Mercredi 27 novembre
« Quand le jour marche vers l’oubli,
Que ta mémoire, ô Dieu très bon,
Recueille au vif de ton pardon,
Le poids des instants de nos vies.
Lorsque l’obscur nous envahit,
Que ta douceur, ô Dieu très bon,
Accueille en un ultime don,
Nos vies en parfum de grand prix.
En nous bordant de ton Esprit,
N’oublie surtout, Père très bon,
Aucun de tous nos compagnons,
Blottis près du Fils en sa nuit »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « On portera la main sur vous et l’on vous persécutera ; on vous livrera aux synagogues et aux prisons, on vous fera comparaître devant des rois et des gouverneurs, à cause de mon nom. Cela vous amènera à rendre témoignage. Mettez-vous donc dans l’esprit que vous n’avez pas à vous préoccuper de votre défense. C’est moi qui vous donnerai un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront ni résister ni s’opposer. Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d’entre vous. Vous serez détestés de tous, à cause de mon nom. Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie »
Luc 21
Seigneur notre Dieu, ouvre nos cœurs à l'intelligence des Écritures afin que nous portions témoignage à ton Fils qui est mort pour nous. Amen.
Jeudi 28 novembre
« Bien au-delà du jour qui passe,
Traversant heurs et malheurs,
Nos yeux cherchent un ailleurs :
Savent-ils ce qu'ils pourchassent ?
Ni le visage de la terre,
Ni le ciel et ses humeurs
N'ont suffi à leur bonheur :
Qui pourrait les satisfaire ?
À regarder les jeux du monde,
Semés d'ombre et de clarté,
Reconnais qu'une beauté
S'y dérobe, vagabonde.
Tout est miroir, tout est figure
Pour les yeux que le désir,
De son doigt, a su guérir :
Sans retour, leur aventure !
O toi qui sacres l'existence,
Dieu de vie, nous te nommons ;
En tout être, nous verrons
Un éclat de ta présence »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Quand vous verrez Jérusalem encerclée par des armées, alors sachez que sa dévastation approche. Alors, ceux qui seront en Judée, qu’ils s’enfuient dans les montagnes ; ceux qui seront à l’intérieur de la ville, qu’ils s’en éloignent ; ceux qui seront à la campagne, qu’ils ne rentrent pas en ville, car ce seront des jours où justice sera faite pour que soit accomplie toute l’Écriture. Quel malheur pour les femmes qui seront enceintes et celles qui allaiteront en ces jours-là, car il y aura un grand désarroi dans le pays, une grande colère contre ce peuple. Ils tomberont sous le tranchant de l’épée, ils seront emmenés en captivité dans toutes les nations ; Jérusalem sera foulée aux pieds par des païens, jusqu’à ce que leur temps soit accompli. Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles. Sur terre, les nations seront affolées et désemparées par le fracas de la mer et des flots. Les hommes mourront de peur dans l’attente de ce qui doit arriver au monde, car les puissances des cieux seront ébranlées. Alors, on verra le Fils de l’homme venir dans une nuée, avec puissance et grande gloire. Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche »
Luc 21
Seigneur, répands ta lumière dans nos esprits, pour que nous soyons toujours fidèles à te servir, puisque c’est toi qui nous as créés dans ta sagesse et qui nous diriges avec amour. Amen.
Vendredi 29 novembre
« O Dieu vivant, tu fis le jour
Par la clarté de ta lumière.
Dans le déclin de ce jour-ci,
Nous appelons encor ta gloire.
Le soir approche et le soleil
Reconnaît l’heure où il se couche.
Plongeant le monde dans la nuit,
Il suit la loi qui est la sienne.
Mais toi, Seigneur et Dieu Très-Haut,
Entends la voix de ta famille.
Elle a porté le poids du jour,
Que les ténèbres ne l’accablent.
Tandis que veille en nous l’Esprit,
Tous les faux-jours du siècle passent.
Fais qu’en ta grâce nous gardions
Le cœur ouvert à ta lumière »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)« En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole : « Voyez le figuier et tous les autres arbres. Regardez-les : dès qu’ils bourgeonnent, vous savez que l’été est tout proche. De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le royaume de Dieu est proche. Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas sans que tout cela n’arrive. Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas »
Luc 21
Seigneur, notre Dieu, tu nous as envoyé ton Fils Jésus : dans nos ténèbres, il a fait jaillir la lumière de sa vie ; qu'il nous réveille maintenant de tout sommeil, qu'il nous relève de toute mort. Grâce à lui, nous vivrons pour toi et nous marcherons vers ton Royaume. Amen.
Samedi 30 novembre – St André
« Où donc est ta demeure,
Agneau de Dieu qui nous invites ?
Est-il enfin la dixième heure
pour le disciple à ta recherche ?
Car nul ne sait le jour ni l'heure
où tu viendras nous dire :
Venez et voyez !
La joie de ta rencontre
est clarté qui transfigure ;
est-elle vive au cœur du monde
depuis ta Pâque de lumière ?
Révèle-toi plus fort que l'ombre,
toi dont l'Esprit murmure :
Jésus est Seigneur !
Remplis de ta présence,
Dieu qui habites nos aurores,
nous annonçons ta joie brûlante
à tout vivant qui te recherche.
Toi seul peux dire où prend naissance
le cri de tes apôtres :
Heureux ceux qui croient !
Seigneur, comment te suivre
avec la foi des pêcheurs d'hommes ?
Pendant la nuit des barques vides,
nous voulons croire à tes mains pleines.
Passe à nouveau sur notre rive
et clame-nous encore :
Jetez les filets !
Au seuil de ta demeure,
ta croix, Jésus, nous fera signe,
car tout apôtre aura son heure
comme toi-même as eu la tienne.
Reste avec nous, Dieu notre Maître,
pour dire en tes disciples :
Salut, Croix de vie ! »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)« En ce temps-là, comme Jésus marchait le long de la mer de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André, qui jetaient leurs filets dans la mer ; car c’étaient des pêcheurs. Jésus leur dit : « Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. » Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent. De là, il avança et il vit deux autres frères, Jacques, ils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans la barque avec leur père, en train de réparer leurs filets. Il les appela. Aussitôt, laissant leur barque et leur père, ils le suivirent »
Matthieu 4
Seigneur, maître du monde, nous te supplions humblement : permets que l'Apôtre saint André, après avoir évangélisé et guidé ton Église, ne cesse d'intercéder pour nous. Amen.
Dimanche 1er décembre – 1er de l’Avent
« Un instant, loin de nous,
Ton visage, Seigneur !
Vers ton nom le souvenir de l'âme !
Dans la jubilation,
Nous sortirons !
Allons à la rencontre du Seigneur
Sur les chemins de sa venue.
Regardons vers le jour,
Que s'éveille la joie !
Les bontés de notre Dieu débordent,
Proche est l'Emmanuel,
Dieu avec nous !
Allons à la rencontre du Seigneur
Sur les chemins de sa venue.
Plus d'écart dans la nuit,
Nous suivrons ses chemins !
Il viendra, il essuiera nos larmes,
Tout un peuple dira :
« Dieu n'oublie pas. »
Allons à la rencontre du Seigneur
Sur les chemins de sa venue.
Sans relâche, il vient,
Précédant nos retours.
Les montagnes devant nous chancellent,
Mais jamais son amour
Ne changera ! »
Allons à la rencontre du Seigneur
Sur les chemins de sa venue »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus parlait à ses disciples de sa venue : « Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles. Sur terre, les nations seront affolées et désemparées par le fracas de la mer et des flots. Les hommes mourront de peur dans l’attente de ce qui doit arriver au monde, car les puissances des cieux seront ébranlées. Alors, on verra le Fils de l’homme venir dans une nuée, avec puissance et grande gloire. Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche. Tenez-vous sur vos gardes, de crainte que votre cœur ne s’alourdisse dans les beuveries, l’ivresse et les soucis de la vie, et que ce jour-là ne tombe sur vous à l’improviste comme un filet ; il s’abattra, en effet, sur tous les habitants de la terre entière. Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi vous aurez la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme »Luc 21
Donne à tes fidèles, Dieu tout-puissant, d’aller avec courage sur les chemins de la justice à la rencontre du Seigneur, pour qu’ils soient appelés, lors du jugement, à entrer en possession du Royaume des cieux. Amen.
Lundi 2 décembre
« Au souffle ardent de celui qui vient,
Que passe encor sur le monde ancien
Le chant nouveau que chantait Marie,
Le chant des pauvres que Dieu choisit.
Un long mépris les tenait captifs,
Mais Dieu en eux reconnaît son Christ !
Le Fils de l'homme avec eux fait corps,
Il boit leur coupe et détruit leur mort.
Ouvrez vos cœurs au combat de Dieu,
L'Agneau viendra y jeter son feu ;
Dépouillez-vous car le temps est court,
Suivez la voie qu'a tracée l'amour.
Vos biens retiennent vos mains liées,
Ne gardez rien, vous serez comblés :
Il faut tout perdre et laisser monter
Le chant nouveau que Marie chantait »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)« En ce temps-là, comme Jésus était entré à Capharnaüm, un centurion s’approcha de lui et le supplia : « Seigneur, mon serviteur est couché, à la maison, paralysé, et il souffre terriblement. » Jésus lui dit : « Je vais aller moi-même le guérir. » Le centurion reprit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri. Moi-même qui suis soumis à une autorité, j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient, et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. » À ces mots, Jésus fut dans l’admiration et dit à ceux qui le suivaient : « Amen, je vous le déclare, chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi. Aussi je vous le dis : Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob au festin du royaume des Cieux »
Mt 8
Accorde-nous, Seigneur, d’attendre sans faiblir la venue de ton Fils, pour qu’au jour où il viendra frapper à notre porte, il nous trouve vigilants dans la prière, heureux de chanter sa louange. Amen.
Mardi 3 décembre – St François Xavier
« Une voix parcourt la terre,
Dieu s’approche dans la nuit ;
La semence de lumière
Donne enfin son fruit.
Voici l’heure du Royaume,
L’arbre mort a refleuri ;
Mais devant le Fils de l’homme,
Qui pourra tenir ?
À l’Orient son jour se lève,
Nul n’échappe à sa venue ;
Sa Parole comme un glaive
Met les cœurs à nu.
Seul le pauvre trouve grâce,
Seul le pauvre sait aimer :
Dieu l’invite à prendre place
Près du Fils aîné.
Et l’Agneau des sources vives,
Dieu fait chair en notre temps,
Chaque jour, sous d’humbles signes,
Vient à nos devants.
Offre-lui tes mains ouvertes,
Prends son corps livré pour toi ;
Son amour sera ta fête,
Donne-lui ta foi.
Marche encore vers la Ville
Où tes yeux verront l’Agneau,
Cherche en lui la route à suivre,
Viens au jour nouveau ! »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)« À l'heure même, Jésus exulta de joie sous l’action de l’Esprit Saint, et il dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. Tout m’a été remis par mon Père. Personne ne connaît qui est le Fils, sinon le Père ; et personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. » Puis il se tourna vers ses disciples et leur dit en particulier : « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! Car, je vous le déclare : beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous-mêmes voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu »
Luc 10
En réponse à nos appels, Seigneur, accorde ton secours à ceux qui luttent et qui peinent : que la présence au milieu de nous de celui qui doit venir, ton Fils bien-aimé, nous redonne courage et nous préserve de la dégradation du péché. Amen.
Mercredi 4 décembre
« Depuis l'aube des âges
Il cherche notre visage ;
Il a tant désiré
La coupe du partage,
Le pain de pauvreté,
Qu'il vient à notre image.
Les mains nues, sans défense,
Il vient tenir l'alliance ;
Il saura désormais
Le prix de l'espérance,
L'angoisse quand l'ivraie
Étouffe la semence.
Il vient rompre nos chaînes,
Nous prendre aux terres lointaines ;
N'est-il pas tout-puissant,
Celui que l'amour mène ?
Il sauve en se donnant,
Sa pâque nous entraîne »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus arriva près de la mer de Galilée. Il gravit la montagne et là, il s’assit. De grandes foules s’approchèrent de lui, avec des boiteux, des aveugles, des estropiés, des muets, et beaucoup d’autres encore ; on les déposa à ses pieds et il les guérit. Alors la foule était dans l’admiration en voyant des muets qui parlaient, des estropiés rétablis, des boiteux qui marchaient, des aveugles qui voyaient ; et ils rendirent gloire au Dieu d’Israël. Jésus appela ses disciples et leur dit : « Je suis saisi de compassion pour cette foule, car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi, et n’ont rien à manger. Je ne veux pas les renvoyer à jeun, ils pourraient défaillir en chemin. » Les disciples lui disent : « Où trouverons-nous dans un désert assez de pain pour rassasier une telle foule ? » Jésus leur demanda : « Combien de pains avez-vous ? » Ils dirent : « Sept, et quelques petits poissons. » Alors il ordonna à la foule de s’asseoir par terre. Il prit les sept pains et les poissons ; rendant grâce, il les rompit, et il les donnait aux disciples, et les disciples aux foules. Tous mangèrent et furent rassasiés. On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait sept corbeilles pleines »
Matthieu 15
Apprête nos cœurs, Dieu très bon, par la puissance de ta grâce ; pour qu'au jour où ton Fils viendra, il nous juge dignes de prendre place à sa table et de recevoir, de sa main, le pain du ciel. Amen.
Jeudi 5 décembre
« Il se lève,
Le signe annonçant le nouvel âge
Dépouillons-nous :
Laissons déjà les trésors éphémères
Pour la perle sans prix.
Il est proche,
Le jour du festin sur la montagne
Préparons-nous :
Tissons déjà notre robe de noces
Pour attendre l'Époux.
Il commence,
Le temps où l'amour est notre juge
Repentons-nous :
Goûtons déjà à la coupe d'alliance
Qui guérit du péché.
Il arrive,
Le soir où le Maître vient surprendre
Réveillons-nous :
Prenons déjà cette lampe fragile
Du veilleur dans la nuit »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ce n’est pas en me disant : “Seigneur, Seigneur ” qu’on entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux. Ainsi, celui qui entend les paroles que je dis là et les met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a construit sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison ; la maison ne s’est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc. Et celui qui entend de moi ces paroles sans les mettre en pratique est comparable à un homme insensé qui a construit sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé, ils sont venus battre cette maison ; la maison s’est écroulée, et son écroulement a été complet »
Matthieu 7
Déploie, Seigneur, ta puissance, soutiens-nous de ta force, afin que le salut retardé par nos fautes soit hâté par l'indulgence de ta grâce. Amen.
Vendredi 6 décembre
« Vienne le juste comme rosée,
La terre s’ouvre à notre Sauveur :
Terre brûlante comme un désert,
Terre en genèse offerte à l’Esprit,
Quand donc verras-tu s’éveiller
La semence divine ?
Vienne le juste comme rosée,
La terre s’ouvre à notre Sauveur
Vienne sa gloire en nous demeurer,
La terre s’ouvre au feu de son jour :
Terre aux maisons si pauvres d’amour,
Terre où Dieu même cherche cité.
Quand donc verras-tu dans nos corps
La lumière divine ?
Vienne sa gloire en nous demeurer,
La terre s’ouvre au feu de son jour
Vienne justice pour l’opprimé,
La terre s’ouvre au libérateur :
Terre où la mort défie son vainqueur,
Terre aux espoirs trop vite oubliés,
Quand donc verras-tu se lever
Les aurores divines ?
Vienne justice pour l’opprimé,
La terre s’ouvre au libérateur
Vienne la source où l’homme renaît,
La terre s’ouvre au fleuve de vie :
Terre où jeunesse tôt se flétrit,
Terre en appel d’un monde nouveau,
Quand donc verras-tu refleurir
Nos enfances divines ?
Vienne la source où l’homme renaît,
La terre s’ouvre au fleuve de vie »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus était en route ; deux aveugles le suivirent, en criant : « Prends pitié de nous, fils de David ! » Quand il fut entré dans la maison, les aveugles s’approchèrent de lui, et Jésus leur dit : « Croyez-vous que je peux faire cela ? » Ils lui répondirent : « Oui, Seigneur. » Alors il leur toucha les yeux, en disant : « Que tout se passe pour vous selon votre foi ! » Leurs yeux s’ouvrirent, et Jésus leur dit avec fermeté : « Attention ! que personne ne le sache ! » Mais, une fois sortis, ils parlèrent de lui dans toute la région »Matthieu 9
Déploie, Seigneur, ta puissance et viens : puisque, dans le péril où nous mettent nos péchés, nous ne pouvons obtenir que de toi la délivrance et le salut. Amen.
Samedi 7 décembre
« Lumière pour l’homme aujourd’hui
Qui viens depuis que sur la terre
il est un pauvre qui t’espère,
Atteins jusqu’à l’aveugle en moi :
Touche mes yeux afin qu’ils voient
De quel amour
Tu me poursuis.
Comment savoir d’où vient le jour
Si je ne reconnais ma nuit ?
Parole de Dieu dans ma chair
Qui dis le monde et son histoire
Afin que l’homme puisse croire,
Suscite une réponse en moi :
Ouvre ma bouche à cette voix
Qui retentit
Dans le désert.
Comment savoir quel mot tu dis
Si je ne tiens mon cœur ouvert ?
Semence éternelle en mon corps
Vivante en moi plus que moi-même
Depuis le temps de mon baptême,
Féconde mes terrains nouveaux :
Germe dans l’ombre de mes os
Car je ne suis
Que cendre encore.
Comment savoir quelle est ta vie,
Si je n’accepte pas ma mort ? »
D. Rimaud (CNPL))
« En ce temps-là, Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant l’Évangile du Royaume et guérissant toute maladie et toute infirmité. Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger. Il dit alors à ses disciples : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. » Alors Jésus appela ses douze disciples et leur donna le pouvoir d’expulser les esprits impurs et de guérir toute maladie et toute infirmité. Ces douze, Jésus les envoya en mission avec les instructions suivantes : « Allez vers les brebis perdues de la maison d’Israël. Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, expulsez les démons. Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement »
Matthieu 9-10
Dieu qui as envoyé ton Fils unique dans ce monde pour libérer l’homme de son péché ; accorde à ceux qui t’appellent du fond du cœur d’être vraiment libres pour t’aimer. Amen.
Dimanche 8 décembre – 2ème de l’Avent
« Admirable et grand mystère :
L’heure vient du jugement
Dans l’offrande d’un enfant
Qui embrasse ciel et terre.
Viens, Lumière de Lumière,
Viens clamer l’amour brûlant
Sur la Croix, en nous ouvrant
À jamais, le cœur du Père.
Viens nous prendre en ta patience,
Nous donner jusqu’à ton Jour
De garder ta loi d’amour
Au chemin de nos alliances »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« L’an quinze du règne de l’empereur Tibère, Ponce Pilate étant gouverneur de la Judée, Hérode étant alors au pouvoir en Galilée, son frère Philippe dans le pays d’Iturée et de Traconitide, Lysanias en Abilène, les grands prêtres étant Hanne et Caïphe, la parole de Dieu fut adressée dans le désert à Jean, le fils de Zacharie. Il parcourut toute la région du Jourdain, en proclamant un baptême de conversion pour le pardon des péchés, comme il est écrit dans le livre des oracles d’Isaïe, le prophète : Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers. Tout ravin sera comblé, toute montagne et toute colline seront abaissées ; les passages tortueux deviendront droits, les chemins rocailleux seront aplanis ; et tout être vivant verra le salut de Dieu »
Luc 3
Seigneur tout-puissant et miséricordieux, ne laisse pas le souci de nos tâches présentes entraver notre marche à la rencontre de ton Fils ; mais éveille en nous cette intelligence du cœur qui nous prépare à l’accueillir et nous fait entrer dans sa propre vie. Amen.
Lundi 9 décembre – Immaculée Conception
« Voici l'aurore avant le jour,
Voici la mère virginale,
La femme promise au début des âges.
Elle a bâti sa demeure
Dans les vouloirs du Père.
Aucune peur, aucun refus,
Ne vient troubler l'œuvre de grâce,
Son cœur est rempli d'ineffable attente.
Elle offre à Dieu le silence
Où la Parole habite.
Sous le regard qui lui répond,
Les temps nouveaux tressaillent en elle,
L'avent mystérieux du Royaume à naître.
L'Esprit la prend sous son ombre
Et doucement la garde.
Voici l'épouse inépousée,
Marie, servante et souveraine,
Qui porte en secret le salut du monde.
Le sang du Christ la rachète
Mais elle en est la source »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors :« Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je ne connais pas d’homme ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. Car rien n’est impossible à Dieu. » Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta »
Luc 1
Seigneur, tu as préparé à ton Fils une demeure digne de lui par la conception immaculée de la Vierge ; puisque tu l'as préservée de tout péché par une grâce venant déjà de la mort de ton Fils, accorde-nous, à l'intercession de cette Mère très pure, de parvenir jusqu'à toi, purifiés, nous aussi, de tout mal. Amen
Mardi 10 décembre
« Comme va l'espérance
Sans crainte de l'hiver,
Ouvrant des sillons sur la terre,
L'homme attend le jour où tu viendras
Comme va l'âme aimante
En un trop long désert,
Il découvre la nuit,
La nuit qui t'enfantera…
De l'enfant qui tressaille
Il perçoit la lueur,
La joie aux approches de l'heure ;
Que sera le jour où tu viendras ?
Au sommet des murailles
Se tiennent les guetteurs :
Ils ne voient que la nuit,
La nuit qui t'enfantera…
L'horizon immobile
Voudrait te retenir
Là-bas, où la mer se retire :
Lieu caché, le lieu où tu viendras
Dans la ville captive
Le Roi va revenir,
Et du sein de la nuit
La Vierge t'enfantera… »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Quel est votre avis ? Si un homme possède cent brebis et que l’une d’entre elles s’égare, ne va-t-il pas laisser les 99 autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ? Et, s’il arrive à la retrouver, amen, je vous le dis : il se réjouit pour elle plus que pour les 99 qui ne se sont pas égarées. Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu »
Matthieu 18
Tu as promis, Dieu tout puissant d'envoyer un sauveur à tous les peuples de la terre ; donne-nous la grâce d'attendre dans la joie le jour glorieux de sa naissance. Amen.
Mercredi 11 décembre
« Il vient, Celui qui fit les cieux,
Le Verbe né du Père avant les siècles ;
Sa lumière en nos cœurs
Dissipe l’épaisseur de la nuit :
Proche est la joie de son salut
Il vient, le Roi né de Marie,
Le Verbe qui prit chair au soir du monde ;
Sa tendresse infinie
L’incline à demeurer parmi nous :
L’homme est guéri de son péché.
Il vient, le Fils ressuscité,
Flambeau qui nous arrache à nos ténèbres ;
Ciel et terre, en sa main,
Proclament son empire éternel ;
Paix à qui marche dans ses voies
Vers lui, l’appel des suppliants,
Vers lui qui jugera la terre entière :
Prends pitié, ô Dieu saint,
Repousse loin de nous l’Ennemi,
Veille sur nous durant le temps »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus prit la parole : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger »
Matthieu 11
Dieu tout-puissant, tu nous demandes de préparer le chemin de ton Fils ; ne permets pas que la fatigue nous abatte, alors que nous attendons la venue bienheureuse de celui qui nous rendra les forces et la santé. Amen.
Jeudi 12 décembre
« Debout Le Seigneur vient
Une voix prophétique
A surgi du désert…
Un désir, une attente
Ont mûri nos esprits…
Préparons-nous
Debout Le Seigneur vient
La parole s'infiltre
Elle ébranle nos cœurs…
Et voici le Royaume,
Il s'approche, il est là…
Réveillons-nous
Debout Le Seigneur vient
L'espérance nouvelle
Entre à flots dans nos vies…
Son mystère féconde
Un silence de foi…
Purifions-nous
Debout Le Seigneur vient
Bienheureux les convives
Au festin de l'amour…
Dieu lui-même s'invite
Et nous verse la joie »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus déclarait aux foules : « Amen, je vous le dis : Parmi ceux qui sont nés d’une femme, personne ne s’est levé de plus grand que Jean le Baptiste ; et cependant le plus petit dans le royaume des Cieux est plus grand que lui. Depuis les jours de Jean le Baptiste jusqu’à présent, le royaume des Cieux subit la violence, et des violents cherchent à s’en emparer. Tous les Prophètes, ainsi que la Loi, ont prophétisé jusqu’à Jean. Et, si vous voulez bien comprendre, c’est lui, le prophète Élie qui doit venir. Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »
Matthieu 11
Réveille-nous, Seigneur, décide-nous à préparer les chemins de ton Fils, afin que, par le mystère de sa venue, nous puissions te servir d’un cœur purifié. Amen.
Vendredi 13 décembre – Ste Lucie
« Voici le temps du long désir
Où l’homme apprend son indigence,
Chemin creusé pour accueillir
Celui qui vient combler les pauvres.
Pourquoi l'absence dans la nuit,
Le poids du doute et nos blessures,
Sinon pour mieux crier vers lui,
Pour mieux tenir dans l'espérance ?
Et si nos mains, pour t'appeler,
Sont trop fermées sur leurs richesses.
Seigneur Jésus, dépouille-les
Pour les ouvrir à ta rencontre.
L'amour en nous devancera
Le temps nouveau que cherche l'homme ;
Vainqueur du mal, tu nous diras :
Je suis présent dans votre attente »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus déclarait aux foules : « À qui vais-je comparer cette génération ? Elle ressemble à des gamins assis sur les places, qui en interpellent d’autres en disant : “Nous vous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé. Nous avons chanté des lamentations, et vous ne vous êtes pas frappé la poitrine.” Jean est venu, en effet ; il ne mange pas, il ne boit pas, et l’on dit : “C’est un possédé ” Le Fils de l’homme est venu ; il mange et il boit, et l’on dit : “Voilà un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs.” Mais la sagesse de Dieu a été reconnue juste à travers ce qu’elle fait »
Matthieu 11
Tiens ton peuple éveillé, Seigneur, pour la venue de ton Fils ; puissions-nous, fidèles à son avertissement, garder au cœur toutes lumières de foi et d’amour pour nous porter à sa rencontre. Amen.
Samedi 14 décembre – St Jean de la Croix
« Viens bientôt, Sauveur du monde
Lève-toi, clarté d’en-haut,
Vrai soleil du jour nouveau,
Viens percer la nuit profonde.
Ta naissance dans l’histoire
Transfigure nos tourments
En douleurs d’enfantement
Où déjà surgit ta gloire.
Vois le mal et la souffrance
Et tant d’hommes chancelants
Dans l’immense enchaînement
Du mépris et des violences »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« Descendant de la montagne, les disciples interrogèrent Jésus : « Pourquoi donc les scribes disent-ils que le prophète Élie doit venir d’abord ? » Jésus leur répondit : « Élie va venir pour remettre toute chose à sa place. Mais, je vous le déclare : Élie est déjà venu ; au lieu de le reconnaître, ils lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu. Et de même, le Fils de l’homme va souffrir par eux. » Alors les disciples comprirent qu’il leur parlait de Jean le Baptiste »
Matthieu 17
Nous t’en prions, Dieu tout-puissant, que la splendeur de ta gloire se lève en nos cœurs : et l’avènement de ton Fils unique, dissipant les dernières ombres de la nuit, fera voir au grand jour que nous sommes fils de ta lumière. Amen.
Dimanche 15 décembre – 3ème de l’Avent
« L'Église annonce ton retour,
Et chaque instant nous en rapproche :
Qu'il nous soit fait miséricorde,
Seigneur Jésus, lorsque ton jour
Apparaîtra.
En prenant chair tu répondis
Au cri perdu de la détresse :
Tu pris sur toi notre faiblesse,
Et maintenant Dieu t'a remis
Le jugement.
Quand tu viendras avec le feu
Rappelle-toi ce que nous sommes :
Que ton amour, Seigneur, nous donne
Cet amour même que tu veux
Trouver en nous »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, les foules qui venaient se faire baptiser par Jean lui demandaient : « Que devons-nous faire ? » Jean leur répondait : « Celui qui a deux vêtements, qu’il partage avec celui qui n’en a pas ; et celui qui a de quoi manger, qu’il fasse de même ! » Des publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) vinrent aussi pour être baptisés ; ils lui dirent : « Maître, que devons-nous faire ? » Il leur répondit : « N’exigez rien de plus que ce qui vous est fixé. » Des soldats lui demandèrent à leur tour : « Et nous, que devons-nous faire ? » Il leur répondit : « Ne faites violence à personne, n’accusez personne à tort ; et contentez-vous de votre solde. » Or le peuple était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Christ. Jean s’adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il vient, celui qui est plus fort que moi. Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. Il tient à la main la pelle à vanner pour nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera le grain dans son grenier ; quant à la paille, il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas. » Par beaucoup d’autres exhortations encore, il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle »
Luc 3
Tu le vois, Seigneur, ton peuple se prépare à célébrer la naissance de ton Fils ; dirige notre joie vers la joie d'un si grand mystère, pour que nous fêtions notre salut avec un cœur vraiment nouveau. Amen.
Lundi 16 décembre
« Vienne le jour au-delà des jours,
Plus riche de promesses que l’aube,
Plus secret que la nuit,
Vienne le jour de Dieu !
Passe le feu de l’amour vainqueur,
Le feu qui purifie tous les êtres,
Le feu né dans l’Esprit,
Semant le jour de Dieu !
Monte le chant annonçant la joie,
Le chant où les vivants s’émerveillent
De n’avoir qu’un seul cœur
Sous le grand jour de Dieu !
Gloire à celui qui donna sa vie,
Le Verbe en qui prend corps le Royaume,
Ce Royaume où chacun
Advient au jour de Dieu »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus était entré dans le Temple, et, pendant qu’il enseignait, les grands prêtres et les anciens du peuple s’approchèrent de lui et demandèrent : « Par quelle autorité fais-tu cela, et qui t’a donné cette autorité ? » Jésus leur répliqua : « À mon tour, je vais vous poser une question, une seule ; et si vous me répondez, je vous dirai, moi aussi, par quelle autorité je fais cela : Le baptême de Jean, d’où venait-il ? du ciel ou des hommes ? » Ils faisaient en eux-mêmes ce raisonnement : « Si nous disons : “Du ciel”, il va nous dire : “Pourquoi donc n’avez-vous pas cru à sa parole ?” Si nous disons : “Des hommes”, nous devons redouter la foule, car tous tiennent Jean pour un prophète. » Ils répondirent donc à Jésus : « Nous ne savons pas ! » Il leur dit à son tour : « Moi, je ne vous dis pas non plus par quelle autorité je fais cela »Matthieu 21
Prête l'oreille à nos prières, Seigneur : que le venue de ton Fils au milieu de nous éclaire la nuit de nos cœurs. Amen.
Mardi 17 décembre
«Toi qui viens pour tout sauver,
L’univers périt sans toi ;
Fais pleuvoir sur lui ta joie,
Toi qui viens pour tout sauver.
Viens sauver tes fils perdus,
Dispersés, mourant de froid ;
Dieu qui fus un jour en croix,
Viens sauver tes fils perdus.
Viens offrir encore ton pain
Et ton vin aux miséreux ;
Pour qu’ils voient le don de Dieu,
Viens offrir encore ton pain.
Toi qui viens pour tout sauver,
Fais lever enfin le jour
De la paix dans ton amour,
Toi qui viens pour tout sauver »
Hymne Cl. Rozier - Fleurus
« Généalogie de Jésus, Christ, fils de David, fils d’Abraham. Abraham engendra Isaac, Isaac engendra Jacob, Jacob engendra Juda et ses frères, Juda, de son union avec Thamar, engendra Pharès et Zara, Pharès engendra Esrom, Esrom engendra Aram, Aram engendra Aminadab, Aminadab engendra Naassone, Naassone engendra Salmone, Salmone, de son union avec Rahab, engendra Booz, Booz, de son union avec Ruth, engendra Jobed, Jobed engendra Jessé, Jessé engendra le roi David. David, de son union avec la femme d’Ourias, engendra Salomon, Salomon engendra Roboam, Roboam engendra Abia, Abia engendra Asa, Asa engendra Josaphat, Josaphat engendra Joram, Joram engendra Ozias, Ozias engendra Joatham, Joatham engendra Acaz, Acaz engendra Ézékias, Ézékias engendra Manassé, Manassé engendra Amone, Amone engendra Josias, Josias engendra Jékonias et ses frères à l’époque de l’exil à Babylone. Après l’exil à Babylone, Jékonias engendra Salathiel, Salathiel engendra Zorobabel, Zorobabel engendra Abioud, Abioud engendra Éliakim, Éliakim engendra Azor, Azor engendra Sadok, Sadok engendra Akim, Akim engendra Élioud, Élioud engendra Éléazar, Éléazar engendra Mattane, Mattane engendra Jacob, Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l’on appelle Christ. Le nombre total des générations est donc : depuis Abraham jusqu’à David, quatorze générations ; depuis David jusqu’à l’exil à Babylone, quatorze générations ; depuis l’exil à Babylone jusqu’au Christ, quatorze générations »
Matthieu 1
Dieu, créateur et rédempteur des hommes, tu as voulu que ton Verbe éternel prenne chair dans le sein de la Vierge ; sois favorable à notre prière : que ton Fils unique qui s'est fait l'un de nous, nous donne part à sa vie divine. Amen.
Mercredi 18 décembre
« Si tu déchirais les cieux,
si tu descendais
Que je contemple ta face
Cette fleur qui perce la neige,
Humble et frêle,
Incoercible, la verrai-je ?
Et ces plantes, sous la glace,
Qui préparent le printemps
En se jouant de cette impasse ?
Si tu déchirais les cieux,
si tu descendais
Que je contemple ta face
Cette voix, comme un sortilège,
Si légère,
Imperceptible, l'entendrai-je ?
L'eau s'infiltre sous la roche
Et descelle les cailloux :
Comment parer à son approche ?
Si tu déchirais les cieux,
si tu descendais
Que je contemple ta face
Le sentier qui s'ouvre une brèche
Dans les pierres,
À l'horizon, le connaîtrai-je ?
Sur le flanc de la montagne
Il serpente vers le col,
Une promesse l'accompagne.
Si tu déchirais les cieux,
si tu descendais
Que je contemple ta face »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« Voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint. Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret. Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous ». Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse »
Matthieu 1
Tu le vois, Dieu tout-puissant, nous ployons sous le péché qui a soumis l'homme à sa loi : apporte-nous la délivrance grâce au renouveau que nous attendons de la naissance incomparable de ton Fils bien-aimé. Amen.
Jeudi 19 décembre
« Vers la rencontre de la joie,
Notre Seigneur est avec toi,
Marie comblée de grâce,
L’Esprit conduit ta marche.
Elisabeth voit et s'écrie :
« Entre nous toutes sois bénie
En moi, l'enfant s'éveille
A la clarté nouvelle
Oui, ton enfant est le Béni,
Un jour tout neuf naît de la nuit.
Déjà se lève l'aube
Et l'Eternel nous sauve. »
Mère de Dieu, Sainte Marie,
Prie pour nous, dès aujourd'hui,
Dans le bonheur, l'épreuve
Et quand viendra notre heure »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« Il y avait, au temps d’Hérode le Grand, roi de Judée, un prêtre du groupe d’Abia, nommé Zacharie. Sa femme aussi était descendante d’Aaron ; elle s’appelait Élisabeth. Ils étaient l’un et l’autre des justes devant Dieu : ils suivaient tous les commandements et les préceptes du Seigneur de façon irréprochable. Ils n’avaient pas d’enfant, car Élisabeth était stérile et, de plus, ils étaient l’un et l’autre avancés en âge. Or, tandis que Zacharie, durant la période attribuée aux prêtres de son groupe, assurait le service du culte devant Dieu, il fut désigné par le sort, suivant l’usage des prêtres, pour aller offrir l’encens dans le sanctuaire du Seigneur. Toute la multitude du peuple était en prière au dehors à l’heure de l’offrande de l’encens. L’ange du Seigneur lui apparut, debout à droite de l’autel de l’encens. À sa vue, Zacharie fut bouleversé et la crainte le saisit. L’ange lui dit : « Sois sans crainte, Zacharie, car ta supplication a été exaucée : ta femme Élisabeth mettra au monde pour toi un fils, et tu lui donneras le nom de Jean. Tu seras dans la joie et l’allégresse, et beaucoup se réjouiront de sa naissance, car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira pas de vin ni de boisson forte, et il sera rempli d’Esprit Saint dès le ventre de sa mère ; il fera revenir de nombreux fils d’Israël au Seigneur leur Dieu ; il marchera devant, en présence du Seigneur, avec l’esprit et la puissance du prophète Élie, pour faire revenir le cœur des pères vers leurs enfants, ramener les rebelles à la sagesse des justes, et préparer au Seigneur un peuple bien disposé. » Alors Zacharie dit à l’ange : « Comment vais-je savoir que cela arrivera ? Moi, en effet, je suis un vieillard et ma femme est avancée en âge. » L’ange lui répondit : « Je suis Gabriel et je me tiens en présence de Dieu. J’ai été envoyé pour te parler et pour t’annoncer cette bonne nouvelle. Mais voici que tu seras réduit au silence et, jusqu’au jour où cela se réalisera, tu ne pourras plus parler, parce que tu n’as pas cru à mes paroles ; celles-ci s’accompliront en leur temps. » Le peuple attendait Zacharie et s’étonnait qu’il s’attarde dans le sanctuaire. Quand il sortit, il ne pouvait pas leur parler, et ils comprirent que, dans le sanctuaire, il avait eu une vision. Il leur faisait des signes et restait muet. Lorsqu’il eut achevé son temps de service liturgique, il repartit chez lui. Quelque temps plus tard, sa femme Élisabeth conçut un enfant. Pendant cinq mois, elle garda le secret. Elle se disait : « Voilà ce que le Seigneur a fait pour moi, en ces jours où il a posé son regard pour effacer ce qui était ma honte devant les hommes »
Luc 1
Par le signe merveilleux de la Vierge qui enfante tu as fait connaître au monde, Seigneur, la splendeur de ta gloire ; aide-nous à célébrer le mystère de l'incarnation avec une foi sans défaut et dans l'obéissance du cœur. Amen.
Vendredi 20 décembre
« Un jour viendra où Dieu se montrera,
Un jour verra la fin de nos combats,
Printemps de gloire aux plaines de la mort,
Sa vie joyeuse éveillera les corps,
Et Dieu vivant sera pour toujours
Le cœur d’un monde ouvert à l’amour.
Demain peut-être à l’heure du sommeil,
Voleur de nuit, le Maître du soleil
Viendra lever les doutes et les peurs,
Ami offrant le pain de ses douleurs,
Le Pain de vie qui ne finit pas,
Pétri par Dieu au jour de la Croix.
Ce soir peut-être aux pas d’un inconnu,
Nos yeux liront les routes de Jésus.
Visage d’homme aux traits marqués de coups,
Cortège d’hommes aux poings levés vers nous :
Te voir, Seigneur, en tout homme né
Sous ton soleil pour ta liberté.
Un jour viendra où Dieu nous attendra,
Son Fils déjà nous dit quel est son choix
Ouverte en grand, la porte du festin
Verra passer les foules du chemin.
Cortège immense aux fleuves du temps,
Marchons ensemble où Dieu nous attend»
Hymne D. Hameline
« Au sixième mois d’Élisabeth, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je ne connais pas d’homme ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. Car rien n’est impossible à Dieu. » Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta »
Luc 1
Tu as voulu, Seigneur, qu'à l'annonce de l'ange la Vierge accueille ton Verbe éternel, qu'elle soit remplie de la lumière de l'Esprit-Saint et devienne le temple du Très-Haut ; aide-nous à devenir assez humbles pour faire comme elle ta volonté. Amen.
Samedi 21 décembre
« Secret d'amour longtemps caché,
Mystère où Dieu se livre au monde,
Le Fils unique est envoyé
Rejoindre l'homme dans la nuit.
Agneau que Dieu nous promettait,
Réponse au cri de nos détresses,
Jésus commence en notre chair
Un long chemin d'abaissement.
Miroir du Père encor voilé,
Visage obscur du Dieu de gloire,
Il prend sur lui notre péché,
Il nous relève par la croix.
Vivante joie d'éternité,
Clarté d'aurore au soir du monde,
Jésus viendra pour rassembler
Les fils de Dieu dans son Royaume »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi. Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur »
Luc 1
Écoute avec bonté, Seigneur, la prière de ton peuple qui se réjouit de la venue de ton Fils en notre chair ; puissions-nous obtenir le bonheur de la vie éternelle quand il viendra dans sa gloire. Amen.
Dimanche 22 décembre -4ème de l’Avent
« Ô viens, Jésus, ô viens, Emmanuel,
Nous dévoiler le monde fraternel
Où ton amour, plus fort que la mort,
Nous régénère au sein d’un même corps.
Chantez, chantez, il vient à notre appel
combler nos cœurs, Emmanuel.
Ô viens, Berger que Dieu nous a promis,
Entends au loin ton peuple qui gémit ;
Dans la violence il vit son exil,
De ses souffrances quand renaîtra-t-il ?
Chantez, chantez, il vient à notre appel
combler nos cœurs, Emmanuel.
Ô viens, Jésus, et dans la chair blessée,
Fleuris pour nous, racine de Jessé ;
Près de l’eau vive, l’arbre planté
Soulève jusqu’à Dieu le monde entier.
Chantez, chantez, il vient à notre appel
combler nos cœurs, Emmanuel.
Ô viens, Jésus, tracer notre chemin,
Visite-nous, Étoile du matin,
Du fond de nos regards fais monter
L’éclat soudain du jour d’éternité »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi. Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur »
Luc 1
Seigneur Jésus, hâte-toi, ne tarde plus : que ta venue réconforte et révèle ceux qui ont foi dans ton amour. Amen.
Lundi 23 décembre
« La paix de Dieu n’est pas un cri
Lancé des quatre vents de l’univers.
La paix, c’est Dieu risquant sa vie,
Enfant des hommes, la nuit de Noël.
L’amour de Dieu n’est pas un mot
Berçant nos rêves de vivre là-haut.
L’amour, c’est Dieu rené des eaux,
Nouvelle eau vive jaillie au désert.
Le jour de Dieu n’est pas un jour,
Instant d’histoire, moment sans retour.
Le jour de Dieu, c’est Dieu toujours,
Durée vivante, sans nuit, sans sommeil.
Ô viens, ô viens, Emmanuel
Ô viens sauver le monde »
Hymne Claude Rozier
« Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils. Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait montré la grandeur de sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle. Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père. Mais sa mère prit la parole et déclara : « Non, il s’appellera Jean. » On lui dit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là » On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler. Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Jean est son nom. » Et tout le monde en fut étonné. À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu. La crainte saisit alors tous les gens du voisinage et, dans toute la région montagneuse de Judée, on racontait tous ces événements. Tous ceux qui les apprenaient les conservaient dans leur cœur et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui »
Luc 1
Dieu éternel et tout-puissant, nous allons bientôt célébrer la naissance de ton Fils ; il a voulu prendre chair de la Vierge Marie, il s'est lié pour toujours à notre humanité : qu'il montre ta miséricorde aux pauvres serviteurs que nous sommes. Amen.
Mardi 24 décembre – Vigile de Noël
« Vienne le germe, vienne l'épi,
La rosée qui féconde ;
Vienne la source du rocher.
Une fleur s'ouvre sur la pierre
Dieu revient visiter sa terre !
Vienne l'étoile, vienne le Roi,
Le berger sans besace ;
Viennent les peuples du désir.
Un enfant porte nos promesses :
Dieu revient visiter sa terre !
Vienne l'aurore, vienne le jour,
La clarté du Royaume ;
Vienne la manne du salut.
La nuée chasse les ténèbres :
Dieu revient visiter sa terre !
Vienne l'alliance, vienne la foi,
Et l'appel des mains vides ;
Vienne la fin de notre exil.
Une voix parle de renaître :
Dieu revient visiter sa terre !
Vienne le Prêtre, vienne l'Agneau
Et l'autel de nos fêtes ;
Vienne le Prince de la Paix.
Ouvrez-vous, portes éternelles :
Dieu revient visiter sa terre !
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, à la naissance de Jean Baptiste, Zacharie, son père, fut rempli d’Esprit Saint et prononça ces paroles prophétiques : « Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, qui visite et rachète son peuple. Il a fait surgir la force qui nous sauve dans la maison de David, son serviteur, comme il l’avait dit par la bouche des saints, par ses prophètes, depuis les temps anciens : salut qui nous arrache à l’ennemi, à la main de tous nos oppresseurs, amour qu’il montre envers nos pères, mémoire de son alliance sainte ; serment juré à notre père Abraham de nous rendre sans crainte, afin que, délivrés de la main des ennemis, nous le servions dans la justice et la sainteté, en sa présence, tout au long de nos jours. Toi aussi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut ; tu marcheras devant, à la face du Seigneur, et tu prépareras ses chemins, pour donner à son peuple de connaître le salut par la rémission de ses péchés, grâce à la tendresse, à l’amour de notre Dieu, quand nous visite l’astre d’en haut, pour illuminer ceux qui habitent les ténèbres et l’ombre de la mort, pour conduire nos pas au chemin de la paix »
Luc 1
Seigneur Jésus, hâte-toi, ne tarde plus : que ta venue réconforte et relève ceux qui ont foi dans ton amour. Amen.
Mercredi 25 décembre - Noël
« Nous avons pris naissance
Aux profondeurs de Dieu :
L'unique Parole
Survient en nous,
Et dans l'accueil de sa présence
Nous avons rencontré l'Ineffable.
Voici l'aube où s'éveille
La création de Dieu :
L'amour se révèle
Notre avenir ;
Dès aujourd'hui l'œuvre s'ébauche,
Elle annonce la joie éternelle.
Pénétrés de lumière
Sous le regard de Dieu,
Portons l'espérance
De l'univers
Le Fils de Dieu chasse nos ombres
Et déjà transparaît son visage »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu. C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui. En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée. Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean. Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière. Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu. Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom. Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu. Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité. Jean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « C’est de lui que j’ai dit : Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. » Tous, nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce ; car la Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ. Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, lui qui est Dieu, lui qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître »
Jean 1
Père, toi qui as merveilleusement créé l’homme, et plus merveilleusement encore rétabli sa dignité, fais-nous participer à la divinité de ton Fils, puisqu’il a voulu prendre notre humanité. Amen.
Jeudi 26 décembre – St Etienne
« Un enfant a paru :
Il est né dans la nuit, au bout d'un long voyage.
Sa mère l'a couché sur un peu de paille :
Les maisons de Bethléem étaient fermées pour lui.
C'est le Temple de Dieu :
Sur le Fils premier-né repose la Puissance,
Les anges dans le ciel célèbrent sa gloire,
Et pourtant Jérusalem s'est détourné de lui.
Un témoin s'est levé,
L'Esprit Saint l'a comblé de grâce et de sagesse :
Étienne, au nom du Christ, accomplit des signes,
Devant tout Jérusalem, il glorifie son Dieu.
Le premier des martyrs,
Il proclame en sa mort la vie du Fils de l'homme,
Sa face resplendit de la joie des anges,
Quand paraît en pleine gloire le Seigneur des cieux.
Dieu demeure avec nous :
Il n'est plus de maison où n'entre sa lumière.
Tout homme le verra, rayonnant de gloire,
Quand les portes éternelles s'ouvriront pour nous »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Méfiez-vous des hommes : ils vous livreront aux tribunaux et vous flagelleront dans leurs synagogues. Vous serez conduits devant des gouverneurs et des rois à cause de moi : il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens. Quand on vous livrera, ne vous inquiétez pas de savoir ce que vous direz ni comment vous le direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là. Car ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous. Le frère livrera son frère à la mort, et le père, son enfant ; les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort. Vous serez détestés de tous à cause de mon nom ; mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé »
Matthieu 10Apprends-nous, Seigneur, l’amour de nos ennemis, à l’exemple de saint Étienne, le premier de tes martyrs, lui qui sut implorer le pardon pour ses propres bourreaux. Amen.
Vendredi 27 décembre – St Jean
« Parole née au sein du Père,
Tu es venu donner au monde
Un chant nouveau.
Celui que tu aimais l’a entendu
Et le redit avec nos mots :
"L’homme aujourd’hui renaît d’en haut."
Béni sois-tu pour l’évangile,
Au goût de feu, au goût de source,
Reçu de Jean.
L’Apôtre se tenait près de la croix
Quand ont jailli l'eau et le sang :
Grâce sur grâce à tout vivant
Le livre ouvert d'un coup de lance
Révèle au monde le mystère :
Dieu est amour.
Et Jean ne cesse pas de témoigner
D'un Dieu plus grand que notre cœur :
Dieu de Jésus, don sans retour
Fils Premier-né, Sauveur du monde,
Déjà sur nous brille ta Pâque
Et sa clarté.
Heureux celui qui croit sans avoir vu,
Il te verra, tel que tu es :
Joie dans le ciel et paix sur terre »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine courut trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. » Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut »
Jean 20
Dieu qui as dévoilé pour nous les mystères de ton Verbe grâce à ton Apôtre saint Jean, rends-nous capables de comprendre et d'aimer les merveilles qu'il nous a fait connaître. Amen.
Samedi 28 décembre – Sts Innocents
« L’enfant juif,
L'enfant captif,
Dans la nuit succombe.
Il est mort
Sous l'étoile d'or.
Écoutez pleurer Rachel
Au lendemain de Noël,
Souvenez-vous de ses fils
Traqués dans l'ombre.
L’Enfant Dieu
Est l'un d'entre eux,
Et les hommes tremblent.
Son amour
Les a pris de court.
À quoi sert de supplicier
Les innocents par milliers,
Quand le Royaume est à ceux
Qui leur ressemblent ?
Le vrai Roi
Se heurte aux lois,
Aux puissants du monde.
Quel péril
Leur annonce-t-il ?
Il vient rendre aux opprimés
La liberté bafouée,
Nous dresserons une croix
Pour lui répondre.
L’Enfant né
Pour nous sauver
Rougira la terre :
Sang précieux
De l'Agneau de Dieu.
L’Innocent nous purifie,
Sa mort fait sourdre la vie,
Et le pécheur pardonné
Revient au Père.»
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« Après le départ des mages, voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu’à ce que je t’avertisse, car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr. » Joseph se leva ; dans la nuit, il prit l’enfant et sa mère, et se retira en Égypte, où il resta jusqu’à la mort d’Hérode, pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : D’Égypte, j’ai appelé mon fils. Alors Hérode, voyant que les mages s’étaient moqués de lui, entra dans une violente fureur. Il envoya tuer tous les enfants jusqu’à l’âge de deux ans à Bethléem et dans toute la région, d’après la date qu’il s’était fait préciser par les mages. Alors fut accomplie la parole prononcée par le prophète Jérémie : Un cri s’élève dans Rama, pleurs et longue plainte : c’est Rachel qui pleure ses enfants et ne veut pas être consolée, car ils ne sont plus »
Matthieu 2
Puisqu'en ce jour, Seigneur, les saints Innocents ont annoncé ta gloire, non point par la parole, mais par leur seule mort ; fais que notre vie tout entière témoigne de la foi que notre bouche proclame. Amen.
Dimanche 29 décembre – Ste Famille
« Nous te cherchions, Seigneur Jésus,
Nous t'avons longtemps attendu,
Nous avions soif de ton visage :
Ô seul désir pour notre foi
Qu'un long regard posé sur toi.
Comme une source en jaillissant
Remplirait la nuit de son chant,
Tu nous redis le nom du Père :
Révélation de cet Amour
Qui te possède au premier jour.
Ce qui commence là sans bruit
L'oblation du grain pour le fruit,
Qui parmi nous peut le comprendre ?
Voici le pain, voici le vin
Déjà remis entre nos mains.
Vers quelle joie nous conduis-tu,
Au-delà du Fils apparu,
Nuit de Noël et nuit de Pâques ?
Vers l'éternelle Eucharistie
Qui chante au sein du Dieu de vie»
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« Chaque année, les parents de Jésus se rendaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Quand il eut douze ans, ils montèrent en pèlerinage suivant la coutume. À la fin de la fête, comme ils s’en retournaient, le jeune Jésus resta à Jérusalem à l’insu de ses parents. Pensant qu’il était dans le convoi des pèlerins, ils firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances. Ne le trouvant pas, ils retournèrent à Jérusalem, en continuant à le chercher. C’est au bout de trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi : il les écoutait et leur posait des questions, et tous ceux qui l’entendaient s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses. En le voyant, ses parents furent frappés d’étonnement, et sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme ton père et moi, nous avons souffert en te cherchant ! » Il leur dit : « Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? » Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait. Il descendit avec eux pour se rendre à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements. Quant à Jésus, il grandissait en sagesse, en taille et en grâce, devant Dieu et devant les hommes »
Luc 2
Tu as voulu, Seigneur, que la Sainte Famille nous soit donnée en exemple ; accorde-nous la grâce de pratiquer, comme elle, les vertus familiales et d’être unis par les liens de ton amour, avant de nous retrouver pour l’éternité dans la joie de ta maison. Amen.
Lundi 30 décembre
« Voici l’Emmanuel promis
Dans les pages du Livre,
Lui, qui a pris chair
Parmi les hommes
Au nom du Créateur.
Voici le nouveau-né chanté
Par la voix des myriades,
Lui, dont les bergers
Soudain s’étonnent :
L’Enfant est leur Sauveur.
C'est lui le petit pauvre offert
Par son père et sa mère,
Lui, le Premier-né
Que Dieu nous donne
Pour seul libérateur.
Et Jean reconnaîtra l’Agneau…
Le baptême s’achève,
Tout s'accomplira
Et Jésus s'offre
Sans crainte de son heure »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, quand les parents de Jésus vinrent le présenter au Temple, il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très avancée en âge ; après sept ans de mariage, demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de 84 ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui »
Luc 2
Nous t'en prions, Dieu tout-puissant, alors que le péché nous retient encore sous sa loi, donne-nous la délivrance par la prodigieuse et nouvelle naissance en notre chair de ton Fils unique, Jésus Christ. Amen.
Mardi 31 décembre
Gloire à Dieu, Paix aux hommes,
Joie du ciel sur la terre
Pour tes merveilles, Seigneur Dieu,
Ton peuple te rend grâce :
Ami des hommes, sois béni
Pour ton règne qui vient
À toi les chants de fête,
Par ton Fils bien-aimé,
dans l’Esprit.
Gloire à Dieu, Paix aux hommes,
Joie du ciel sur la terre
Sauveur du monde, Jésus Christ,
Écoute nos prières :
Agneau de Dieu, vainqueur du mal,
Sauve-nous du péché
Dieu Saint, splendeur du Père,
Dieu vivant, le Très-Haut,
le Seigneur.
Gloire à Dieu, Paix aux hommes,
Joie du ciel sur la terre »
Hymne AELF
« Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu. C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui. En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée. Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean. Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière. Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu. Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom. Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu. Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité. Jean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « C’est de lui que j’ai dit : Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. » Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce ; car la Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ. Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, lui qui est Dieu, lui qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître »
Jean 1
Dieu éternel et tout-puissant, tu as voulu que tout effort de l'homme vers toi trouve son origine et son achèvement dans l'incarnation de ton Fils ; accorde-nous d'être comptés dans la part du Christ qui résume en lui le salut du genre humain. Amen.
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