Jeudi 1er juin – St Justin
« Donner sa vie
Pour la gloire de t’aimer.
Donner sa vie
Pour le droit de te nommer
A la face de la terre,
Jésus, Roi humilié !
Offrir sa peur
Dans les larmes, dans le sang.
Offrir sa peur,
Sacrifice d’innocent,
A l’image du seul Maître,
Jésus, le supplicié !
Mourir témoin,
Aujourd’hui comme autrefois.
Mourir témoin,
Pour que vive notre foi,
Et chanter notre espérance
Jésus, le crucifié !
Jésus, ta mort
Est ferment de liberté.
Jésus, ta mort
Nous promet l’éternité !
Donne-nous ta mort à vivre
Jésus, ressuscité ! »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, tandis que Jésus sortait de Jéricho avec ses disciples et une foule nombreuse, le fils de Timée, Bartimée, un aveugle qui mendiait, était assis au bord du chemin. Quand il entendit que c’était Jésus de Nazareth, il se mit à crier : « Fils de David, Jésus, prends pitié de moi ! » Beaucoup de gens le rabrouaient pour le faire taire, mais il criait de plus belle : « Fils de David, prends pitié de moi ! » Jésus s’arrête et dit : « Appelez-le. » On appelle donc l’aveugle, et on lui dit : « Confiance, lève-toi ; il t’appelle. » L’aveugle jeta son manteau, bondit et courut vers Jésus. Prenant la parole, Jésus lui dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » L’aveugle lui dit : « Rabbouni , que je retrouve la vue ! » Et Jésus lui dit : « Va, ta foi t’a sauvé. » Aussitôt l’homme retrouva la vue, et il suivait Jésus sur le chemin »
Marc 10
Dieu qui as donné à saint Justin, ton martyr, de trouver dans la folie de la croix la connaissance incomparable de Jésus Christ, accorde-nous, par son intercession, de rejeter les erreurs qui nous entourent et d'être affermis dans la foi. Amen.
Vendredi 2 juin – Ste Blandine
« Regarde où nous risquons d’aller
Tournant le dos
À la cité
De ta souffrance !
Ta Pâque est lente aux yeux de chair
De tes bourreaux :
Explique-nous le livre ouvert
À coups de lance.
Comment marcherions-nous vers toi
Quand il est tard,
Si tu ne vas
Où vont nos routes ?
Ne manque pas aux pèlerins
Mais viens t’asseoir :
La nappe est mise pour le pain
Et pour la coupe.
Comment te saurons-nous vivant
Et l’un de nous,
Si tu ne prends
Ces simples choses ?
Partage-nous ton corps brisé
Pour que le jour
Se lève au fond des cœurs troublés
Où tu reposes.
Ce jour que nous sentons lever,
Nous le voyons
Dans la clarté
De ton visage :
Ne laisse pas le vent de nuit
Ni les démons
Éteindre en nous le feu qui luit
Sur ton passage.
Remets entre nos mains tendues
À te chercher
L’Esprit reçu
De ta patience :
Éclaire aussi l’envers du cœur
Où le péché
Revêt d’un masque de laideur
Ta ressemblance. »
Hymne D. Rimaud
« Après son arrivée au milieu des acclamations de la foule, Jésus entra à Jérusalem, dans le Temple. Il parcourut du regard toutes choses et, comme c’était déjà le soir, il sortit pour aller à Béthanie avec les Douze. Le lendemain, quand ils quittèrent Béthanie, il eut faim. Voyant de loin un figuier qui avait des feuilles, il alla voir s’il y trouverait quelque chose ; mais, en s’approchant, il ne trouva que des feuilles, car ce n’était pas la saison des figues. Alors il dit au figuier : « Que jamais plus personne ne mange de tes fruits ! » Et ses disciples avaient bien entendu. Ils arrivèrent à Jérusalem. Entré dans le Temple, Jésus se mit à expulser ceux qui vendaient et ceux qui achetaient dans le Temple. Il renversa les comptoirs des changeurs et les sièges des marchands de colombes, et il ne laissait personne transporter quoi que ce soit à travers le Temple. Il enseignait, et il déclarait aux gens : « L’Écriture ne dit-elle pas : Ma maison sera appelée maison de prière pour toutes les nations ? Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits. » Apprenant cela, les grands prêtres et les scribes cherchaient comment le faire périr. En effet, ils avaient peur de lui, car toute la foule était frappée par son enseignement. Et quand le soir tomba, Jésus et ses disciples s’en allèrent hors de la ville. Le lendemain matin, en passant, ils virent le figuier qui était desséché jusqu’aux racines. Pierre, se rappelant ce qui s’était passé, dit à Jésus : « Rabbi, regarde : le figuier que tu as maudit est desséché. » Alors Jésus, prenant la parole, leur dit : « Ayez foi en Dieu. Amen, je vous le dis : quiconque dira à cette montagne : “Enlève- toi de là, et va te jeter dans la mer”, s’il ne doute pas dans son cœur, mais s’il croit que ce qu’il dit arrivera, cela lui sera accordé ! C’est pourquoi, je vous le dis : tout ce que vous demandez dans la prière, croyez que vous l’avez obtenu, et cela vous sera accordé. Et quand vous vous tenez en prière, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est aux cieux vous pardonne aussi vos fautes »
Marc 11
Seigneur notre Dieu, ouvre nos cœurs à l'intelligence des Écritures afin que nous portions témoignage à ton Fils qui est mort pour nous et qui vit avec toi et le Saint-Esprit, pour les siècles des siècles. Amen.
Samedi 3 juin – St Charles Lwanga et ses compagnons
« Sauveur du monde, ô Maître unique,
Heureux celui qui donne tout,
Se perd lui-même et prend ton joug,
Puis cherche en toi la route à suivre.
Au fond du cœur tu lui révèles
L’âpre secret du grain qui meurt,
Le sang versé, l’amour vainqueur;
Et cette croix qui nous relève.
Il porte fruit dans ta lumière
Et crie ton nom sur nos chemins,
Puis, quand vient l’heure, dans tes mains
Passe avec toi du monde au Père »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus et ses disciples revinrent à Jérusalem. Et comme Jésus allait et venait dans le Temple, les grands prêtres, les scribes et les anciens vinrent le trouver. Ils lui demandaient : « Par quelle autorité fais-tu cela ? Ou alors qui t’a donné cette autorité pour le faire ? » Jésus leur dit : « Je vais vous poser une seule question. Répondez-moi, et je vous dirai par quelle autorité je fais cela : le baptême de Jean venait-il du ciel ou des hommes ? Répondez-moi. » Ils se faisaient entre eux ce raisonnement : « Si nous disons : “Du ciel”, il va dire : “Pourquoi donc n’avez-vous pas cru à sa parole ?” Mais allons-nous dire : “Des hommes” ? » Ils avaient peur de la foule, car tout le monde estimait que Jean était réellement un prophète. Ils répondent donc à Jésus : « Nous ne savons pas ! » Alors Jésus leur dit : « Moi, je ne vous dis pas non plus par quelle autorité je fais cela. »
Marc 11
Seigneur notre Dieu, tu as fait que le sang des martyrs soit une semence de chrétiens ; accorde à l'Église, que saint Charles Lwanga et ses compagnons ont fécondée par leur sang, de te donner une abondante moisson. Amen.
Dimanche 4 juin - Trinité
« Lumière éternelle,
Dieu trois fois saint,
Entends la prière
Des pauvres qui te supplient.
Leurs voix te bénissent,
Toi le Très-Haut,
Glorifiant le Père,
Le Fils et l’Esprit d’amour.
Source et plénitude
Seul Tout-Puissant,
Tu es la lumière
De ceux qui ont foi en toi
Toi notre origine,
Toi notre fin,
Toi seul tu consoles,
Toi seul, tu combles à jamais.
Vérité vivante,
Feu, charité,
Remplis de ta grâce
Les cœurs que tu as créés.
Qu’ils te louent sans cesse,
Dieu trois fois saint,
Foyer où converge
L’espoir de tous les vivants »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. Celui qui croit en lui échappe au Jugement ; celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu »
Jean 3
Dieu notre Père, tu as envoyé dans le monde ta Parole de vérité et ton Esprit de sainteté pour révéler aux hommes ton admirable mystère ; donne-nous de professer la vraie foi en reconnaissant la gloire de l’éternelle Trinité, en adorant son Unité toute-puissante. Amen.
Lundi 5 juin – St Boniface
« Par le feu qui brûlait dans ta nuit ,
Nous te chantons, disciple du Seigneur.
Le martyre a scellé
Ton amour pour le Christ.
Il saisit ta passion
Dans la sienne.
Vers la croix s’est levé ton regard
Tu as souffert à l’ombre du Sauveur.
En lui seul ton soutien,
En son nom ton espoir.
Ta confiance a vaincu
L’Adversaire.
C’est en vain qu’on fit taire ta voix…
Le grain qui meurt rend gloire au moissonneur.
Un mystère de vie
Dans ta mort se déploie.
La semence tiendra
Sa promesse.
Par la joie qui t’habite aujourd’hui
Nous te prions disciple du Seigneur.
Obtiens-nous de donner
Chaque jour notre vie,
Puisque Dieu chaque jour
Nous appelle… »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus se mit à parler en paraboles aux chefs des prêtres, aux scribes et aux anciens : « Un homme planta une vigne, il l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour de garde. Puis il loua cette vigne à des vignerons, et partit en voyage. Le moment venu, il envoya un serviteur auprès des vignerons pour se faire remettre par eux ce qui lui revenait des fruits de la vigne. Mais les vignerons se saisirent du serviteur, le frappèrent, et le renvoyèrent les mains vides. De nouveau, il leur envoya un autre serviteur ; et celui-là, ils l’assommèrent et l’humilièrent. Il en envoya encore un autre, et celui-là, ils le tuèrent ; puis beaucoup d’autres serviteurs : ils frappèrent les uns et tuèrent les autres. Il lui restait encore quelqu’un : son fils bien-aimé. Il l’envoya vers eux en dernier, en se disant : “Ils respecteront mon fils.” Mais ces vignerons- là se dirent entre eux : “Voici l’héritier : allons-y ! tuons-le, et l’héritage va être à nous !” Ils se saisirent de lui, le tuèrent, et le jetèrent hors de la vigne. Que fera le maître de la vigne ? Il viendra, fera périr les vignerons, et donnera la vigne à d’autres. N’avez-vous pas lu ce passage de l’Écriture ? La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux ! » Les chefs du peuple cherchaient à arrêter Jésus, mais ils eurent peur de la foule. – Ils avaient bien compris en effet qu’il avait dit la parabole à leur intention. Ils le laissèrent donc et s’en allèrent »
Marc 12
Permets, Seigneur, qu'à l'intercession de saint Boniface, nous puissions tenir sans défaillance et proclamer par toute notre vie la foi qu'il a lui-même enseignée et dont il sut témoigner dans le martyre. Amen.
Mardi 6 juin
« Dieu est présent au long des jours…
Le temps des hommes est un don de sa grâce…
Il vous invite à sa joie,
Cherchez sa paix aujourd'hui !
Repos des jours,
Repos de Dieu…
Vienne le soir de lumière,
Vienne un matin éternel !
Le Fils de Dieu a tout donné,
Aux fils des hommes il confie sa parole…
Soyez l'écho de sa voix,
Trouvez en lui votre vie !
Nous attendons le jour promis
Et la venue du Seigneur dans sa gloire…
Soyez patients, il viendra,
Éveillez-vous, le voici !»
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, on envoya à Jésus des pharisiens et des partisans d’Hérode pour lui tendre un piège en le faisant parler, et ceux-ci vinrent lui dire : « Maître, nous le savons : tu es toujours vrai ; tu ne te laisses influencer par personne, car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens, mais tu enseignes le chemin de Dieu selon la vérité. Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ? Devons- nous payer, oui ou non ? » Mais lui, sachant leur hypocrisie, leur dit : « Pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ? Faites-moi voir une pièce d’argent. » Ils en apportèrent une, et Jésus leur dit : « Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? – De César », répondent-ils. Jésus leur dit : « Ce qui est à César, rendez-le à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. » Et ils étaient remplis d’étonnement à son sujet »
Marc 12
Seigneur, tu ouvres à ceux qui t’aiment les richesses de ton Esprit Saint, et tu fais grandir en eux ta propre vie en leur donnant part au corps de ton Fils ; aide-les à se comporter dans le monde en enfants de Dieu appelés à la liberté : qu’ils répondent par la sainteté de leur vie à la mission prophétique de l’Église. Amen.
Mercredi 7 juin
« Pour le don de la terre,
Béni sois-tu, Seigneur !
Du milieu des eaux,
Voici qu'elle apparaît
Au troisième jour,
Un vent fertile la parcourt !
Ta parole ruisselle
En fécondant le sol :
Le long des vallées
Toute semence éclot
Au troisième jour,
Ton Verbe exulte en ce séjour !
À l'Orient de ce monde
Est le jardin d'Eden :
Il attend celui
Qui dort en ton désir
Au troisième jour,
L'homme héritier de ton amour !
Patiemment le grand arbre
Fera mûrir son fruit ;
Et la graine enfin
Sera germe sauveur
Au troisième jour :
Ta vie se donne pour toujours ! »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, des sadducéens – ceux qui affirment qu’il n’y a pas de résurrection – vinrent trouver Jésus. Ils l’interrogeaient : « Maître, Moïse nous a prescrit : Si un homme a un frère qui meurt en laissant une femme, mais aucun enfant, il doit épouser la veuve pour susciter une descendance à son frère. Il y avait sept frères ; le premier se maria, et mourut sans laisser de descendance. Le deuxième épousa la veuve, et mourut sans laisser de descendance. Le troisième pareillement. Et aucun des sept ne laissa de descendance. Et en dernier, après eux tous, la femme mourut aussi. À la résurrection, quand ils ressusciteront, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse, puisque les sept l’ont eue pour épouse ? » Jésus leur dit : « N’êtes-vous pas en train de vous égarer, en méconnaissant les Écritures et la puissance de Dieu ? Lorsqu’on ressuscite d’entre les morts, on ne prend ni femme ni mari, mais on est comme les anges dans les cieux. Et sur le fait que les morts ressuscitent, n’avez- vous pas lu dans le livre de Moïse, au récit du buisson ardent, comment Dieu lui a dit : Moi, je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob ? Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Vous vous égarez complètement »
Marc 12
Nous t’en prions, Dieu de miséricorde, sur les hommes qui n’ont pas reçu ta lumière, fais lever ton soleil, Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.
Jeudi 8 juin
« Voici que le Semeur approche…
A l’orée de nos cœurs.
Il vient semer
La grâce de son amour.
Bénis, Seigneur,
Le temps des prémices
Et qu’advienne le Royaume !
Le grain que la prière accueille
Lèvera silencieux.
La nuit, le jour,
Sans cesse grandit l’amour :
Toi seul, Seigneur,
Lui donnes croissance
Afin qu’advienne le Royaume.
Le temps de la moisson approche,
Au profond de nos cœurs.
Le grain mûrit,
Bientôt paraîtra son fruit :
Ta joie Seigneur,
Devance la nôtre
Dans le secret de ton Royaume.
Semeur, toi seul pour tous récoltes
Et l’amour te bénit
Car la moisson
Surpasse tous nos désirs !
C’est toi, Seigneur,
Qui donnes à ton peuple
Si grand bonheur en ton Royaume ! »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, un scribe s’avança pour demander à Jésus : « Quel est le premier de tous les commandements ? » Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Et voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. » Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as dit vrai : Dieu est l’Unique et il n’y en a pas d’autre que lui. L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. » Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n’osait plus l’interroger »
Marc 12
Dieu qui as séparé la lumière et les ténèbres, toi qui as appelé la lumière « jour » et les ténèbres « nuit », arrache aussi nos cœurs à l’obscurité du péché et fais-nous parvenir à la vraie lumière qui est le Christ. Amen.
Vendredi 9 juin
« Ô toi, l'au-delà de tout,
n'est-ce pas là tout ce qu'on peut chanter de toi ?
Quelle hymne te dira, quel langage ?
Aucun mot ne t'exprime.
À quoi l'esprit s'attachera-t-il ?
Tu dépasses toute intelligence.
Seul, tu es indicible,
car tout ce qui se dit est sorti de toi.
Seul, tu es inconnaissable,
car tout ce qui se pense est sorti de toi.
Tous les êtres,
ceux qui parlent et ceux qui sont muets,
te proclament.
Tous les êtres,
ceux qui pensent et ceux qui n'ont point la pensée,
te rendent hommage.
Le désir universel,
l'universel gémissement tend vers toi.
Tout ce qui est te prie,
et vers toi tout être qui pense ton univers
fait monter une hymne de silence.
Tout ce qui demeure demeure par toi ;
par toi subsiste l'universel mouvement.
De tous les êtres tu es la fin ;
tu es tout être, et tu n'en es aucun.
Tu n'es pas un seul être,
tu n'es pas leur ensemble.
Tu as tous les noms, et comment te nommerai-je,
toi le seul qu'on ne peut nommer?
Quel esprit céleste pourra pénétrer les nuées
qui couvrent le ciel même ?
Prends pitié,
Ô toi, l'au-delà de tout,
n'est-ce pas tout ce qu'on peut chanter de toi ? »
Hymne Grégoire de Naziance
« En ce temps-là, quand Jésus enseignait dans le Temple, il déclarait : « Comment les scribes peuvent-ils dire que le Messie est le fils de David ? David lui-même a dit, inspiré par l’Esprit Saint : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : “Siège à ma droite jusqu’à ce que j’aie placé tes ennemis sous tes pieds !” David lui-même le nomme Seigneur. D’où vient alors qu’il est son fils ? » Et la foule nombreuse l’écoutait avec plaisir »
Marc 12
Seigneur, Roi du ciel et de la terre, dirige et sanctifie, ordonne et gouverne aujourd'hui nos cœurs et nos corps, nos pensées, nos paroles et nos actions : fais-nous suivre ta volonté et tes ordres afin qu'ici bas et pour toujours nous vivions, par ta grâce, libres et sauvés. Amen.
Samedi 10 juin – Bhse Vierge Marie
« Marie, servante du Seigneur,
Toi qu’un ange visite,
Tu crois l’impossible !
L’Esprit te couvre de son ombre,
Et le Verbe prend chair.
Il naît en grande pauvreté :
Une étable en témoigne,
Pour toi, c’est merveille :
L’Enfant annonce le Dieu pauvre,
A qui tout appartient.
Longs jours au temps de Nazareth,
Tout est paix et louange,
Bonheur et partage.
Jésus découvre dans le Livre
Le salut annoncé.
Voici qu’aux noces de Cana
Quelques mots te suffisent,
Jésus les exauce !
Alors voyant le premier signe,
Les disciples croiront.
Marie debout près de la croix,
Le disciple t’accueille…
Echange de grâce :
Alors chacun trouve dans l’autre
Le visage du Christ.
Viendra le jour où l’Esprit Saint
Est donné aux Apôtres,
Comme eux tu l’accueilles.
L’Eglise naît dans ce grand souffle
Qui unit les vivants… »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, dans son enseignement, Jésus disait : « Méfiez- vous des scribes, qui tiennent à se promener en vêtements d’apparat et qui aiment les salutations sur les places publiques, les sièges d’honneur dans les synagogues, et les places d’honneur dans les dîners. Ils dévorent les biens des veuves et, pour l’apparence, ils font de longues prières : ils seront d’autant plus sévèrement jugés. » Jésus s’était assis dans le Temple en face de la salle du trésor, et regardait comment la foule y mettait de l’argent. Beaucoup de riches y mettaient de grosses sommes. Une pauvre veuve s’avança et mit deux petites pièces de monnaie. Jésus appela ses disciples et leur déclara : « Amen, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis dans le Trésor plus que tous les autres. Car tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre »
Marc 12
Ouvre à tes serviteurs, Dieu très bon, tes richesses de grâce ; puisque la maternité de la Vierge Marie fut pour nous le commencement du salut, que la fête de sa nativité nous apporte un surcroît de paix. Amen.
Dimanche 11 juin – Saint Sacrement
« D'un si fervent désir
J'ai voulu me donner,
Si vous pouviez saisir
Que je vous ai aimés.
De mon Père où je vais
Vous recevez l'Esprit,
L'amour dont j'ai rêvé
Si vous aviez compris.
Vous serez les témoins
Du secret de ma mort,
Je ne serai pas loin
Car vous serez mon Corps.
Et mon Cœur en vos cœurs
Vous donnera d'aimer
Ce monde où l'homme a peur
Qu'il soit abandonné.
Je vous donne ma joie
Dans ce pain et ce vin
Pour que je vous revoie
Au Royaume qui vient »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus disait aux foules des Juifs : « Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. » Les Juifs se querellaient entre eux : « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? » Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui. De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi. Tel est le pain qui est descendu du ciel : il n’est pas comme celui que les pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement »
Jean 6
Seigneur Jésus Christ, dans cet admirable sacrement, tu nous as laissé le mémorial de ta passion ; donne-nous de vénérer d’un si grand amour les mystères de ton corps et de ton sang, que nous puissions recueillir sans cesse le fruit de ta rédemption. Amen.
Lundi 12 juin – Ste Alice
« Pour toi, Fils de Dieu,
Le nard de grand prix,
La vie donnée sans jamais la reprendre;
Pour toi la louange
De ta servante.
Vers toi, Jésus-Christ,
L’écoute du cœur,
Ton nom crié sans briser le silence;
Vers toi la violence
De l’espérance.
Par toi, Serviteur,
La force d’aimer,
La longue marche au désert de l’absence;
Par toi la descente
Dans la souffrance.
En toi, Bien-aimé,
La paix du désir,
La joie parfaite que nul ne peut prendre:
Ta vie en offrande
Pour ta servante »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, voyant les foules, Jésus gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui. Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait. Il disait : « Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux. Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés. Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage. Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés. Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde. Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu. Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu. Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux. Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez- vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! C’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés »
Matthieu 5
Dieu notre Père, grâce à ton secours, sainte Alice a supporté avec patience, par amour du Christ, de grandes souffrances ; à sa prière, donne aux malades la grâce de comprendre qu'ils font partie des bienheureux de l'évangile et qu'ils sont unis à la passion du Christ pour le salut du monde. Amen.
Mardi 13 juin – St Antoine de Padou
« Vers toi, Soleil du plein midi,
S’est mis en marche un peuple libre,
Un peuple né de ton Esprit,
Les yeux levés vers l'invisible
Honneur à ceux qui ont vécu
Le beau combat de l’espérance !
Honneurs aux justes qui ont su
S’offrir aux feux de ta présence !
Ta grâce en eux a resplendi,
Seigneur Jésus, Dieu de nos fêtes.
Loué sois-tu pour tes amis:
C’est ta bonté qu’ils nous révèlent.»
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel devient fade, comment lui rendre de la saveur ? Il ne vaut plus rien : on le jette dehors et il est piétiné par les gens. Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. Et l’on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ; on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison. De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors, voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux »
Matthieu 5
Dieu éternel et tout-puissant, tu as voulu que ton peuple trouve en saint Antoine de Padoue un grand prédicateur de l'Évangile et un défenseur des pauvres ; permets qu'avec son aide, et fidèles à ses leçons de vie chrétienne, nous ressentions dans toutes nos épreuves le bienfait de ton secours. Amen.
Mercredi 14 juin
« Dieu de silence, tu appelles
Dans les pages du Livre.
Les mots de vie nous redisent
De quel amour tu nous aimes.
Qui peut comprendre ta parole
S'il n'est prêt à répondre ?
Fais que la source d’eau vive
Nous fortifie de sa grâce.
Toi qui sans cesse te révèles,
Aujourd’hui tu t’approches.
Que l'Esprit donne à l'Eglise
De proclamer ta louange !
Monte vers toi l'action de grâce
Dont tressaille ton Verbe :
C’est lui qui ouvre le Livre
Où resplendit sa présence »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Amen, je vous le dis : Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas un seul iota, pas un seul trait ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise. Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le royaume des Cieux. Mais celui qui les observera et les enseignera, celui-là sera déclaré grand dans le royaume des Cieux »
Matthieu 5
Seigneur, tu nous fais maintenant la grâce de ta louange. Accorde-nous de pouvoir te chanter avec tous les saints, éternellement. Amen.
Jeudi 15 juin
« Père du premier mot
Jailli dans le premier silence
Où l’homme a commencé,
Entends monter vers toi,
Comme en écho,
Nos voix
Mêlées aux chants que lance
Ton Bien-Aimé.
Père du premier jour
Levé sur les premières terres
Au souffle de l’Esprit,
Voici devant tes yeux,
Comme en retour,
Le feu
Qui prend au cœur les frères
De Jésus Christ.
Père du premier fruit
Gonflé de la première sève
Au monde ensemencé,
Reçois le sang des grains
Qui ont mûri,
Et viens
Remplir les mains qui cherchent
Ton Premier-Né »
Hymne Didier Rimaud
« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je vous le dis : Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux. Vous avez appris qu’il a été dit aux anciens : Tu ne commettras pas de meurtre, et si quelqu’un commet un meurtre, il devra passer en jugement. Eh bien ! moi, je vous dis : Tout homme qui se met en colère contre son frère devra passer en jugement. Si quelqu’un insulte son frère, il devra passer devant le tribunal. Si quelqu’un le traite de fou, il sera passible de la géhenne de feu. Donc, lorsque tu vas présenter ton offrande à l’autel, si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse ton offrande, là, devant l’autel, va d’abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande. Mets-toi vite d’accord avec ton adversaire pendant que tu es en chemin avec lui, pour éviter que ton adversaire ne te livre au juge, le juge au garde, et qu’on ne te jette en prison. Amen, je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier sou »
Matthieu 5
Nous te prions, Seigneur, toi qui es la vrai lumière et le créateur de la lumière : garde-nous attentifs à ta loi pour que nous vivions dans ta clarté. Amen.
Vendredi 16 juin – Sacré-Coeur
« Le cœur de Dieu s'est répandu
Dans tous les cœurs par son Esprit.
L'amour du Christ a répondu
Au cœur humain par un grand cri.
L'amour de Dieu nous fut offert
En signe humain de sa bonté.
Le cœur du Christ nous est ouvert
Comme un chemin d'éternité.
L'Église est là, près de la croix
Vivant d'Esprit, d'eau et du sang.
Près de son cœur, chantant sa foi,
Près de son Dieu, l'âme consent »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger »
Matthieu 11
Seigneur notre Père, en vénérant le Cœur de ton Fils bien-aimé, nous disons les merveilles de ton amour pour nous ; fais que nous recevions de cette source divine une grâce plus abondante. Amen.
Samedi 17 juin – Cœur Immaculée de Marie
« Seigneur, je n'ai pas le cœur fier,
ni le regard ambitieux ;
je ne poursuis ni grand dessein
ni merveilles qui me dépassent.
Non, mais je tiens mon âme
égale et silencieuse.
Voici la servante du Seigneur,
tous les âges la diront bienheureuse.
Dans mon cœur je conserve tes promesses
pour ne pas faillir envers toi.
Je cours dans la voie de tes volontés
car tu mets au large mon cœur.
Tes exigences resteront mon héritage,
la joie de mon cœur.
Mon cœur incline à garder tes commandements.
c'est à jamais ma récompense »
Tropaire C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« Chaque année, les parents de Jésus se rendaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Quand il eut douze ans, ils montèrent en pèlerinage suivant la coutume. À la fin de la fête, comme ils s’en retournaient, le jeune Jésus resta à Jérusalem à l’insu de ses parents. Pensant qu’il était dans le convoi des pèlerins, ils firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances. Ne le trouvant pas, ils retournèrent à Jérusalem, en continuant à le chercher. C’est au bout de trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi : il les écoutait et leur posait des questions, et tous ceux qui l’entendaient s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses. En le voyant, ses parents furent frappés d’étonnement, et sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme ton père et moi, nous avons souffert en te cherchant ! » Il leur dit : « Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? » Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait. Il descendit avec eux pour se rendre à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements »
Luc 2
Dieu qui as préparé dans le Cœur de la Vierge Marie une demeure digne de l'Esprit Saint ; accorde-nous, par son intercession, de devenir le temple de ta gloire. Amen.
Dimanche 18 juin – 11ème T.O.
« N’allons plus nous dérobant
À l’Esprit qui régénère :
Le Seigneur est ressuscité !
Un sang neuf coule aux artères
Du corps entier.
La nuit du temps
Se change en lumière :
L’homme était mort, il est vivant.
N’allons plus à contre-voie
De Celui qui nous entraîne :
Le Seigneur est ressuscité !
Dans sa chair monte, soudaine,
L’éternité.
Il rend leur poids
Aux jours, aux semaines,
Les achemine vers la joie.
N’allons plus sans feu ni lieu
Quand Jésus nous accompagne :
Le Seigneur est ressuscité !
Le voici pain sur la table
Des baptisés.
Présent de Dieu
Offert en partage :
Christ aujourd’hui ouvre nos yeux.
Nous irons portant plus haut
Notre foi dans la victoire :
Le Seigneur est ressuscité !
L’univers chante la gloire
Des rachetés.
Le feu et l’eau
Emportent l’histoire,
Dieu nous appelle avec l’Agneau »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger. Il dit alors à ses disciples : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. » Alors Jésus appela ses douze disciples et leur donna le pouvoir d’expulser les esprits impurs et de guérir toute maladie et toute infirmité. Voici les noms des douze Apôtres : le premier, Simon, nommé Pierre ; André son frère ; Jacques, fils de Zébédée, et Jean son frère ; Philippe et Barthélemy ; Thomas et Matthieu le publicain ; Jacques, fils d’Alphée, et Thaddée ; Simon le Zélote et Judas l’Iscariote, celui-là même qui le livra. Ces douze, Jésus les envoya en mission avec les instructions suivantes : « Ne prenez pas le chemin qui mène vers les nations païennes et n’entrez dans aucune ville des Samaritains. Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël. Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, expulsez les démons. Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement »
Matthieu 9
Dieu tout-puissant, force de ceux qui espèrent en toi, sois favorable à nos appels : puisque l'homme est fragile et que sans toi il ne peut rien, donne-nous toujours le secours de ta grâce ; ainsi nous pourrons, en observant tes commandements, vouloir et agir de manière à répondre à ton amour. Amen.
Lundi 19 juin
« En toute vie le silence dit Dieu,
Tout ce qui est tressaille d'être à lui !
Soyez la voix du silence en travail,
Couvez la vie, c'est elle qui loue Dieu !
Pas un seul mot, et pourtant c'est son Nom
Que tout sécrète et presse de chanter :
N'avez-vous pas un monde immense en vous ?
Soyez son cri, et vous aurez tout dit.
Il suffit d'être, et vous vous entendrez
Rendre la grâce d'être et de bénir ;
Vous serez pris dans l'hymne d'univers,
Vous avez tout en vous pour adorer.
Car vous avez l'hiver et le printemps,
Vous êtes l'arbre en sommeil et en fleurs ;
Jouez pour Dieu des branches et du vent,
Jouez pour Dieu des racines cachées.
Arbres humains, jouez de vos oiseaux,
Jouez pour Lui des étoiles du ciel
Qui sans parole expriment la clarté ;
Jouez aussi des anges qui voient Dieu »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps- là, Jésus disait à ses disciples : « Vous avez appris qu’il a été dit : Œil pour œil, et dent pour dent. Eh bien ! moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant ; mais si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends-lui encore l’autre. Et si quelqu’un veut te poursuivre en justice et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau. Et si quelqu’un te réquisitionne pour faire mille pas, fais-en deux mille avec lui. À qui te demande, donne ; à qui veut t’emprunter, ne tourne pas le dos ! »
Matthieu 5
Nous t’en prions, Dieu de miséricorde, sur les hommes qui n’ont pas reçu ta lumière, fais lever ton soleil, Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.
Mardi 20 juin
« Église de toujours,
Aux écoutes du monde,
Entends-tu bouillonner
Les forces de l'histoire ?
La terre est travaillée
D'une sourde violence,
Affamée d'unité,
En mal de délivrance.
Église de toujours,
Au service du monde,
Enracine la foi
Au creux de nos détresses.
Dégage de ses liens
Cet espoir qui tressaille,
Engagé sur la voie
D'angoisse et de promesse.
Église de toujours,
Évangile du monde,
Affranchis de la peur
La terre qui enfante.
Baptise dans l'Esprit
L'éclosion de son germe,
Coule en fleuve de paix,
Emporte notre histoire »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. Eh bien ! moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes. En effet, si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait »
Matthieu 5
Donne à ceux qui te prient, Seigneur, l’abondance de ta grâce. Avec ton aide, qu’ils suivent tes commandements pour y trouver dès maintenant leur bonheur, pour en recevoir, dans l’éternité, ta joie. Amen.
Mercredi 21 juin – St Louis de Gonzague
« La joie de Dieu ne passe pas
Qui change tout en espérance,
Depuis que l’homme sur la croix
remit au Père sa confiance
Jamais ne manquent les témoins
De cette joie au long des siècles,
Et quand l’Église se souvient
A l’horizon d’autres se lèvent.
Un seul message de bonheur,
Que tant de vies nous manifestent !
Un seul visage, un seul Seigneur,
Et tant de saints qui le reflètent ! »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ce que vous faites pour devenir des justes, évitez de l’accomplir devant les hommes pour vous faire remarquer. Sinon, il n’y a pas de récompense pour vous auprès de votre Père qui est aux cieux. Ainsi, quand tu fais l’aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme les hypocrites qui se donnent en spectacle dans les synagogues et dans les rues, pour obtenir la gloire qui vient des hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra. Et quand vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites : ils aiment à se tenir debout dans les synagogues et aux carrefours pour bien se montrer aux hommes quand ils prient. Amen, je vous le déclare : ceux- là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu pries, retire- toi dans ta pièce la plus retirée, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra. Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu, comme les hypocrites : ils prennent une mine défaite pour bien montrer aux hommes qu’ils jeûnent. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton Père qui est présent au plus secret ; ton Père qui voit au plus secret te le rendra. »
Matthieu 6
Seigneur, dispensateur des dons spirituels, tu as réuni dans le jeune Louis de Gonzague la pratique de la pénitence et une admirable pureté de vie ; si nous n’avons pas la même innocence, accorde-nous, à sa prière et par ses mérites, d’imiter son renoncement. Amen.
Jeudi 22 juin
« Au commencement, Seigneur, tu m'as appelé !
Tu murmurais mon nom en façonnant la terre,
Aucune voix ne peut couvrir
La première promesse ;
Que s'engendre dans mon corps
Ta parole, ô mon Dieu !
Au commencement, Seigneur, tu m'as regardé !
Et je sais désormais que tes yeux sont lumière :
Tu as fait luire au fond de moi,
Traversant la pénombre,
Un éclat de vrai désir,
Ton image, ô mon Dieu !
Tout au long du temps, Seigneur, tu restes caché !
La trace de tes pas nous conduit vers nos frères :
Tu es présent dans notre foi,
Comme sève profonde,
Tu fais croître les sarments
De ta vigne, ô mon Dieu !
Tes commencements, Seigneur, sont l'éternité !
Nos vies sont le jardin dont tu attends l'offrande ;
Le vent gémit sur la moisson
Qui sommeille en ce monde,
Près de l'arbre où s'accomplit
Ta patience, ô mon Dieu ! »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens : ils s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. Ne les imitez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant même que vous l’ayez demandé. Vous donc, priez ainsi : Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Remets-nous nos dettes, comme nous-mêmes nous remettons leurs dettes à nos débiteurs. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal. Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi. Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père non plus ne pardonnera pas vos fautes »
Matthieu 6
Augmente en nous la foi, Seigneur : fais-nous la grâce de tenir, dans ce monde, notre devoir de louange et de service. Amen.
Vendredi 23 juin
« Ô Fils unique, Jésus Christ,
Nous contemplons en ton visage
La gloire dont tu resplendis
Auprès de Dieu avant les siècles.
Les tiens ne t’ont pas reconnu,
Et les ténèbres te repoussent ;
Mais donne à ceux qui t’ont reçu
De partager ta plénitude.
Toi qui habites parmi nous,
Ô Verbe plein de toute grâce,
Enseigne-nous la vérité,
Transforme-nous en ton image.
À toi, la gloire, ô Père saint,
À toi, la gloire, ô Fils unique,
Avec l’Esprit consolateur,
Dès maintenant et pour les siècles »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ne vous faites pas de trésors sur la terre, là où les mites et les vers les dévorent, où les voleurs percent les murs pour voler. Mais faites-vous des trésors dans le ciel, là où il n’y a pas de mites ni de vers qui dévorent, pas de voleurs qui percent les murs pour voler. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. La lampe du corps, c’est l’œil. Donc, si ton œil est limpide, ton corps tout entier sera dans la lumière ; mais si ton œil est mauvais, ton corps tout entier sera dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, comme elles seront grandes, les ténèbres ! »
Matthieu 6
Que nos lèvres, notre âme et toute notre vie proclament ta louange, Seigneur ; et puisque tout notre être est un don de ta grâce, fais que notre existence te soit consacrée. Amen.
Samedi 24 juin – St Jean Baptiste
« Prophète du Très-Haut,
Tu n'es pas la Lumière
Mais son témoin.
Avant même de naître
Tu la révèles :
Joie sans parole !
Tu cries dans le désert,
Tout un peuple se lève
Vers le Jourdain ;
Ton baptême réveille
La soif d'eau vive :
Proche est la Source !
Voici l'Agneau de Dieu.
Tes disciples le suivent,
Tu restes là ;
Mais ton âme jubile
Quand ils l'écoutent :
Noces du Verbe !
Plus libre que les rois,
Tu contestes ce monde
Sans infini ;
Ton martyre dans l'ombre
Prévient l'aurore :
Christ est lumière ! »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils. Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait montré la grandeur de sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle. Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père. Mais sa mère prit la parole et déclara : « Non, il s’appellera Jean. » On lui dit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! » On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler. Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Jean est son nom. » Et tout le monde en fut étonné. À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu. La crainte saisit alors tous les gens du voisinage et, dans toute la région montagneuse de Judée, on racontait tous ces événements. Tous ceux qui les apprenaient les conservaient dans leur cœur et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui. L’enfant grandissait et son esprit se fortifiait. Il alla vivre au désert jusqu’au jour où il se fit connaître à Israël »
Luc 1
Tu as voulu, Seigneur, que saint Jean Baptiste prépare ton peuple à la venue du Messie ; accorde à ton Église le don de la joie spirituelle, et guide l'esprit de tous les croyants dans la voie du salut et de la paix. Amen.
Dimanche 25 juin – 12ème T. O.
« Ô Père des siècles du monde,
Voici le dernier-né des jours
Qui monte
À travers nous, à la rencontre
Du Premier-né de ton amour.
C’est lui qui pour toi fit éclore,
C’est lui qui devant toi chantait
L’aurore,
Quand il n’était pas d’homme encore
Pour avoir part à sa beauté.
Par lui tout demeure en genèse,
Nos jours dans leur vieillissement
Se dressent
À leur éveil vers sa jeunesse,
Car il se lève à l’Orient.
C’est lui qui sans cesse ranime,
C’est lui qui sur les temps maintient
Cette hymne
Émerveillée dès l’origine
Devant l’ouvrage de tes mains.
Voici la nouvelle lumière
Montant au plus secret des corps ;
Ô Père,
Envoie le souffle sur la terre
Du Premier-né d’entre les morts »
Hymne Patrice de la Tour du Pin
« En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Ne craignez pas les hommes ; rien n’est voilé qui ne sera dévoilé, rien n’est caché qui ne sera connu. Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le en pleine lumière ; ce que vous entendez au creux de l’oreille, proclamez-le sur les toits. Ne craignez pas ceux qui tuent le corps sans pouvoir tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne l’âme aussi bien que le corps. Deux moineaux ne sont-ils pas vendus pour un sou ? Or, pas un seul ne tombe à terre sans que votre Père le veuille. Quant à vous, même les cheveux de votre tête sont tous comptés. Soyez donc sans crainte : vous valez bien plus qu’une multitude de moineaux. Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, moi aussi je me déclarerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux. Mais celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux cieux »
Matthieu 10
Fais-nous vivre à tout moment, Seigneur, dans l'amour et le respect de ton saint nom, toi qui ne cesses jamais de guider ceux que tu enracines solidement dans ton amour. Amen.
Lundi 26 juin
« O Créateur, Père,
Tu nous as fait pour ton bonheur.
Nous chantons l'exode
Vers le jour nouveau,
Et l'univers prend part au chant
De ton peuple en fête.
Tu as créé l'homme
Pour qu’il ressemble au Premier né :
Nous chantons ta grâce
Qui demeure en nous
Et l'univers prend part au chant
De ton Fils unique.
Tu as sauvé l'homme
Par la Passion du Serviteur.
Nous chantons ton œuvre
Dans le jour nouveau,
Et l'univers prend part au chant
Du matin de Pâques »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ne jugez pas, pour ne pas être jugés ; de la manière dont vous jugez, vous serez jugés ; de la mesure dont vous mesurez, on vous mesurera. Quoi ! tu regardes la paille dans l’œil de ton frère ; et la poutre qui est dans ton œil, tu ne la remarques pas ? Ou encore : Comment vas- tu dire à ton frère : “Laisse- moi enlever la paille de ton œil”, alors qu’il y a une poutre dans ton œil à toi ? Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère »
Matthieu 7
Seigneur, tu ouvres à ceux qui t’aiment les richesses de ton Esprit Saint, et tu fais grandir en eux ta propre vie en leur donnant part au corps de ton Fils ; aide-les à se comporter dans le monde en enfants de Dieu appelés à la liberté : qu’ils répondent par la sainteté de leur vie à la mission prophétique de l’Église. Amen.
Mardi 27 juin – St Cyrille d’Alexandrie
« Toi dont la vie tout entière
Nous transmet son message,
Disciple du Seigneur,
L'Eglise te bénit.
Que ta parole fasse encore
Briller sur nous la lumière
Du Verbe de Dieu.
Tu as puisé ta Sagesse
Dans l'écoute du Livre,
L'Esprit t'a fait goûter
Les mots qui donnent vie.
Avec patience, avec audace,
Tu as scruté le Mystère
Du Verbe fait chair.
Et c'est à lui le seul Maître
Que tu rends témoignage :
"En lui, la vérité,
En lui le Don de Dieu !"
Qu'à ton appel nos voix répondent
En proclamant les merveilles
Du Verbe de vie »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ne donnez pas aux chiens ce qui est sacré ; ne jetez pas vos perles aux pourceaux, de peur qu’ils ne les piétinent, puis se retournent pour vous déchirer. Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi : voilà ce que disent la Loi et les Prophètes. Entrez par la porte étroite. Elle est grande, la porte, il est large, le chemin qui conduit à la perdition ; et ils sont nombreux, ceux qui s’y engagent. Mais elle est étroite, la porte, il est resserré, le chemin qui conduit à la vie ; et ils sont peu nombreux, ceux qui le trouvent »
Matthieu 7
O Dieu, qui a fait du bienheureux Cyrille, confesseur et pontife, le défenseur invincible de la divine maternité de la bienheureuse Vierge Marie, accorde, qu’intercédant pour nous, il nous obtienne, à nous qui la croyons vraiment Mère de Dieu, d’être sauvés par sa protection maternelle. Amen.
Mercredi 28 juin – St Irénée
« Par le feu qui brûlait dans ta nuit ,
Nous te chantons, disciple du Seigneur.
Le martyre a scellé
Ton amour pour le Christ.
Il saisit ta passion
Dans la sienne.
Vers la croix s’est levé ton regard
Tu as souffert à l’ombre du Sauveur.
En lui seul ton soutien,
En son nom ton espoir.
Ta confiance a vaincu
L’Adversaire.
C’est en vain qu’on fit taire ta voix…
Le grain qui meurt rend gloire au moissonneur.
Un mystère de vie
Dans ta mort se déploie.
La semence tiendra
Sa promesse.
Par la joie qui t’habite aujourd’hui
Nous te prions disciple du Seigneur.
Obtiens-nous de donner
Chaque jour notre vie,
Puisque Dieu chaque jour
Nous appelle… »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Méfiez-vous des faux prophètes qui viennent à vous déguisés en brebis, alors qu’au-dedans ce sont des loups voraces. C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Va-t-on cueillir du raisin sur des épines, ou des figues sur des chardons ? C’est ainsi que tout arbre bon donne de beaux fruits, et que l’arbre qui pourrit donne des fruits mauvais. Un arbre bon ne peut pas donner des fruits mauvais, ni un arbre qui pourrit donner de beaux fruits. Tout arbre qui ne donne pas de beaux fruits est coupé et jeté au feu. Donc, c’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez »
Matthieu 7
Tu as donné, Seigneur, à l’évêque saint Irénée de faire triompher la vraie doctrine et d’affermir la paix dans l’Église ; par son intercession, réveille notre foi et notre charité pour que nous cherchions en toute chose ce qui favorise l’union entre les hommes. Amen.
Jeudi 29 juin – Sts Pierre & Paul
« Maître de l’Eglise,
tu parlais à ton peuple
Sur la barque de Pierre :
Appel pour Israël.
De Sion vient le salut.
La Ville aux douze portes
Unira l’humanité
Dans la splendeur des noces.
Toi que Paul annonce aux nations de ce monde,
Tu rassembles les hommes :
En Toi tous ne font qu’un,
Et le proche, et le lointain.
Chacun devient pour l’autre
Le témoin du Dieu plus grand :
Verbe au-delà des langues
Dans la ville immense où se perdent les foules,
Pierre et Paul se rejoignent,
Guidés là par l’Esprit.
L’Evangile est proclamé,
S’achève ici leur course,
Où l’Empire a son orgueil,
Sous les remparts de Rome.
Fière Babylone, tu rejettes et méprises
Les témoins sans fortune
Du Christ mort sur la croix :
Vois le prix de ton salut !
O Rome bienheureuse,
N’oublie pas leur sang versé,
Source à jamais précieuse ! »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus, arrivé dans la région de Césarée-de-Philippe, demandait à ses disciples : « Au dire des gens, qui est le Fils de l’homme ? » Ils répondirent : « Pour les uns, Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres encore, Jérémie ou l’un des prophètes. » Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je? » Alors Simon-Pierre prit la parole et dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! » Prenant la parole à son tour, Jésus lui dit : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux. Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle. Je te donnerai les clés du royaume des Cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux »
Matthieu 16
Seigneur, tu nous as donné ce jour de sainte joie pour fêter les bienheureux Apôtres Pierre et Paul ; accorde à ton Église une fidélité parfaite à leur enseignement, puisqu'elle reçut par eux la première annonce de la foi. Amen.
Vendredi 30 juin
« Ce jour de chaque jour,
Qu'il nous vienne, Seigneur,
Comme un fruit de l'amour.
Et voici que le temps
N'a plus même saveur :
Il mûrit notre enfance
En promesse intérieure
Ce jour de chaque jour,
Qui l'accueille, Seigneur,
Devient hôte à son tour.
Et voici que le temps
N'a plus même couleur :
L'arc-en-ciel de l'alliance
Illumine nos heures
Ce jour de chaque jour
Nous emporte, Seigneur,
Comme un flot sans retour
Et voici que le temps
N'a plus même rumeur
Une source nous hante,
En silence elle affleure.
Ce jour de chaque jour,
Nous le portons, Seigneur,
Jusqu'au seuil de ton Jour.
Et voici que le temps
N'a plus même épaisseur :
Faudrait-il dans l'attente
Établir sa demeure ? »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« Lorsque Jésus descendit de la montagne, des foules nombreuses le suivirent. Et voici qu’un lépreux s’approcha, se prosterna devant lui et dit : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. » Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » Et aussitôt il fut purifié de sa lèpre. Jésus lui dit : « Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre. Et donne l’offrande que Moïse a prescrite : ce sera pour les gens un témoignage »
Matthieu 8
Seigneur, répands ta lumière dans nos esprits, pour que nous soyons toujours fidèles à te servir, puisque c’est toi qui nous as créé dans ta sagesse et qui nous diriges avec amour. Amen.
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