Dimanche 1er juin – 7ème de Pâques

« Entré dans la gloire,
Jésus nous trace le chemin
Et nous conduit vers le matin
De sa victoire.

Mais l'amour seul est sa puissance,
Mystère
Découvert
Aux yeux de l'espérance.


Vêtu de lumière,
Il transfigure pour toujours
Le fils prodigue de retour
Auprès du Père.

Ouverte est la porte,
En sa demeure il nous reçoit,
Dans son offrande, vers la joie,
Ses mains nous portent.

Soleil de justice,
Il fait mûrir tout l'univers,
Et son Esprit, dans nos déserts,
Est source vive »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, les yeux levés au ciel, Jésus priait ainsi : « Père saint, je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais encore pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi. Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, pour qu’ils soient un comme nous sommes UN : moi en eux, et toi en moi. Qu’ils deviennent ainsi parfaitement un, afin que le monde sache que tu m’as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m’as aimé. Père, ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, ils soient eux aussi avec moi, et qu’ils contemplent ma gloire, celle que tu m’as donnée parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a pas connu, mais moi je t’ai connu, et ceux-ci ont reconnu que tu m’as envoyé. Je leur ai fait connaître ton nom, et je le ferai connaître, pour que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi aussi, je sois en eux »
Jean 17

Entends notre prière, Seigneur : nous croyons que le Sauveur des hommes est auprès de toi dans la gloire ; fais-nous croire aussi qu'il est encore avec nous jusqu'à la fin des temps, comme il nous l'a promis. Amen.a

Lundi 2 juin

« Sans le Verbe rien ne fut,
Dans la Parole tout commence :
La création gémit,
La création murmure et balbutie.
Ô Dieu, envoie ton Esprit

Le mystère de Jésus
S’entoure d’ombre et de silence ;
Nulle frayeur ici,
Nulle puissance comme au Sinaï
Ô Dieu, envoie ton Esprit

Dans le Verbe Dieu se dit
D’une Parole sans défense :
C’est un enfant qui dort,
Un fils de l’homme en lutte avec la mort :
Ô Dieu, envoie ton Esprit

La parole de Jésus
Livrée au vent comme semence
Vient féconder nos vies :
Pour que sa grâce en nous porte du fruit,
Ô Dieu, envoie ton Esprit

Que le Verbe soit béni,
Que la Parole exulte et danse
Quand l’homme ancien gémit,
Un chant nouveau s’élève en Jésus Christ :
En nous murmure l’Esprit »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, les disciples de Jésus lui dirent : « Voici que tu parles ouvertement et non plus en images. Maintenant nous savons que tu sais toutes choses, et tu n’as pas besoin qu’on t’interroge : voilà pourquoi nous croyons que tu es sorti de Dieu. » Jésus leur répondit : « Maintenant vous croyez ! Voici que l’heure vient – déjà elle est venue – où vous serez dispersés chacun de son côté, et vous me laisserez seul ; mais je ne suis pas seul, puisque le Père est avec moi. Je vous ai parlé ainsi, afin qu’en moi vous ayez la paix. Dans le monde, vous avez à souffrir, mais courage ! Moi, je suis vainqueur du monde »
Jean 16

Seigneur, nous t'en prions : que descende sur nous la force de l'Esprit Saint pour que nous puissions discerner ta volonté et l'accomplir tout au long de notre vie. Amen.

Mardi 3 juin – Sts Charles Lwanga et ses compagnons

« Que cherchez-vous au soir tombant
Avec des cœurs aussi brûlants ?
Où courez-vous en abaissant
Vos têtes ?
Tout simplement le jour promis
À ceux qui auront accueilli
Cette lumière que Dieu dit
Luire aux ténèbres.

N’étiez-vous donc pas prévenus ?
Ce nouveau jour qui apparut
Lors de la Pâque de Jésus,
Il monte ;
Où irions-nous si ce n’est là ?
Quand notre lumière décroît,
Nous savons bien qu’il est déjà
Le jour du monde.

Et vous aussi, venez le voir,
Mais hâtez-vous, car il est tard !
Chacun de nous aura sa part
De grâce ;
Chacun de vous, s’il prend l’esprit,
Et l’esprit vous mène à sa nuit,
Verra surgir ce jour promis :
C’est Dieu qui passe.

Voici pourquoi nous accourons
À sa nouvelle création :
Dieu fait toujours ce qui est bon
Pour l’homme.
Il le découvre peu à peu,
Doucement il ouvre nos yeux,
Car rien n’est impossible à Dieu,
Puisqu’il se donne »
Hymne Patrice de La Tour du Pin

« En ce temps-là, Jésus leva les yeux au ciel et dit : « Père, l’heure est venue. Glorifie ton Fils afin que le Fils te glorifie. Ainsi, comme tu lui as donné pouvoir sur tout être de chair, il donnera la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ. Moi, je t’ai glorifié sur la terre en accomplissant l’œuvre que tu m’avais donnée à faire. Et maintenant, glorifie-moi auprès de toi, Père, de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde existe. J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu as pris dans le monde pour me les donner. Ils étaient à toi, tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole. Maintenant, ils ont reconnu que tout ce que tu m’as donné vient de toi, car je leur ai donné les paroles que tu m’avais données : ils les ont reçues, ils ont vraiment reconnu que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé. Moi, je prie pour eux ; ce n’est pas pour le monde que je prie, mais pour ceux que tu m’as donnés, car ils sont à toi. Tout ce qui est à moi est à toi, et ce qui est à toi est à moi ; et je suis glorifié en eux. Désormais, je ne suis plus dans le monde ; eux, ils sont dans le monde, et moi, je viens vers toi »
Jean 17

Dieu de puissance et de miséricorde, nous te supplions d’envoyer ton Esprit : qu’il habite nos cœurs, et fasse de nous le temple de sa gloire. Amen.

Mercredi 4 juin

« Esprit silencieux qui planais sur les eaux
Tu ensemençais la ténèbre de louange.
Esprit silencieux qui veillais sur Marie
Tu la préparais à l’accueil de la Parole.

Joie de nos vies
Esprit de feu
Souffle de Dieu
Sois béni !

Dieu, de sa Parole, éveilla l’univers
Et tu fis monter jusqu’à lui le chant du monde.
Lorsque sous ton ombre le Verbe a pris chair
Le chant de la Vierge jaillit de ton silence.
Joie de nos vies
Esprit de feu
Souffle de Dieu
Sois béni !

Ô vent mystérieux sur l’abîme des eaux,
C’est toi qui ouvris un chemin dans la mer rouge
Dans la chambre haute ton Souffle est passé,
En langues de feu tu descends sur les apôtres.

Joie de nos vies
Esprit de feu
Souffle de Dieu
Sois béni !
Tout un peuple libre partit au désert,
Et tu l’as conduit vers la terre des promesses.
Les amis du Christ n’ont plus peur désormais,
Et en toutes langues résonne la merveille.
Joie de nos vies
Esprit de feu
Souffle de Dieu
Sois béni !

Sans toi, Israël aurait-il proclamé :
« Dieu est le seul Dieu dans le ciel et sur la terre. » ?
Sans toi, qui peut dire « Jésus est Seigneur » ?
Sans toi, qui saisit ton murmure : « Viens au Père »
Joie de nos vies
Esprit de feu
Souffle de Dieu
Sois béni !

Et lorsque Israël oubliait tes chemins
Toi, tu l’appelais par la bouche des prophètes.
Viens, fais-nous entendre ta voix, Esprit Saint,
Viens ensemencer ton Église de louange !
Joie de nos vies
Esprit de feu
Souffle de Dieu
Sois béni ! »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, les yeux levés au ciel, Jésus priait ainsi : « Père saint, garde mes disciples unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné, pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes. Quand j’étais avec eux, je les gardais unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné. J’ai veillé sur eux, et aucun ne s’est perdu, sauf celui qui s’en va à sa perte de sorte que l’Écriture soit accomplie. Et maintenant que je viens à toi, je parle ainsi, dans le monde, pour qu’ils aient en eux ma joie, et qu’ils en soient comblés. Moi, je leur ai donné ta parole, et le monde les a pris en haine parce qu’ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi je n’appartiens pas au monde. Je ne prie pas pour que tu les retires du monde, mais pour que tu les gardes du Mauvais. Ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi, je n’appartiens pas au monde. Sanctifie-les dans la vérité : ta parole est vérité. De même que tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi, je les ai envoyés dans le monde. Et pour eux je me sanctifie moi-même, afin qu’ils soient, eux aussi, sanctifiés dans la vérité »
Jean 17

Dieu d'infinie bonté, nous t'en prions : accorde à ton Église rassemblée par l'Esprit Saint de se dévouer de tout cœur à ton service, et d'être unie dans l'accomplissement de ta volonté. Amen.

Jeudi 5 juin – St Boniface

« Il coule à flots, le vin des noces,
Le vin nouveau, l’Esprit de gloire !
De la douceur de sa présence,
Il réjouit le cœur des apôtres
Qui acclament : alléluia !

Elle a jailli, l’hymne nouvelle,
L’action de grâce en toutes langues !
Née du Vivant, l’Église chante :
Le Tout-Puissant, pour moi, fait merveille
Par son Souffle, alléluia !

Voici le feu jeté sur terre,
Voici l’Amour qui tout embrase !
Les cœurs de chair deviennent temples
De cette gloire sainte entre toutes,
Don de Pâques, alléluia !
Fleuve d’eau vive sur le monde,
Le don précieux va se répandre ;
Pour la moisson, les grains mûrissent,
L’eau et l’Esprit conduisent les peuples
Au Royaume, alléluia ! »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, les yeux levés au ciel, Jésus priait ainsi : « Père saint, je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais encore pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi. Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, pour qu’ils soient un comme nous sommes UN : moi en eux, et toi en moi. Qu’ils deviennent ainsi parfaitement un, afin que le monde sache que tu m’as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m’as aimé. Père, ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, ils soient eux aussi avec moi, et qu’ils contemplent ma gloire, celle que tu m’as donnée parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a pas connu, mais moi je t’ai connu, et ceux-ci ont reconnu que tu m’as envoyé. Je leur ai fait connaître ton nom, et je le ferai connaître, pour que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi aussi, je sois en eux »
Jean 17

Que ton Esprit Saint, Dieu créateur, nous transforme par ses dons : qu'il change notre cœur en un cœur que tu aimes, parfaitement accordé à ta volonté. Amen.

Vendredi 6 juin

« Jour de Résurrection !
Peuples, rayonnons de joie !
C'est la Pâque, la Pâque du Seigneur !
Le Christ Dieu nous conduit
de la mort à la vie,
de la terre aux cieux,
et nous chantons sa victoire :

Christ est ressuscité d'entre les morts !
Par la mort, il a détruit la mort !
À ceux qui sont au tombeau,
Il accorde la vie !

Que le ciel se réjouisse,
que la terre soit en fête,
que soit dans l'allégresse
le monde visible et invisible,
car le Christ est ressuscité,
lui, la joie éternelle :

La destruction de la mort, célébrons-la,
et la ruine de l'enfer.
Louons l'auteur
d'une vie neuve et immortelle,
le Dieu unique de nos pères,
le Béni, le Glorieux :

Ô Pâque grande et toute sainte, ô Christ,
Ô Sagesse, ô Verbe de Dieu, ô Force,
fais que nous te soyons unis
en parfaite vérité,
au jour sans fin de ton Royaume :

Une Pâque sacrée nous est apparue :
Pâque nouvelle et sainte, Pâque mystique,
Pâque très pure, Pâque du Christ, notre Sauveur,
Pâque immaculée, Pâque grandiose,
Pâque des croyants,
Pâque qui sanctifie les fidèles,
Pâque qui ouvre le Paradis :

Voici le jour de la Résurrection !
En cette solennité, rayonnons de joie.
Embrassons-nous les uns les autres.
À ceux même qui nous haïssent, disons : Frères !
Pardonnons tout à cause de la Résurrection
et chantons :

Christ est ressuscité d'entre les morts !
Par la mort, il a détruit la mort !
À ceux qui sont au tombeau,
Il accorde la vie ! »
Hymne de la liturgie byzantine
« Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord de la mer de Tibériade. Quand ils eurent mangé, Jésus dit à Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment, plus que ceux-ci ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes agneaux. » Il lui dit une deuxième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le pasteur de mes brebis. » Il lui dit, pour la troisième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » Pierre fut peiné parce que, la troisième fois, Jésus lui demandait : « M’aimes-tu ? » Il lui répond : « Seigneur, toi, tu sais tout : tu sais bien que je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes brebis. Amen, amen, je te le dis : quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller là où tu voulais ; quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et c’est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller. » Jésus disait cela pour signifier par quel genre de mort Pierre rendrait gloire à Dieu. Sur ces mots, il lui dit : « Suis-moi »
Jean 21

Dieu qui nous as ouvert la vie éternelle en exaltant ton Fils dans la gloire et en nous envoyant ton Esprit de lumière, fais qu’en participant à une telle grâce, nous soyons plus dévoués à te servir et obtenions une plus grande foi. Amen.

Samedi 7 juin

« Esprit comme une sève
irriguant le corps de Marie,
Esprit comme une sève
irriguant le tronc de ton peuple,
tu féconderas notre peu de foi.

Souffle de Dieu, donne le jour,
Souffle de Dieu, donne la vie !

Esprit comme le feu
élevant la voix des prophètes,
Esprit comme le feu
relevant Jésus de la mort,
tu l’emporteras sur notre péché.

Souffle de Dieu, donne le jour,
Souffle de Dieu, donne la vie !

Esprit comme le vent,
nous ne savons pas d’où tu viens,
Esprit comme le vent,
nous ne savons pas où tu vas,
tu nous donneras de ta liberté.

Souffle de Dieu, donne le jour,
Souffle de Dieu, donne la vie !

Esprit comme le vin,
nous tenons de toi notre soif,
Esprit comme le vin,
nous tenons de toi notre espoir,
tu nous rythmeras la fraternité »
Hymne
« En ce temps-là, Jésus venait de dire à Pierre : « Suis-moi. » S’étant retourné, Pierre aperçoit, marchant à leur suite, le disciple que Jésus aimait. C’est lui qui, pendant le repas, s’était penché sur la poitrine de Jésus pour lui dire : « Seigneur, quel est celui qui va te livrer ? » Pierre, voyant donc ce disciple, dit à Jésus : « Et lui, Seigneur, que lui arrivera-t-il ? » Jésus lui répond : « Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? Toi, suis-moi. » Le bruit courut donc parmi les frères que ce disciple ne mourrait pas. Or, Jésus n’avait pas dit à Pierre qu’il ne mourrait pas, mais : « Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? » C’est ce disciple qui témoigne de ces choses et qui les a écrites, et nous savons que son témoignage est vrai. Il y a encore beaucoup d’autres choses que Jésus a faites ; et s’il fallait écrire chacune d’elles, je pense que le monde entier ne suffirait pas pour contenir les livres que l’on écrirait »
Jean 21

Au terme de ces fêtes pascales, accorde-nous, Dieu tout-puissant, de garder la Pâque de ton Fils présente dans notre vie. Amen.

Dimanche 8 juin - Pentecôte

« Esprit de Dieu, tu es le feu,
Patiente braise dans la cendre,
À tout moment prête à surprendre
Le moindre souffle et à sauter
Comme un éclair vif et joyeux
Pour consumer en nous la paille,
Éprouver l’or aux grandes flammes
Du brasier de ta charité.

Esprit de Dieu, tu es le vent,
Où prends-tu souffle, à quel rivage ?
Élie se cache le visage
À ton silence frémissant.
Aux temps nouveaux tu es donné,
Soupir du monde en espérance,
Partout présent comme une danse,
Éclosion de ta liberté.

Esprit de Dieu, tu es rosée
De joie, de force et de tendresse,
Tu es la pluie de la promesse
Sur une terre abandonnée.
Jaillie du Fils ressuscité,
Tu nous animes, source claire,
Et nous ramènes vers le Père,
Au rocher de la vérité »
Tropaire C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements. Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous. Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure. Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles. Or, la parole que vous entendez n’est pas de moi : elle est du Père, qui m’a envoyé. Je vous parle ainsi, tant que je demeure avec vous ; mais le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit »
Jean 14

Aujourd’hui, Seigneur, par le mystère de la Pentecôte, tu sanctifies ton Église chez tous les peuples et dans toutes les nations ; répands les dons du Saint-Esprit sur l’immensité du monde, et continue dans le cœur des croyants l’œuvre d’amour que tu as entreprise au début de la prédication évangélique. Amen.Lundi 9 juin – Marie, Mère de l’Eglise

« Tu es pour les habitants des cieux un astre resplendissant de charité, Vierge,
et pour nous, mortels, une source vive et débordante d’espérance.

Tu es si puissante, très haute Dame,
sur le cœur aimant de ton Fils,
que celui qui demande avec confiance est sûr par toi d’être exaucé.

Ta bonté ne vient pas seulement au secours de ceux qui t’implorent,
mais souvent elle se plaît à devancer les vœux de ceux qui prient.

En toi est la miséricorde,
en toi la magnificence ;
toute la bonté du monde
en toi se trouve rassemblée.

Gloire au Père, au Consolateur et à ton Fils,
qui t’ont enveloppée du vêtement admirable de la grâce »
Hymne AELF

« En ce temps-là, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé, pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. » Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit. Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes. Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus. Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau »
Jean 19

Dieu, Père de toute miséricorde, ton Fils unique, cloué sur la croix, a voulu que la bienheureuse Vierge Marie, sa mère, soit aussi notre mère ; accorde à ton Église, soutenue par son amour, la joie de donner naissance à des enfants toujours plus nombreux, de les voir grandir en sainteté et d’attirer à elle toutes les familles des peuples. Amen.

Mardi 10 juin

« O Créateur, Père,
Tu nous as fait pour ton bonheur.
Nous chantons l'exode
Vers le jour nouveau,
Et l'univers prend part au chant
De ton peuple en fête.

Tu as créé l'homme
Pour qu’il ressemble au Premier né :
Nous chantons ta grâce
Qui demeure en nous
Et l'univers prend part au chant
De ton Fils unique.

Tu as sauvé l'homme
Par la Passion du Serviteur.
Nous chantons ton œuvre
Dans le jour nouveau,
Et l'univers prend part au chant
Du matin de Pâques »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel devient fade, comment lui rendre de la saveur ? Il ne vaut plus rien : on le jette dehors et il est piétiné par les gens. Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. Et l’on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ; on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison. De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors, voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux »
Matthieu 5

Seigneur, tu ouvres à ceux qui t’aiment les richesses de ton Esprit Saint, et tu fais grandir en eux ta propre vie en leur donnant part au corps de ton Fils ; aide-les à se comporter dans le monde en enfants de Dieu appelés à la liberté : qu’ils répondent par la sainteté de leur vie à la mission prophétique de l’Église. Amen.

Mercredi 11 juin – St Barnabé

« Seigneur Jésus, venu du Père,
Tu nous annonces le salut ;
Les apôtres que tu appelles
En témoigneront à leur tour.

Quand vient ton heure, ils t’abandonnent,
Te laissant seul porter la croix ;
Mais ta grâce déploie sa force,
Ta résurrection les recrée.

On les maudit, mais ils bénissent,
Faisant l’offrande de ta paix ;
On les croit privés de richesses,
Mais ils te possèdent, Jésus !

De ce trésor inestimable
Ils font le don à l’univers :
Les voici, pour la joie des hommes,
Les dispensateurs de l’Esprit.

Fais-nous porter à notre terre
Le don reçu de tes amis,
Et qu’un âge redise à l’autre :
« Jésus, le Seigneur, est vivant ! »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Amen, je vous le dis : Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas un seul iota, pas un seul trait ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise. Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le royaume des Cieux. Mais celui qui les observera et les enseignera, celui-là sera déclaré grand dans le royaume des Cieux »
Matthieu 5

Dieu qui as dit de mettre à part saint Barnabé, cet homme plein de foi et de l'Esprit Saint, pour qu'il porte aux païens le message du salut, fais que l'Évangile du Christ, dont il fut l'Apôtre courageux, soit encore annoncé fidèlement en paroles et en actes. Amen.Jeudi 12 juin – Ste Alice

« Pour toi, Fils de Dieu,
Le nard de grand prix,
La vie donnée sans jamais la reprendre;
Pour toi la louange
De ta servante.

Vers toi, Jésus-Christ,
L’écoute du cœur,
Ton nom crié sans briser le silence;
Vers toi la violence
De l’espérance.

Par toi, Serviteur,
La force d’aimer,
La longue marche au désert de l’absence;
Par toi la descente
Dans la souffrance.

En toi, Bien-aimé,
La paix du désir,
La joie parfaite que nul ne peut prendre:
Ta vie en offrande
Pour ta servante »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je vous le dis : Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux. Vous avez appris qu’il a été dit aux anciens : Tu ne commettras pas de meurtre, et si quelqu’un commet un meurtre, il devra passer en jugement. Eh bien ! moi, je vous dis : Tout homme qui se met en colère contre son frère devra passer en jugement. Si quelqu’un insulte son frère, il devra passer devant le tribunal. Si quelqu’un le traite de fou, il sera passible de la géhenne de feu. Donc, lorsque tu vas présenter ton offrande à l’autel, si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse ton offrande, là, devant l’autel, va d’abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande. Mets-toi vite d’accord avec ton adversaire pendant que tu es en chemin avec lui, pour éviter que ton adversaire ne te livre au juge, le juge au garde, et qu’on ne te jette en prison. Amen, je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier sou »
Matthieu 5

Dieu notre Père, grâce à ton secours, sainte Alice a supporté avec patience, par amour du Christ, de grandes souffrances ; à sa prière, donne aux malades la grâce de comprendre qu'ils font partie des bienheureux de l'évangile et qu'ils sont unis à la passion du Christ pour le salut du monde. Amen.

Vendredi 13 juin – St Antoine de Padoue

« Vers toi, Soleil du plein midi,
S’est mis en marche un peuple libre,
Un peuple né de ton Esprit,
Les yeux levés vers l'invisible

Honneur à ceux qui ont vécu
Le beau combat de l’espérance !
Honneurs aux justes qui ont su
S’offrir aux feux de ta présence !

Ta grâce en eux a resplendi,
Seigneur Jésus, Dieu de nos fêtes.
Loué sois-tu pour tes amis:
C’est ta bonté qu’ils nous révèlent.»
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu ne commettras pas d’adultère. Eh bien ! moi, je vous dis : Tout homme qui regarde une femme avec convoitise a déjà commis l’adultère avec elle dans son cœur. Si ton œil droit entraîne ta chute, arrache-le et jette-le loin de toi, car mieux vaut pour toi perdre un de tes membres que d’avoir ton corps tout entier jeté dans la géhenne. Et si ta main droite entraîne ta chute, coupe-la et jette-la loin de toi, car mieux vaut pour toi perdre un de tes membres que d’avoir ton corps tout entier qui s’en aille dans la géhenne. Il a été dit également : Si quelqu’un renvoie sa femme, qu’il lui donne un acte de répudiation. Eh bien ! moi, je vous dis : Tout homme qui renvoie sa femme, sauf en cas d’union illégitime, la pousse à l’adultère ; et si quelqu’un épouse une femme renvoyée, il est adultère »
Matthieu 5

Dieu éternel et tout-puissant, tu as voulu que ton peuple trouve en saint Antoine de Padoue un grand prédicateur de l'Évangile et un défenseur des pauvres ; permets qu'avec son aide, et fidèles à ses leçons de vie chrétienne, nous ressentions dans toutes nos épreuves le bienfait de ton secours. Amen.

Samedi 14 juin

« En toute vie le silence dit Dieu,
Tout ce qui est tressaille d'être à lui !
Soyez la voix du silence en travail,
Couvez la vie, c'est elle qui loue Dieu !

Pas un seul mot, et pourtant c'est son Nom
Que tout sécrète et presse de chanter :
N'avez-vous pas un monde immense en vous ?
Soyez son cri, et vous aurez tout dit.

Il suffit d'être, et vous vous entendrez
Rendre la grâce d'être et de bénir ;
Vous serez pris dans l'hymne d'univers,
Vous avez tout en vous pour adorer.

Car vous avez l'hiver et le printemps,
Vous êtes l'arbre en sommeil et en fleurs ;
Jouez pour Dieu des branches et du vent,
Jouez pour Dieu des racines cachées.

Arbres humains, jouez de vos oiseaux,
Jouez pour Lui des étoiles du ciel
Qui sans parole expriment la clarté ;
Jouez aussi des anges qui voient Dieu »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Vous avez encore appris qu’il a été dit aux anciens : Tu ne manqueras pas à tes serments, mais tu t’acquitteras de tes serments envers le Seigneur. Eh bien ! moi, je vous dis de ne pas jurer du tout, ni par le ciel, car c’est le trône de Dieu, ni par la terre, car elle est son marchepied, ni par Jérusalem, car elle est la Ville du grand Roi. Et ne jure pas non plus sur ta tête, parce que tu ne peux pas rendre un seul de tes cheveux blanc ou noir. Que votre parole soit “oui”, si c’est “oui”, “non”, si c’est “non”. Ce qui est en plus vient du Mauvais »
Matthieu 5

Nous t’en prions, Dieu de miséricorde, sur les hommes qui n’ont pas reçu ta lumière, fais lever ton soleil, Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

Dimanche 15 juin - Trinité

« Lumière éternelle,
Dieu trois fois saint,
Entends la prière
Des pauvres qui te supplient.

Leurs voix te bénissent,
Toi le Très-Haut,
Glorifiant le Père,
Le Fils et l’Esprit d’amour.

Source et plénitude
Seul Tout-Puissant,
Tu es la lumière
De ceux qui ont foi en toi

Toi notre origine,
Toi notre fin,
Toi seul tu consoles,
Toi seul, tu combles à jamais.

Vérité vivante,
Feu, charité,
Remplis de ta grâce
Les cœurs que tu as créés.

Qu’ils te louent sans cesse,
Dieu trois fois saint,
Foyer où converge
L’espoir de tous les vivants »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais pour l’instant vous ne pouvez pas les porter. Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans la vérité tout entière. En effet, ce qu’il dira ne viendra pas de lui-même : mais ce qu’il aura entendu, il le dira ; et ce qui va venir, il vous le fera connaître. Lui me glorifiera, car il recevra ce qui vient de moi pour vous le faire connaître. Tout ce que possède le Père est à moi ; voilà pourquoi je vous ai dit : L’Esprit reçoit ce qui vient de moi pour vous le faire connaître »
Jean 16

Dieu notre Père, tu as envoyé dans le monde ta Parole de vérité et ton Esprit de sainteté pour révéler aux hommes ton admirable mystère ; donne-nous de professer la vraie foi en reconnaissant la gloire de l’éternelle Trinité, en adorant son Unité toute-puissante. Amen.

Lundi 16 juin – Ste Lutgarde

« Celle qui veille
A l’ombre de ta voix
Devient ce qu’elle écoute.
Ravie de joie Thérèse tend l’oreille :`
Inouïes sont tes merveilles !

Celle qui dure
A l’ombre de ta croix
Saura vaincre le doute.
En elle monte un feu dont la blessure
D’amour est sans mesure.

Celle qui marche
A l’ombre de tes pas
Devient bientôt la route.
Par toute la terre est son ardent voyage
Qui mène à ton Visage »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps- là, Jésus disait à ses disciples : « Vous avez appris qu’il a été dit : Œil pour œil, et dent pour dent. Eh bien ! moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant ; mais si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends-lui encore l’autre. Et si quelqu’un veut te poursuivre en justice et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau. Et si quelqu’un te réquisitionne pour faire mille pas, fais-en deux mille avec lui. À qui te demande, donne ; à qui veut t’emprunter, ne tourne pas le dos !»
Matthieu 5

Dieu qui a mis au cœur de sainte Lutgarde le désir du royaume et de sa justice par la pratiques d'une charité sans faille, permets que, soutenu par sa prière, nous ayons la joie d'aimer toujours davantage. Amen.

Mardi 17 juin – Bhx Marie Joseph Cassant

« Ni la violence des puissants,
Ni la sagesse des savants,
N’a de prix à tes yeux
Seigneur Jésus,
Ton Royaume est à ceux
qui te ressemblent.

Un pauvre crie et tu réponds,
Ta voix l’appelle par son nom,
Tu exauces, Seigneur,
Joseph Cassant,
Ton petit serviteur,
Sans qu’il le sache.

En ce cœur humble et démuni
En cet enfant qui te confie
Son unique désir
Tu mets ta joie.
L’Esprit vient accomplir
L’œuvre impossible.

Dans le silence du désert,
Il sera prêtre à ton autel,
Et sa vie deviendra
Eucharistie,
Une vie que ta croix
Tient sous son ombre.

Au sein de l’ombre, peu à peu
Brille la joie venue de Dieu :
Être aimé, ô Jésus,
Pouvoir t’aimer,
Et s’unir chaque jour
À ton offrande.

Pour te servir autant qu’il peut,
Pour laisser prendre en lui le feu,
Il remet à Marie
Sa vie, sa mort,
Et Marie lui redit
Que tout est grâce.

Comment savoir quel est le fruit
Du grain qui meurt dans notre nuit ?
Ton amour le connaît,
Seigneur Jésus,
Et prépare en secret
D’autres semailles »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps- là, Jésus disait à ses disciples : « Vous avez appris qu’il a été dit : Œil pour œil, et dent pour dent. Eh bien ! moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant ; mais si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends-lui encore l’autre. Et si quelqu’un veut te poursuivre en justice et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau. Et si quelqu’un te réquisitionne pour faire mille pas, fais-en deux mille avec lui. À qui te demande, donne ; à qui veut t’emprunter, ne tourne pas le dos ! »
Matthieu 5

Seigneur, gloire des humbles, tu as inspiré au bienheureux Joseph Marie un ardent amour pour l'Eucharistie et tu l'as conduit au désert sur la voie du Cœur de Jésus ; accorde-nous, à son exemple et par son intercession, de ne rien préférer au Christ, qui veuille nous conduire tous ensemble à la vie éternelle. Amen.

Mercredi 18 juin

« Père du premier mot
Jailli dans le premier silence
Où l’homme a commencé,
Entends monter vers toi,
Comme en écho,
Nos voix
Mêlées aux chants que lance
Ton Bien-Aimé.

Père du premier jour
Levé sur les premières terres
Au souffle de l’Esprit,
Voici devant tes yeux,
Comme en retour,
Le feu
Qui prend au cœur les frères
De Jésus Christ.

Père du premier fruit
Gonflé de la première sève
Au monde ensemencé,
Reçois le sang des grains
Qui ont mûri,
Et viens
Remplir les mains qui cherchent
Ton Premier-Né »
Hymne Didier Rimaud

« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ce que vous faites pour devenir des justes, évitez de l’accomplir devant les hommes pour vous faire remarquer. Sinon, il n’y a pas de récompense pour vous auprès de votre Père qui est aux cieux. Ainsi, quand tu fais l’aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme les hypocrites qui se donnent en spectacle dans les synagogues et dans les rues, pour obtenir la gloire qui vient des hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra. Et quand vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites : ils aiment à se tenir debout dans les synagogues et aux carrefours pour bien se montrer aux hommes quand ils prient. Amen, je vous le déclare : ceux- là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu pries, retire- toi dans ta pièce la plus retirée, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra. Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu, comme les hypocrites : ils prennent une mine défaite pour bien montrer aux hommes qu’ils jeûnent. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton Père qui est présent au plus secret ; ton Père qui voit au plus secret te le rendra »
Matthieu 6

Nous te prions, Seigneur, toi qui es la vrai lumière et le créateur de la lumière : garde-nous attentifs à ta loi pour que nous vivions dans ta clarté. Amen.

Jeudi 19 juin

« Dieu de silence, tu appelles
Dans les pages du Livre.
Les mots de vie nous redisent
De quel amour tu nous aimes.

Qui peut comprendre ta parole
S'il n'est prêt à répondre ?
Fais que la source d’eau vive
Nous fortifie de sa grâce.

Toi qui sans cesse te révèles,
Aujourd’hui tu t’approches.
Que l'Esprit donne à l'Eglise
De proclamer ta louange !

Monte vers toi l'action de grâce
Dont tressaille ton Verbe :
C’est lui qui ouvre le Livre
Où resplendit sa présence »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens : ils s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. Ne les imitez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant même que vous l’ayez demandé. Vous donc, priez ainsi : Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Remets-nous nos dettes, comme nous-mêmes nous remettons leurs dettes à nos débiteurs. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal. Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi. Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père non plus ne pardonnera pas vos fautes »
Matthieu 6

Seigneur, tu nous fais maintenant la grâce de ta louange. Accorde-nous de pouvoir te chanter avec tous les saints, éternellement. Amen.

Vendredi 20 juin

« Ô toi, l'au-delà de tout,
n'est-ce pas là tout ce qu'on peut chanter de toi ?
Quelle hymne te dira, quel langage ?
Aucun mot ne t'exprime.
À quoi l'esprit s'attachera-t-il ?
Tu dépasses toute intelligence.
Seul, tu es indicible,
car tout ce qui se dit est sorti de toi.
Seul, tu es inconnaissable,
car tout ce qui se pense est sorti de toi.
Tous les êtres,
ceux qui parlent et ceux qui sont muets,
te proclament.
Tous les êtres,
ceux qui pensent et ceux qui n'ont point la pensée,
te rendent hommage.
Le désir universel,
l'universel gémissement tend vers toi.
Tout ce qui est te prie,
et vers toi tout être qui pense ton univers
fait monter une hymne de silence.
Tout ce qui demeure demeure par toi ;
par toi subsiste l'universel mouvement.
De tous les êtres tu es la fin ;
tu es tout être, et tu n'en es aucun.
Tu n'es pas un seul être,
tu n'es pas leur ensemble.
Tu as tous les noms, et comment te nommerai-je,
toi le seul qu'on ne peut nommer?
Quel esprit céleste pourra pénétrer les nuées
qui couvrent le ciel même ?
Prends pitié,
Ô toi, l'au-delà de tout,
n'est-ce pas tout ce qu'on peut chanter de toi ? »
Hymne Grégoire de Naziance

« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ne vous faites pas de trésors sur la terre, là où les mites et les vers les dévorent, où les voleurs percent les murs pour voler. Mais faites-vous des trésors dans le ciel, là où il n’y a pas de mites ni de vers qui dévorent, pas de voleurs qui percent les murs pour voler. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. La lampe du corps, c’est l’œil. Donc, si ton œil est limpide, ton corps tout entier sera dans la lumière ; mais si ton œil est mauvais, ton corps tout entier sera dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, comme elles seront grandes, les ténèbres ! »
Matthieu 6

Seigneur, Roi du ciel et de la terre, dirige et sanctifie, ordonne et gouverne aujourd'hui nos cœurs et nos corps, nos pensées, nos paroles et nos actions : fais-nous suivre ta volonté et tes ordres afin qu'ici bas et pour toujours nous vivions, par ta grâce, libres et sauvés. Amen.

Samedi 21 juin – St Louis de Gonzague

« Par la voix de ton disciple
Tu nous appelles, Seigneur :
Dans la rumeur de ce temps,
Toi seul donnes leur force
Aux paroles qu ’il nous dit.

Sa vie même est un message
Où l’évangile apparaît :
Il nous rejoint en chemin,
Réveillant l’espérance,
Lui qui marche à nos côtés.

L’Esprit saint lui fait comprendre
Que tout commence aujourd’hui :
C’est aujourd’hui que tu veux
Rendre libres les pauvres,
Relever les humiliés.

Que l’Eglise rende grâce
Car chaque temps est béni :
En chaque temps est semée
La Parole vivante
Que toi seul feras lever.»
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Nul ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent. C’est pourquoi je vous dis : Ne vous souciez pas, pour votre vie, de ce que vous mangerez, ni, pour votre corps, de quoi vous le vêtirez. La vie ne vaut-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que les vêtements ? Regardez les oiseaux du ciel : ils ne font ni semailles ni moisson, ils n’amassent pas dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Vous-mêmes, ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? Qui d’entre vous, en se faisant du souci, peut ajouter une coudée à la longueur de sa vie ? Et au sujet des vêtements, pourquoi se faire tant de souci ? Observez comment poussent les lis des champs : ils ne travaillent pas, ils ne filent pas. Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’était pas habillé comme l’un d’entre eux. Si Dieu donne un tel vêtement à l’herbe des champs, qui est là aujourd’hui, et qui demain sera jetée au feu, ne fera- t-il pas bien davantage pour vous, hommes de peu de foi ? Ne vous faites donc pas tant de souci ; ne dites pas : “Qu’allons-nous manger ?” ou bien : “Qu’allons-nous boire ?” ou encore : “Avec quoi nous habiller ?” Tout cela, les païens le recherchent. Mais votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît. Ne vous faites pas de souci pour demain : demain aura souci de lui-même ; à chaque jour suffit sa peine »
Matthieu 6

Seigneur, dispensateur des dons spirituels, tu as réuni dans le jeune Louis de Gonzague la pratique de la pénitence et une admirable pureté de vie ; si nous n'avons pas la même innocence, accorde-nous, à sa prière et par ses mérites, d'imiter son renoncement. Amen.

Dimanche 22 juin – Saint Sacrement

« D'un si fervent désir
J'ai voulu me donner,
Si vous pouviez saisir
Que je vous ai aimés.

De mon Père où je vais
Vous recevez l'Esprit,
L'amour dont j'ai rêvé
Si vous aviez compris.

Vous serez les témoins
Du secret de ma mort,
Je ne serai pas loin
Car vous serez mon Corps.

Et mon Cœur en vos cœurs
Vous donnera d'aimer
Ce monde où l'homme a peur
Qu'il soit abandonné.

Je vous donne ma joie
Dans ce pain et ce vin
Pour que je vous revoie
Au Royaume qui vient »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, Jésus parlait aux foules du règne de Dieu, et guérissait ceux qui en avaient besoin. Le jour commençait à baisser. Alors les Douze s’approchèrent de lui et lui dirent : « Renvoie cette foule : qu’ils aillent dans les villages et les campagnes des environs afin d’y loger et de trouver des vivres ; ici nous sommes dans un endroit désert. » Mais il leur dit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Ils répondirent : « Nous n’avons pas plus de cinq pains et deux poissons. À moins peut-être d’aller nous-mêmes acheter de la nourriture pour tout ce peuple. » Il y avait environ cinq mille hommes. Jésus dit à ses disciples : « Faites-les asseoir par groupes de cinquante environ. » Ils exécutèrent cette demande et firent asseoir tout le monde. Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction sur eux, les rompit et les donna à ses disciples pour qu’ils les distribuent à la foule. Ils mangèrent et ils furent tous rassasiés ; puis on ramassa les morceaux qui leur restaient : cela faisait douze paniers »
Luc 9

Seigneur Jésus Christ, dans cet admirable sacrement, tu nous as laissé le mémorial de ta passion ; donne-nous de vénérer d’un si grand amour les mystères de ton corps et de ton sang, que nous puissions recueillir sans cesse le fruit de ta rédemption. Amen.

Lundi 23 juin

« Église de toujours,
Aux écoutes du monde,
Entends-tu bouillonner
Les forces de l'histoire ?
La terre est travaillée
D'une sourde violence,
Affamée d'unité,
En mal de délivrance.

Église de toujours,
Au service du monde,
Enracine la foi
Au creux de nos détresses.
Dégage de ses liens
Cet espoir qui tressaille,
Engagé sur la voie
D'angoisse et de promesse.

Église de toujours,
Évangile du monde,
Affranchis de la peur
La terre qui enfante.
Baptise dans l'Esprit
L'éclosion de son germe,
Coule en fleuve de paix,
Emporte notre histoire »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ne jugez pas, pour ne pas être jugés ; de la manière dont vous jugez, vous serez jugés ; de la mesure dont vous mesurez, on vous mesurera. Quoi ! tu regardes la paille dans l’œil de ton frère ; et la poutre qui est dans ton œil, tu ne la remarques pas ? Ou encore : Comment vas- tu dire à ton frère : “Laisse- moi enlever la paille de ton œil”, alors qu’il y a une poutre dans ton œil à toi ? Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère »
Matthieu 7

Donne à ceux qui te prient, Seigneur, l’abondance de ta grâce. Avec ton aide, qu’ils suivent tes commandements pour y trouver dès maintenant leur bonheur, pour en recevoir, dans l’éternité, ta joie. Amen.

Mardi 24 juin – St Jean Baptiste

« Prophète du Très-Haut,
Tu n'es pas la Lumière
Mais son témoin.
Avant même de naître
Tu la révèles :
Joie sans parole !

Tu cries dans le désert,
Tout un peuple se lève
Vers le Jourdain ;
Ton baptême réveille
La soif d'eau vive :
Proche est la Source !

Voici l'Agneau de Dieu.
Tes disciples le suivent,
Tu restes là ;
Mais ton âme jubile
Quand ils l'écoutent :
Noces du Verbe !

Plus libre que les rois,
Tu contestes ce monde
Sans infini ;
Ton martyre dans l'ombre
Prévient l'aurore :
Christ est lumière ! »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils. Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait montré la grandeur de sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle. Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père. Mais sa mère prit la parole et déclara : « Non, il s’appellera Jean. » On lui dit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! » On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler. Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Jean est son nom. » Et tout le monde en fut étonné. À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu. La crainte saisit alors tous les gens du voisinage et, dans toute la région montagneuse de Judée, on racontait tous ces événements. Tous ceux qui les apprenaient les conservaient dans leur cœur et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui. L’enfant grandissait et son esprit se fortifiait. Il alla vivre au désert jusqu’au jour où il se fit connaître à Israël »
Luc 1

Tu as voulu, Seigneur, que saint Jean Baptiste prépare ton peuple à la venue du Messie ; accorde à ton Église le don de la joie spirituelle, et guide l'esprit de tous les croyants dans la voie du salut et de la paix. Amen.

Mercredi 25 juin

« Au commencement, Seigneur, tu m'as appelé !
Tu murmurais mon nom en façonnant la terre,
Aucune voix ne peut couvrir
La première promesse ;
Que s'engendre dans mon corps
Ta parole, ô mon Dieu !

Au commencement, Seigneur, tu m'as regardé !
Et je sais désormais que tes yeux sont lumière :
Tu as fait luire au fond de moi,
Traversant la pénombre,
Un éclat de vrai désir,
Ton image, ô mon Dieu !

Tout au long du temps, Seigneur, tu restes caché !
La trace de tes pas nous conduit vers nos frères :
Tu es présent dans notre foi,
Comme sève profonde,
Tu fais croître les sarments
De ta vigne, ô mon Dieu !

Tes commencements, Seigneur, sont l'éternité !
Nos vies sont le jardin dont tu attends l'offrande ;
Le vent gémit sur la moisson
Qui sommeille en ce monde,
Près de l'arbre où s'accomplit
Ta patience, ô mon Dieu ! »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Méfiez-vous des faux prophètes qui viennent à vous déguisés en brebis, alors qu’au-dedans ce sont des loups voraces. C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Va-t-on cueillir du raisin sur des épines, ou des figues sur des chardons ? C’est ainsi que tout arbre bon donne de beaux fruits, et que l’arbre qui pourrit donne des fruits mauvais. Un arbre bon ne peut pas donner des fruits mauvais, ni un arbre qui pourrit donner de beaux fruits. Tout arbre qui ne donne pas de beaux fruits est coupé et jeté au feu. Donc, c’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez »
Matthieu 7

Augmente en nous la foi, Seigneur : fais-nous la grâce de tenir, dans ce monde, notre devoir de louange et de service. Amen.

Jeudi 26 juin

« Notre Père silencieux,
C’est ta gloire que murmure
Le firmament des cieux,
Mais qui peut l’entendre ?
Fais connaître sur la terre
La puissance de ton Nom !

Toi qui règnes sur nos vies
Par le sceptre de ton Verbe
Sans violence ni cris,
Où donc est ta force ?
Oriente vers ta grâce
Les désirs de notre cœur !

Dieu plus grand que notre faim,
C’est ton Fils que tu nous offres
Quand nous mendions du pain :
Quelle étrange aumône !
Viens ouvrir nos mains de pauvres

Tu pardonnes sans compter,
Espérant que ta clémence
Nous pousse à la bonté,
Mais le mal nous ronge !
Donne aux hommes d’être frères,
Tous enfants d’un même Amour ! »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ce n’est pas en me disant : “Seigneur, Seigneur !” qu’on entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux. Ce jour-là, beaucoup me diront : “Seigneur, Seigneur, n’est- ce pas en ton nom que nous avons prophétisé, en ton nom que nous avons expulsé les démons, en ton nom que nous avons fait beaucoup de miracles ?” Alors je leur déclarerai : “Je ne vous ai jamais connus. Écartez- vous de moi, vous qui commettez le mal !” Ainsi, celui qui entend les paroles que je dis là et les met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a construit sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison ; la maison ne s’est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc. Et celui qui entend de moi ces paroles sans les mettre en pratique est comparable à un homme insensé qui a construit sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé, ils sont venus battre cette maison ; la maison s’est écroulée, et son écroulement a été complet. » Lorsque Jésus eut terminé ce discours, les foules restèrent frappées de son enseignement, car il les enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme leurs scribes »
Matthieu 7

Tu as voulu, Seigneur, que la puissance de l'Évangile travaille le monde à la manière d'un ferment ; veille sur tous ceux qui ont à répondre à leur vocation chrétienne au milieu des occupations de ce monde : qu'ils cherchent toujours l'Esprit du Christ, pour qu'en accomplissant leurs tâches d'hommes, ils travaillent à l'avènement de ton Règne.

Vendredi 27 juin – Sacré-Cœur

« Le cœur de Dieu s'est répandu
Dans tous les cœurs par son Esprit.
L'amour du Christ a répondu
Au cœur humain par un grand cri.

L'amour de Dieu nous fut offert
En signe humain de sa bonté.
Le cœur du Christ nous est ouvert
Comme un chemin d'éternité.

L'Église est là, près de la croix
Vivant d'Esprit, d'eau et du sang.
Près de son cœur, chantant sa foi,
Près de son Dieu, l'âme consent »

Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, s’adressant aux pharisiens et aux scribes, Jésus disait cette parabole : « Si l’un de vous a cent brebis et qu’il en perd une, n’abandonne-t-il pas les 99 autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ? Quand il l’a retrouvée, il la prend sur ses épaules, tout joyeux, et, de retour chez lui, il rassemble ses amis et ses voisins pour leur dire : ‘Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue !’ Je vous le dis : C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de conversion »
Luc 15

Seigneur notre Père, en vénérant le Cœur de ton Fils bien-aimé, nous disons les merveilles de ton amour pour nous ; fais que nous recevions de cette source divine une grâce plus abondante. Amen.

Samedi 28 juin – Cœur Immaculée de Marie

« Seigneur, je n'ai pas le cœur fier,
ni le regard ambitieux ;
je ne poursuis ni grand dessein
ni merveilles qui me dépassent.
Non, mais je tiens mon âme
égale et silencieuse.

Voici la servante du Seigneur,
tous les âges la diront bienheureuse.


Dans mon cœur je conserve tes promesses
pour ne pas faillir envers toi.


Je cours dans la voie de tes volontés
car tu mets au large mon cœur.

Tes exigences resteront mon héritage,
la joie de mon cœur.

Mon cœur incline à garder tes commandements.
c'est à jamais ma récompense »
Tropaire C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« Chaque année, les parents de Jésus se rendaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Quand il eut douze ans, ils montèrent en pèlerinage suivant la coutume. À la fin de la fête, comme ils s’en retournaient, le jeune Jésus resta à Jérusalem à l’insu de ses parents. Pensant qu’il était dans le convoi des pèlerins, ils firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances. Ne le trouvant pas, ils retournèrent à Jérusalem, en continuant à le chercher. C’est au bout de trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi : il les écoutait et leur posait des questions, et tous ceux qui l’entendaient s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses. En le voyant, ses parents furent frappés d’étonnement, et sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme ton père et moi, nous avons souffert en te cherchant ! » Il leur dit : « Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? » Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait. Il descendit avec eux pour se rendre à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements »
Luc 2

Dieu qui as préparé dans le Cœur de la Vierge Marie une demeure digne de l'Esprit Saint ; accorde-nous, par son intercession, de devenir le temple de ta gloire. Amen.

Dimanche 29 juin – Sts Pierre & Paul

« Maître de l’Eglise,
tu parlais à ton peuple
Sur la barque de Pierre :
Appel pour Israël.
De Sion vient le salut.
La Ville aux douze portes
Unira l’humanité
Dans la splendeur des noces.

Toi que Paul annonce aux nations de ce monde,
Tu rassembles les hommes :
En Toi tous ne font qu’un,
Et le proche, et le lointain.
Chacun devient pour l’autre
Le témoin du Dieu plus grand :
Verbe au-delà des langues

Dans la ville immense où se perdent les foules,
Pierre et Paul se rejoignent,
Guidés là par l’Esprit.
L’Evangile est proclamé,
S’achève ici leur course,
Où l’Empire a son orgueil,
Sous les remparts de Rome.

Fière Babylone, tu rejettes et méprises
Les témoins sans fortune
Du Christ mort sur la croix :
Vois le prix de ton salut !
O Rome bienheureuse,
N’oublie pas leur sang versé,
Source à jamais précieuse ! »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, Jésus, arrivé dans la région de Césarée-de-Philippe, demandait à ses disciples : « Au dire des gens, qui est le Fils de l’homme ? » Ils répondirent : « Pour les uns, Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres encore, Jérémie ou l’un des prophètes. » Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je? » Alors Simon-Pierre prit la parole et dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! » Prenant la parole à son tour, Jésus lui dit : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux. Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle. Je te donnerai les clés du royaume des Cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux »
Matthieu 16

Seigneur, tu nous as donné ce jour de sainte joie pour fêter les bienheureux Apôtres Pierre et Paul ; accorde à ton Église une fidélité parfaite à leur enseignement, puisqu'elle reçut par eux la première annonce de la foi. Amen.

Lundi 30 juin

« Vienne le temps de grâce,
Le Jour au-delà des jours,
Au-delà des nuits.
Vienne Dieu
Plus proche que tout,
Et nous irons vers la lumière !

Vienne le temps de grâce
Le temps de l’amour vainqueur,
De l’amour en croix.
Vienne Dieu
Plus jeune que tout,
Nous guérissant par sa lumière !

Vienne le temps de grâce
Le temps à jamais présent
De l’amour offert.
Vienne Dieu
Seigneur des vivants
Qui nous dévoile sa lumière ! »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, Jésus, voyant une foule autour de lui, donna l’ordre de partir vers l’autre rive. Un scribe s’approcha et lui dit : « Maître, je te suivrai partout où tu iras. » Mais Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. » Un autre de ses disciples lui dit : « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. » Jésus lui dit : « Suis-moi, et laisse les morts enterrer leurs morts »
Matthieu 8

Tu demandes à l'humanité, Dieu créateur, de se perfectionner de jour en jour et d'achever par son travail l'œuvre immense de la création ; aide-nous à faire que tous les hommes aient des conditions de travail qui respectent leur dignité : qu'en s'efforçant d'améliorer leur propre sort, ils agissent avec un esprit de solidarité et de service. Amen.