nicodème lui répliqua : « Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il entrer une deuxième fois dans le sein de sa mère et renaître ? » Jésus répondit : « Amen, amen, je te le dis : personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair ; ce qui est né de l’Esprit est esprit. Ne sois pas étonné si je t’ai dit : il vous faut naître d’en haut. Le vent souffle où il veut : tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi pour qui est né du souffle de l’Esprit »
Jean 3
Dieu éternel et tout-puissant, toi que nous pouvons déjà appeler notre Père, fais grandir en nos cœurs l'esprit filial, afin que nous soyons capables d'entrer un jour dans l'héritage qui nous est promis. Amen.Mardi 29 avril – Ste Catherine de Sienne
« Une lumière a brillé
Sur les terres d’Occident,
Un grand souffle a traversé
Leur histoire.
Dieu choisit tous les peuples,
Ses paroles de vie
Ensemencèrent l’Europe.
L’Église chante aujourd’hui
Une sainte au cœur de feu.
Elle osa mettre au défi
Simon Pierre :
Dieu demande courage,
Mais brebis et pasteurs
Trouvent en lui toute grâce
Le condamné, le captif,
Catherine l’a chéri,
Comme un fils reçu du Christ
Au calvaire.
Longue nuit, veille ardente !
Le bourreau peut venir,
La mort se change en offrande.
Cette ignorante savait
Les mystères les plus hauts,
Tout son être rayonnait
De sagesse.
Dieu était avec elle,
Et l’Esprit lui donnait
Miséricorde et tendresse.
Qui ne voudrait partager
Son amour de Jésus Christ,
et son humble charité
pour ses frères ?
Joie parfaites des pauvres :
Être source et sourcier
Se recevant l’un de l’autre !
De l’occident à l’Orient
Et du Nord jusqu’au midi
Marchera vers le Vivant
Un seul peuple.
Dieu bénit tous les hommes !
Paix à ceux qui sont loin,
Et paix à ceux qui sont proches ! »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« Le soir venu, les disciples de Jésus descendirent jusqu’à la mer. Ils s’embarquèrent pour gagner Capharnaüm, sur l’autre rive. C’était déjà les ténèbres, et Jésus n’avait pas encore rejoint les disciples. Un grand vent soufflait, et la mer était agitée. Les disciples avaient ramé sur une distance de vingt-cinq ou trente stades (c’est-à-dire environ cinq mille mètres), lorsqu’ils virent Jésus qui marchait sur la mer et se rapprochait de la barque. Alors, ils furent saisis de peur. Mais il leur dit : « C’est moi. N’ayez plus peur. » Les disciples voulaient le prendre dans la barque ; aussitôt, la barque toucha terre là où ils se rendaient »
Jean 6
Seigneur, tu as enflammé de ton amour sainte Catherine de Sienne en lui faisant contempler la passion de Jésus et en l'appelant à servir l'Église ; par son intercession, accorde à ton peuple d'être uni au mystère du Christ, pour exulter dans la découverte de sa gloire. Amen.Mercredi 30 avril
« Ô nuit, de quel éclat tu resplendis !
La mort n'a pu garder dans son étreinte
Le Fils unique.
Jésus repousse l'ombre
Et sort vainqueur :
Christ est ressuscité !
Mais c'est en secret,
Et Dieu seul connaît
L'instant
Où triomphe la vie.
Quelqu'un, près de la croix, n'a pas douté ;
La femme jusqu'au jour a porté seule
L'espoir du monde.
Sa foi devance l'heure
Et sait déjà :
Christ est ressuscité !
Mais c'est en secret,
Et Dieu seul connaît
La joie
Dont tressaille Marie.
Jésus, lumière et vie, demeure en nous !
Pourquoi chercher encore au tombeau vide
Un autre signe ?
L'amour jaillit et chante
Au fond du cœur :
Christ est ressuscité !
Mais c'est en secret,
Et Dieu seul connaît
Le feu
Qui s’éveille aujourd’hui »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. Celui qui croit en lui échappe au Jugement ; celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ; mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu »
Jean 3
Chaque année, Seigneur, tu nous fais revivre le mystère pascal où l’homme, rétabli dans sa dignité, trouve l’espérance de la résurrection ; donne-nous de toujours accueillir avec amour ce que nous célébrons dans la foi. Amen.
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