Vendredi 1er novembre - Toussaint

« Splendeur du paradis en fête:
Devant le trône de Dieu
Les anges par myriades,
Illuminés de la gloire du Christ.

Partis depuis les jours antiques,
Chantant l'amour du Seigneur,
Prophètes, patriarches
Sont arrivés au pays de leur foi.

Les pauvres, les chercheurs du Règne,
Tournés vers le Fils de David,
Annoncent la victoire
Du sang divin qui les a rassemblés.

Servante rayonnant la gloire
Du Dieu qu'elle a enfanté,
La Vierge souveraine
Présente au Roi les pécheurs purifiés.

Au cœur de la cité nouvelle
La voix des fils du Très-Haut
Résonne près du fleuve
Pour célébrer leur Sauveur et leur Dieu »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, voyant les foules, Jésus gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui. Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait. Il disait : « Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux. Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés. Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage. Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés. Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde. Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu. Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu. Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux. Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! »
Matthieu 5

Dieu éternel et tout-puissant, tu nous donnes de célébrer dans une même fête la sainteté de tous les élus ; puisqu'une telle multitude intercède pour nous, réponds à nos désirs, accorde-nous largement tes grâces. Amen.

Samedi 2 novembre – Commémoration des défunts

« Dieu, tu révèles ta lumière
A ceux qui passent par la nuit ;
Béni sois-tu
Pour les yeux qui s'ouvrent aujourd'hui
Dans la terre nouvelle :
Ils te rencontrent, Dieu vivant !

Gloire à toi, Seigneur,
Lumière du Royaume !


Tu leur dévoiles ton visage
Après l'Exode et la Nuée;
Béni sois-tu
Pour les yeux où danse un reflet
De l'aurore pascale :
Ils te contemplent, Dieu vivant !

Gloire à toi, Seigneur,
Lumière du Royaume !

Tu leur découvres ta présence
Et l'allégresse des sauvés ;
Béni sois-tu
Pour les morts qui trouvent la paix
Dans la joie de tes Noces :
Ils sont ta gloire, Dieu vivant !

Gloire à toi, Seigneur,
Lumière du Royaume !


Tu les attires en ton Mystère
Avec la force de l'Esprit;
Béni sois-tu
Pour les corps où monte la vie
Jusqu'à l'Aube éternelle :
Ils ressuscitent, Dieu vivant!

Gloire à toi, Seigneur,
Lumière du Royaume !
»
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« Jésus disait aux Juifs : « Amen, amen, je vous le dis : celui qui écoute ma parole et croit au Père qui m'a envoyé, celui-là obtient la vie éternelle et il échappe au Jugement, car il est déjà passé de la mort à la vie. Amen, amen, je vous le dis : l'heure vient — et c'est maintenant — où les morts vont entendre la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l'auront entendue vivront. Comme le Père a la vie en lui-même, ainsi a-t-il donné au Fils d'avoir la vie en lui-même ; et il lui a donné le pouvoir de prononcer le Jugement, parce qu'il est le Fils de l'homme. Ne soyez pas surpris ; l'heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux vont entendre sa voix, et ils sortiront : ceux qui ont fait le bien, ressuscitant pour entrer dans la vie ; ceux qui ont fait le mal, ressuscitant pour être jugés »
Jean 5

Écoutes nos prières avec bonté, Seigneur : fais grandir notre foi en ton Fils ressuscité des morts, pour que soit plus vive aussi notre espérance en la résurrection de tous nos frères défunts. Amen.

Dimanche 3 novembre – 31ème T. O.

« Béni soit Dieu le Père d'éternité,
Du seuil de sa maison il guette,
Et ses mains s'offrent à la quête
De ses enfants perdus et retrouvés.
Tout l'univers il l'a remis
Au Fils et à l'Esprit,
Et ses deux mains n'auront qu'un seul immense ouvrage :
Nous porter jusqu'au secret de son visage.

Louange au Fils, lumière de vérité,
En lui l'amour de Dieu se donne,
Espace ouvert, pays sans bornes,
Mais dont la croix toujours marque l'entrée.
Tout son désir, en s'oubliant,
C'est d'être seulement
La source de l'Esprit et le reflet du Père
Pour les hommes qui perçoivent son mystère.

Chantons l'Esprit, fontaine de liberté,
Il est, dans notre cœur, murmure
De l'eau qui lave et transfigure
Ceux qui vivront un jour ressuscités.
Tout son désir, en s'oubliant,
C'est d'être seulement
Totale transparence au Père dans sa gloire,
Et présence de Jésus en sa victoire »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, un scribe s’avança vers Jésus pour lui demander : « Quel est le premier de tous les commandements ? » Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Et voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. » Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as dit vrai : Dieu est l’Unique et il n’y en a pas d’autre que lui. L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. » Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n’osait plus l’interroger »
Marc 12

Dieu de puissance et de miséricorde, c'est ta grâce qui donne à tes fidèles de pouvoir dignement te servir ; accorde-nous de progresser, sans que rien nous arrête, vers les biens que tu promets. Amen.

Lundi 4 novembre – St Charles Borromée

« Ne crains pas, petit troupeau
qui transhumes vers le Père,
Jésus Christ te mène
Par les hommes de son choix.

De l’orient à l’occident,
Sans que rien ne les arrête,
Sur les pas du Maître
Ils rassemblent les brebis.

Les amis du Bon Berger
Ne sont pas des mercenaires:
Nuit et jour ils veillent
Et combattent l’Ennemi.

L’Esprit Saint les a remplis
De la force des Apôtres
Et leur voix t’exhorte
A marcher sans défaillir.

Dieu te donne par leurs mains
Le ferment de l’Évangile
Et le Pain de vie:
Tu deviens le Corps du Christ.

Le Seigneur passe avec toi
Dans l’exode vers le Père,
Son amour te mène,
Ne crains pas petit troupeau »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus disait au chef des pharisiens qui l’avait invité : « Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner, n’invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins ; sinon, eux aussi te rendraient l’invitation et ce serait pour toi un don en retour. Au contraire, quand tu donnes une réception, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles ; heureux seras-tu, parce qu’ils n’ont rien à te donner en retour : cela te sera rendu à la résurrection des justes »
Luc 14

.Maintiens dans ton peuple, Seigneur, l’esprit qui animait saint Charles Borromée ; ainsi ton Église, sans cesse renouvelée et toujours plus fidèle à l’Évangile, pourra montrer au monde le vrai visage du Christ. Amen.

Mardi 5 novembre

« En une course prodigieuse,
L’Astre d’en-haut, le Fils de Dieu,
S’est élancé dans nos ténèbres
Comme un soleil à son lever :
Nous te saluons, ô lumière !

Du firmament vient la lumière,
Elle illumine toute chair,
Tandis que fuit, remplie de crainte,
La nuit vaincue devant le jour :
Nous te saluons, ô lumière !

Tout peu à peu devient lumière,
Le couchant cède à l’orient ;
Il se répand sur tous les hommes,
Le vrai soleil d’éternité :
Nous te saluons, ô lumière !

Il a brillé dans nos ténèbres,
Il nous a pris dans sa clarté ;
A notre mort il nous arrache,
Il fait de nous des héritiers :
Nous te saluons, ô lumière !

Lumière pure et désirable,
Venue pour nous d’auprès de Dieu,
Source de paix, vie éternelle,
Rayonnement de vérité :
Nous te saluons, ô lumière !

Dépouillons-nous de l’ignorance,
Qui nous retient comme un brouillard ;
Les yeux ouverts à sa lumière,
Faisons monter l’acclamation :
Nous te saluons, ô lumière ! »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, au cours du repas chez un chef des pharisiens, en entendant parler Jésus, un des convives lui dit : « Heureux celui qui participera au repas dans le royaume de Dieu ! » Jésus lui dit : « Un homme donnait un grand dîner, et il avait invité beaucoup de monde. À l’heure du dîner, il envoya son serviteur dire aux invités : “Venez, tout est prêt.” Mais ils se mirent tous, unanimement, à s’excuser. Le premier lui dit : “J’ai acheté un champ, et je suis obligé d’aller le voir ; je t’en prie, excuse-moi.” Un autre dit : “J’ai acheté cinq paires de bœufs, et je pars les essayer ; je t’en prie, excuse-moi.” Un troisième dit : “Je viens de me marier, et c’est pourquoi je ne peux pas venir.” De retour, le serviteur rapporta ces paroles à son maître. Alors, pris de colère, le maître de maison dit à son serviteur : “Dépêche-toi d’aller sur les places et dans les rues de la ville ; les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux, amène-les ici.” Le serviteur revint lui dire : “Maître, ce que tu as ordonné est exécuté, et il reste encore de la place.” Le maître dit alors au serviteur : “Va sur les routes et dans les sentiers, et fais entrer les gens de force, afin que ma maison soit remplie. Car, je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera de mon dîner »
Luc 14

Tu demandes à l’humanité, Dieu créateur, de se perfectionner de jour en jour et d’achever par son travail l’œuvre immense de la création ; aide-nous à faire que tous les hommes aient des conditions de travail qui respectent leur dignité : qu’en s’efforçant d’améliorer leur propre sort, ils agissent avec un esprit de solidarité et de service. Amen.

Mercredi 6 novembre

« Qui donc est Dieu pour se livrer perdant
aux mains de l’homme ?
Qui donc est Dieu, qui pleure notre mal
comme une mère ?

Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi ?

Qui donc est Dieu, qui tire de sa mort
notre naissance ?
Qui donc est Dieu pour nous ouvrir sa joie
et son royaume ?

Qui donc est Dieu pour nous donner son Fils
né de la femme ?
Qui donc est Dieu qui veut à tous ses fils
donner sa mère ?

Qui donc est Dieu pour être notre Pain
à chaque cène ?
Qui donc est Dieu pour appeler nos corps
jusqu’en sa gloire ?

Qui donc est Dieu ? L’Amour est-il son nom
et son visage ?
Qui donc est Dieu qui fait de nous ses fils
à son image ?»
Hymne Servel/Chalet
« En ce temps-là, de grandes foules faisaient route avec Jésus ; il se retourna et leur dit : « Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple. Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher à ma suite ne peut pas être mon disciple. Quel est celui d’entre vous qui, voulant bâtir une tour, ne commence par s’asseoir pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi aller jusqu’au bout ? Car, si jamais il pose les fondations et n’est pas capable d’achever, tous ceux qui le verront vont se moquer de lui : “Voilà un homme qui a commencé à bâtir et n’a pas été capable d’achever !” Et quel est le roi qui, partant en guerre contre un autre roi, ne commence par s’asseoir pour voir s’il peut, avec dix mille hommes, affronter l’autre qui marche contre lui avec vingt mille ? S’il ne le peut pas, il envoie, pendant que l’autre est encore loin, une délégation pour demander les conditions de paix. Ainsi donc, celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple »
Luc 14

Dieu tout-puissant, qui nous as donné de vivre jusqu'à maintenant, vers toi nous levons les mains pour te rendre ce soir toute grâce reçue ; accepte notre offrande par le Christ notre Seigneur. Amen.

Jeudi 7 novembre

« Afin que l'homme naisse
À lui-même et à toi,
Qu'il s'ouvre à ta promesse
En murmurant ta loi,
Ton humaine tendresse
Est la source et la voix.
Toi qui parles à son cœur,
Père,
Unifie-le en toi.

Afin que l'homme vive,
En lui-même, avec toi,
Qu'il t'aime, qu'il bénisse
En revêtant ta joie,
Ta lumière l'habille,
Et il danse pour toi
Toi qui es son bonheur,
Père,
Enchante-le de toi.

Afin que l'homme meure
À ce monde et en toi,
Qu'il veille jusqu'à l'heure
En te donnant sa foi,
Dans sa terre intérieure
Où de nuit le blé croît.
Toi qui fus le semeur,
Père,/
Engrange-le chez toi »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! » Alors Jésus leur dit cette parabole : « Si l’un de vous a cent brebis et qu’il en perd une, n’abandonne-t-il pas les 99 autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ? Quand il l’a retrouvée, il la prend sur ses épaules, tout joyeux, et, de retour chez lui, il rassemble ses amis et ses voisins pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue !” Je vous le dis : C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de conversion. Ou encore, si une femme a dix pièces d’argent et qu’elle en perd une, ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison, et chercher avec soin jusqu’à ce qu’elle la retrouve ? Quand elle l’a retrouvée, elle rassemble ses amies et ses voisines pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la pièce d’argent que j’avais perdue !” Ainsi je vous le dis : Il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit »
Luc 15

Nous t'en prions, Dieu de miséricorde, sur les hommes qui n'ont pas reçu ta lumière, fais lever ton soleil, Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

Vendredi 8 novembre – Ste Elisabeth de la Trinité

« Regarde où nous risquons d’aller
Tournant le dos
À la cité
De ta souffrance !
Ta Pâque est lente aux yeux de chair
De tes bourreaux :
Explique-nous le livre ouvert
À coups de lance.

Comment marcherions-nous vers toi
Quand il est tard,
Si tu ne vas
Où vont nos routes ?
Ne manque pas aux pèlerins
Mais viens t’asseoir :
La nappe est mise pour le pain
Et pour la coupe.

Comment te saurons-nous vivant
Et l’un de nous,
Si tu ne prends
Ces simples choses ?
Partage-nous ton corps brisé
Pour que le jour
Se lève au fond des cœurs troublés
Où tu reposes.

Ce jour que nous sentons lever,
Nous le voyons
Dans la clarté
De ton visage :
Ne laisse pas le vent de nuit
Ni les démons
Éteindre en nous le feu qui luit
Sur ton passage.

Remets entre nos mains tendues
À te chercher
L’Esprit reçu
De ta patience :
Éclaire aussi l’envers du cœur
Où le péché
Revêt d’un masque de laideur
Ta ressemblance
»
Didier Rimaud
« En ce temps-là, Jésus disait aux disciples : « Un homme riche avait un gérant qui lui fut dénoncé comme dilapidant ses biens. Il le convoqua et lui dit : “Qu’est-ce que j’apprends à ton sujet ? Rends-moi les comptes de ta gestion, car tu ne peux plus être mon gérant.” Le gérant se dit en lui-même : “Que vais-je faire, puisque mon maître me retire la gestion ? Travailler la terre ? Je n’en ai pas la force. Mendier ? J’aurais honte. Je sais ce que je vais faire, pour qu’une fois renvoyé de ma gérance, des gens m’accueillent chez eux.” Il fit alors venir, un par un, ceux qui avaient des dettes envers son maître. Il demanda au premier : “Combien dois-tu à mon maître ?” Il répondit : “Cent barils d’huile.” Le gérant lui dit : “Voici ton reçu ; vite, assieds-toi et écris cinquante.” Puis il demanda à un autre : “Et toi, combien dois-tu ?” Il répondit : “Cent sacs de blé.” Le gérant lui dit : “Voici ton reçu, écris 80.” Le maître fit l’éloge de ce gérant malhonnête car il avait agi avec habileté ; en effet, les fils de ce monde sont plus habiles entre eux que les fils de la lumière »
Luc 16

Donne à ceux qui te prient, Seigneur, l'abondance de ta grâce. Avec ton aide, qu'ils suivent tes commandements pour y trouver dès maintenant leur bonheur, pour en recevoir, dans l'éternité, ta joie. Amen.

Samedi 9 novembre – Dédicace de la Basilique du Latran

« En ce lieu
prend naissance une race nouvelle,
un peuple d'enfants de Dieu
purifiés par l'eau et par l'Esprit.
C'est ici la maison du Seigneur
confiée à Simon Pierre.

Christ est la pierre angulaire
du Temple nouveau !


De quel amour sont aimées tes demeures,
Seigneur, Dieu de l'univers !

Heureux les habitants de ta maison,
ils pourront te chanter encore !

Que la paix règne dans tes murs,
le bonheur dans tes palais !

Levez les mains vers le sanctuaire
et bénissez le Seigneur »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« Comme la Pâque juive était proche, Jésus monta à Jérusalem. Dans le Temple, il trouva installés les marchands de bœufs, de brebis et de colombes, et les changeurs. Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple, ainsi que les brebis et les bœufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs, et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d’ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce. » Ses disciples se rappelèrent qu’il est écrit : L’amour de ta maison fera mon tourment. Des Juifs l’interpellèrent : « Quel signe peux-tu nous donner pour agir ainsi ? » Jésus leur répondit : « Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. » Les Juifs lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèverais ! » Mais lui parlait du sanctuaire de son corps. Aussi, quand il se réveilla d’entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ; ils crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite »
Jean 2

Dieu qui choisis des pierres vivantes pour bâtir la demeure éternelle de ta gloire, fais abonder dans ton Église les fruits de l'Esprit que tu lui as donné : que le peuple qui t'appartient ne cesse pas de progresser pour l'édification de la Jérusalem céleste. Amen.

Dimanche 10 novembre – 32ème T. O.

« Voici le jour,
Le jour semé au premier jour,
Le jour vainqueur !
Eveillez-vous d'entre les morts !
La mort est morte, vous vivrez !

Voici le jour,
Le jour promis à Abraham,
Le jour de Dieu !
Eveillez-vous, peuples bénis !
Toute promesse est accomplie.

Voici le Jour,
Le jour du Prince de la vie,
Le jour du Christ !
Eveillez-vous, enfants de Dieu,
La nuit s'achève maintenant.

Voici le jour,
Le jour unique entre le jour,
Le jour présent !
Eveillez-vous, saisissez-le,
Puis à l'amour offrez l'amour ! »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, dans son enseignement, Jésus disait aux foules : « Méfiez-vous des scribes, qui tiennent à se promener en vêtements d’apparat et qui aiment les salutations sur les places publiques, les sièges d’honneur dans les synagogues, et les places d’honneur dans les dîners. Ils dévorent les biens des veuves et, pour l’apparence, ils font de longues prières : ils seront d’autant plus sévèrement jugés. » Jésus s’était assis dans le Temple en face de la salle du trésor, et regardait comment la foule y mettait de l’argent. Beaucoup de riches y mettaient de grosses sommes. Une pauvre veuve s’avança et mit deux petites pièces de monnaie. Jésus appela ses disciples et leur déclara : « Amen, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis dans le Trésor plus que tous les autres. Car tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre »
Marc 12

Dieu qui es bon et tout-puissant, éloigne de nous tout ce qui nous arrête, afin que sans entrave, ni d'esprit ni de corps, nous soyons libres pour accomplir ta volonté. Amen.Lundi 11 novembre – St Martin

« Tu nous apparais, ô mon Dieu,
Sous les traits de cet homme
Tellement simple, juste et droit
Qu’il fait la joie des malheureux.

S’en étant remis à l’Esprit
Il est libre et commande,
Mais il ne hausse pas la voix,
Prête l’oreille au moindre cri.

Plein de compassion, il instruit
Puis il dresse la table :
Il donne Dieu aux affamés
Et leur partage ainsi sa vie.

Au temps de l’épreuve, il est seul.
Il défie l’impossible,
Il sait qu’un Autre est avec lui,
Il se confie au Bon Pasteur.

Alors tout un peuple le suit
Et retrouve son âme :
" Dieu est en toi, nous le savons,
Sur ses chemins tu nous conduis. "

Sa mort fit de lui un vivant,
Un ami, notre frère ;
Le célébrer c’est te louer
Et t’annoncer, Dieu très aimant.
Amen »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Il est inévitable que surviennent des scandales, des occasions de chute ; mais malheureux celui par qui cela arrive ! Il vaut mieux qu’on lui attache au cou une meule en pierre et qu’on le précipite à la mer, plutôt qu’il ne soit une occasion de chute pour un seul des petits que voilà. Prenez garde à vous-mêmes ! Si ton frère a commis un péché, fais-lui de vifs reproches, et, s’il se repent, pardonne-lui. Même si sept fois par jour il commet un péché contre toi, et que sept fois de suite il revienne à toi en disant : “Je me repens”, tu lui pardonneras. » Les Apôtres dirent au Seigneur : « Augmente en nous la foi ! » Le Seigneur répondit : « Si vous aviez de la foi, gros comme une graine de moutarde, vous auriez dit à l’arbre que voici : “Déracine-toi et va te planter dans la mer”, et il vous aurait obéi »
Luc 17

Dieu qui as été glorifié par la vie et la mort de l'évêque saint Martin, renouvelle en nos cœurs les merveilles de ta grâce, si bien que ni la mort, ni la vie ne puissent nous séparer de ton amour. Amen.

Mardi 12 novembre

« Dieu de silence, tu appelles
Dans les pages du Livre.
Les mots de vie nous redisent
De quel amour tu nous aimes.

Qui peut comprendre ta parole
S'il n'est prêt à répondre ?
Fais que la source d’eau vive
Nous fortifie de sa grâce.

Toi qui sans cesse te révèles,
Aujourd’hui tu t’approches.
Que l'Esprit donne à l'Eglise
De proclamer ta louange !

Monte vers toi l'action de grâce
Dont tressaille ton Verbe :
C’est lui qui ouvre le Livre
Où resplendit sa présence »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus disait : « Lequel d’entre vous, quand son serviteur aura labouré ou gardé les bêtes, lui dira à son retour des champs : “Viens vite prendre place à table” ? Ne lui dira-t-il pas plutôt : “Prépare-moi à dîner, mets-toi en tenue pour me servir, le temps que je mange et boive. Ensuite tu mangeras et boiras à ton tour” ? Va-t-il être reconnaissant envers ce serviteur d’avoir exécuté ses ordres ? De même vous aussi, quand vous aurez exécuté tout ce qui vous a été ordonné, dites : “Nous sommes de simples serviteurs : nous n’avons fait que notre devoir »
Luc 17

Que ta grâce inspire notre action, Seigneur, et la soutienne jusqu’au bout, pour que toutes nos activités prennent leur source en toi et reçoivent de toi leur achèvement. Amen.Mercredi 13 novembre –

Toussaint de l’Ordre

« Les veilleurs peuvent-ils dormir
Quand leurs cœurs brûlent du désir
D’annoncer à leurs frères
La venue de l’Astre
Du matin ?

Chacun trouve en l’autre un appui
Pour tenir ainsi dans la nuit,
Car leur foi se renforce
À veiller ensemble
Jusqu’au jour.

Si pourtant la flamme s’éteint,
Si le poids du mal les étreint,
Ils regardent l’Étoile,
Et leur cœur s’apaise
Devant Dieu.

D’où leur vient sinon de l’Esprit
Cet amour confiant pour Marie ?
C’est la grâce des pauvres
D’invoquer son aide,
Simplement.

Leur église lui est dédiée,
Comme à celle qui a porté
La Parole vivante,
Le Sauveur du monde
Jésus Christ.

Un mystère en eux s’accomplit,
Le Seigneur lui-même l’a dit :
Les disciples fidèles
Deviendront sa mère
Dans l’Esprit »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« À l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l'enlève ; tout sarment qui donne du fruit, il le nettoie, pour qu'il en donne davantage. Mais vous, déjà vous voici nets et purifiés grâce à la parole que je vous ai dite : Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter du fruit par lui-même s'il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est comme un sarment qu'on a jeté dehors, et qui se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et vous l'obtiendrez. Ce qui fait la gloire de mon Père, c'est que vous donniez beaucoup de fruit : ainsi, vous serez pour moi des disciples »
Jean 15

A ceux qui laissent tout pour toi, Seigneur Jésus, tu as promis le centuple dès maintenant, et la vie éternelle dans la Jérusalem céleste ; à la prière de saint Benoît et des saints moines et moniales qui ont marché sur ses traces, purifie notre cœur de tout ce qui l’attire loin de toi, pour qu’il s’ouvre à la plénitude de ton amour. Amen.

Jeudi 14 novembre

« Béni de Dieu
En qui le Père se complaît,
Tu es venu
baptiser l’homme dans ta mort,
Et le Jourdain baigna ton corps.
Ô viens, Seigneur Jésus !
Justice du Royaume ;
Que nous chantions pour ton retour :

Béni soit au nom du Seigneur
Celui qui vient sauver son peuple !

Rocher nouveau
D’où sort le Fleuve de la vie,
Tu es venu
abreuver ceux qui croient en toi,
Et tu laissas s’ouvrir ton cœur.
Ô viens, Seigneur Jésus
Fontaine intarissable ;
Que nous chantions pour ton retour :

Béni soit au nom du Seigneur
Celui qui vient sauver son peuple ! »

Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, comme les pharisiens demandaient à Jésus quand viendrait le règne de Dieu, il prit la parole et dit : « La venue du règne de Dieu n’est pas observable. On ne dira pas : “Voilà, il est ici !” ou bien : “Il est là !” En effet, voici que le règne de Dieu est au milieu de vous. » Puis il dit aux disciples : « Des jours viendront où vous désirerez voir un seul des jours du Fils de l’homme, et vous ne le verrez pas. On vous dira : “Voilà, il est là-bas !” ou bien : “Voici, il est ici !” N’y allez pas, n’y courez pas. En effet, comme l’éclair qui jaillit illumine l’horizon d’un bout à l’autre, ainsi le Fils de l’homme, quand son jour sera là. Mais auparavant, il faut qu’il souffre beaucoup et qu’il soit rejeté par cette génération »
Luc 17

Seigneur, Père très saint, tu as voulu que ton propre Fils soit la rançon de notre salut ; accorde-nous de vivre avec lui si bien que notre communion à ses souffrances nous fasse ressentir les effets de sa résurrection. Amen.

Vendredi 15 novembre

« Puisqu’il est avec nous
Tant que dure cet âge,
N’attendons pas la fin des jours
Pour le trouver...
Ouvrons les yeux,
Cherchons sa trace et son visage,
Découvrons-le qui est caché
Au cœur du monde comme un feu !

Puisqu’il est avec nous
Pour ce temps de violence,
Ne rêvons pas qu’il est partout
Sauf où l’on meurt...
Pressons le pas,
Tournons vers lui notre patience,
Allons à l’homme des douleurs
Qui nous fait signe sur la croix !

Puisqu’il est avec nous
Dans nos jours de faiblesse,
N’espérons pas tenir debout
Sans l’appeler...
Tendons la main,
Crions vers lui notre détresse ;
Reconnaissons sur le chemin
Celui qui brûle nos péchés !

Puisqu’il est avec nous
Comme à l’aube de Pâques,
Ne manquons pas le rendez-vous
Du sang versé…
Prenons le pain,
Buvons la coupe du passage :
Accueillons-le qui s’est donné
En nous aimant jusqu’à la fin !»
Hymne Didier Rimaud
« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme cela s’est passé dans les jours de Noé, ainsi en sera-t-il dans les jours du Fils de l’homme. On mangeait, on buvait, on prenait femme, on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche et où survint le déluge qui les fit tous périr. Il en était de même dans les jours de Loth : on mangeait, on buvait, on achetait, on vendait, on plantait, on bâtissait ; mais le jour où Loth sortit de Sodome, du ciel tomba une pluie de feu et de soufre qui les fit tous périr ; cela se passera de la même manière le jour où le Fils de l’homme se révélera. En ce jour-là, celui qui sera sur sa terrasse, et aura ses affaires dans sa maison, qu’il ne descende pas pour les emporter ; et de même celui qui sera dans son champ, qu’il ne retourne pas en arrière. Rappelez-vous la femme de Loth. Qui cherchera à conserver sa vie la perdra. Et qui la perdra la sauvegardera. Je vous le dis : Cette nuit-là, deux personnes seront dans le même lit : l’une sera prise, l’autre laissée. Deux femmes seront ensemble en train de moudre du grain : l’une sera prise, l’autre laissée. » Prenant alors la parole, les disciples lui demandèrent : « Où donc, Seigneur ? » Il leur répondit : « Là où sera le corps, là aussi se rassembleront les vautours »
Luc 17

Seigneur notre Dieu, ouvre nos cœurs à l'intelligence des Écritures afin que nous portions témoignage à ton Fils qui est mort pour nous et qui vit avec toi et le Saint-Esprit, pour les siècles des siècles. Amen.

Samedi 16 novembre – Ste Gertrude la Grande

« Il est venu jusqu’à toi,
Resplendissant de beauté,
Le Bien-Aimé dont la jeunesse
Te laisse émerveillée…
Il t’aime et te connait,
C’est lui qui t’a choisie,
Sa voix t’appelle au fond du cœur.

Il était proche déjà
Quand tu semblais t’éloigner,
Le souvenir de ta promesse
Soudain s’est réveillé…
Plus forte désormais,
L’alliance qui vous lie
Se renouvelle pour ton cœur.

Dans le miroir de ta foi

L’œuvre divine a brillé
Et ses mystères t’apparaissent
Brûlants d’humanité…
Celui qui t’appelait
Attire ses amis
Vers la blessure de son cœur.

En son Eglise, pour toi,
Jésus veut tout te donner :
Son Corps, son Sang, sa grâce où naissent
Les mots pour le chanter.
Et quand ta voix se tait
Ta vie chante pour lui
Puisqu’il habite dans ton cœur.

Au plein midi de ta joie
Tu le verras tel qu’il est,
Le Bien-aimé dont la tendresse
Se plait à t’exaucer.
Prie le pour que sa paix
L’emporte sur la nuit
Où tant de frères perdent cœur »

Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples une parabole sur la nécessité pour eux de toujours prier sans se décourager : « Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait pas Dieu et ne respectait pas les hommes. Dans cette même ville, il y avait une veuve qui venait lui demander : “Rends-moi justice contre mon adversaire.” Longtemps il refusa ; puis il se dit : “Même si je ne crains pas Dieu et ne respecte personne, comme cette veuve commence à m’ennuyer, je vais lui rendre justice pour qu’elle ne vienne plus sans cesse m’assommer.” » Le Seigneur ajouta : « Écoutez bien ce que dit ce juge dépourvu de justice ! Et Dieu ne ferait pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ? Les fait-il attendre ? Je vous le déclare : bien vite, il leur fera justice. Cependant, le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? »
Luc 18

Seigneur, tu t’es choisi et préparé une demeure dans le cœur de sainte Gertrude ; à sa prière, dissipe l’obscurité de nos cœurs, pour nous faire goûter la joie de ta présence et de ton action en nous. Amen.

Dimanche 17 novembre – 33ème T. O.

« Toi qui remplis de ta lumière
Le jour nouveau,
Jésus, Fils Premier-né,
Ouvre nos yeux pour qu’ils voient
Dans les œuvres du Père
Sa bonté.

Tout fut créé pour que ta grâce
Paraisse au jour,
Et tout nous fut donné,
Cet univers et ton ciel,
Lorsque l’aube pascale
S’est levée.

Toi qui éveilles au cœur du monde
Un chant nouveau,
Jésus Ressuscité,
Donne à nos voix de s’unir
À cette hymne qui monte
Jusqu’à Dieu.

Viens accomplir notre louange,
Viens la saisir
En ton Eucharistie,
Et du levant au couchant
Que ta paix se répande
Sur la terre »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus parlait à ses disciples de sa venue : « En ces jours-là, après une grande détresse, le soleil s’obscurcira et la lune ne donnera plus sa clarté ; les étoiles tomberont du ciel, et les puissances célestes seront ébranlées. Alors on verra le Fils de l’homme venir dans les nuées avec grande puissance et avec gloire. Il enverra les anges pour rassembler les élus des quatre coins du monde, depuis l’extrémité de la terre jusqu’à l’extrémité du ciel. Laissez-vous instruire par la comparaison du figuier : dès que ses branches deviennent tendres et que sortent les feuilles, vous savez que l’été est proche. De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le Fils de l’homme est proche, à votre porte. Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas avant que tout cela n’arrive. Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas. Quant à ce jour et à cette heure-là, nul ne les connaît, pas même les anges dans le ciel, pas même le Fils, mais seulement le Père »
Marc 13

Accorde-nous, Seigneur, de trouver notre joie dans notre fidélité : car c'est un bonheur durable et profond de servir constamment le créateur de tout bien. Amen.

Lundi 18 novembre

« Dieu, ce monde était encore absent
Que déjà, depuis toujours,
Toi, Parole en nos commencements,
Tu portais le poids des choses.
Toi qui penses, toi qui crées,
L'univers en toi repose.

Dieu, quand l'homme eut habité le temps,
Y jetant ses propres cris,
Toi, Parole en nos événements,
Tu déroules notre histoire.
Toi qui juges, toi qui sauves,
Jésus Christ nous dit ta gloire.

Dieu, nos fleuves vont charriant leurs eaux,
Ignorant des lendemains,
Toi qui tiens déjà le dernier mot,
Tu connais le Jour et l'Heure.
Toi qui aimes, qui accueilles,
Tu prépares la Demeure »
Hymne D. Hameline
« Alors que Jésus approchait de Jéricho, un aveugle mendiait, assis au bord de la route. Entendant la foule passer devant lui, il s’informa de ce qu’il y avait. On lui apprit que c’était Jésus le Nazaréen qui passait. Il s’écria : « Jésus, fils de David, prends pitié de moi ! » Ceux qui marchaient en tête le rabrouaient pour le faire taire. Mais lui criait de plus belle : « Fils de David, prends pitié de moi ! » Jésus s’arrêta et il ordonna qu’on le lui amène. Quand il se fut approché, Jésus lui demanda : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » Il répondit : « Seigneur, que je retrouve la vue. » Et Jésus lui dit : « Retrouve la vue ! Ta foi t’a sauvé. » À l’instant même, il retrouva la vue, et il suivait Jésus en rendant gloire à Dieu. Et tout le peuple, voyant cela, adressa une louange à Die »
Luc 18

Dieu de puissance et de miséricorde, c'est ta grâce qui donne à tes fidèles de pouvoir dignement te servir ; accorde-nous de progresser, sans que rien nous arrête, vers les biens que tu promets. Amen.

Mardi 19 novembre

« Sans fin, Seigneur, Dieu notre Père,
Sans fin, Seigneur, nous te louerons :
La terre exulte d’allégresse ;
Béni sois-tu, Dieu des vivants !

L’oiseau reçoit sa nourriture,
La fleur se pare de beauté ;
Tu aimes toute créature,
Tu sais le prix de nos années.

Sans fin, ton Verbe en nos paroles,
Sans fin, Seigneur, te chantera ;
L’amour s’éveille en nos cœurs d’hommes
Au nom du Fils, ton bien-aimé.

Tu es, Seigneur, notre lumière,
Toi seul nous sauves de la mort ;
Ton Fils offert à tous les peuples
Est pour chacun le Pain vivant.

Heureux les hommes qui t’adorent,
Le monde ouvert à ton amour ;
L’Esprit déjà te nomme Père :
Un jour, Seigneur, nous te verrons »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, entré dans la ville de Jéricho, Jésus la traversait. Or, il y avait un homme du nom de Zachée ; il était le chef des collecteurs d’impôts, et c’était quelqu’un de riche. Il cherchait à voir qui était Jésus, mais il ne le pouvait pas à cause de la foule, car il était de petite taille. Il courut donc en avant et grimpa sur un sycomore pour voir Jésus qui allait passer par là. Arrivé à cet endroit, Jésus leva les yeux et lui dit : « Zachée, descends vite : aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison. » Vite, il descendit et reçut Jésus avec joie. Voyant cela, tous récriminaient : « Il est allé loger chez un homme qui est un pécheur. » Zachée, debout, s’adressa au Seigneur : « Voici, Seigneur : je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens, et si j’ai fait du tort à quelqu’un, je vais lui rendre quatre fois plus. » Alors Jésus dit à son sujet : « Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison, car lui aussi est un fils d’Abraham. En effet, le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu »
Luc 19

Dieu tout-puissant, qui nous as donné de vivre jusqu’à maintenant, vers toi nous levons les mains pour te rendre ce soir toute grâce reçue ; accepte notre offrande par le Christ notre Seigneur. Amen.

Mercredi 20 novembre

« Ô toi, l'au-delà de tout,
n'est-ce pas là tout ce qu'on peut chanter de toi ?
Quelle hymne te dira, quel langage ?
Aucun mot ne t'exprime.
À quoi l'esprit s'attachera-t-il ?
Tu dépasses toute intelligence.
Seul, tu es indicible,
car tout ce qui se dit est sorti de toi.
Seul, tu es inconnaissable,
car tout ce qui se pense est sorti de toi.
Tous les êtres,
ceux qui parlent et ceux qui sont muets,
te proclament.
Tous les êtres,
ceux qui pensent et ceux qui n'ont point la pensée,
te rendent hommage.
Le désir universel,
l'universel gémissement tend vers toi.
Tout ce qui est te prie,
et vers toi tout être qui pense ton univers
fait monter une hymne de silence.
Tout ce qui demeure demeure par toi ;
par toi subsiste l'universel mouvement.
De tous les êtres tu es la fin ;
tu es tout être, et tu n'en es aucun.
Tu n'es pas un seul être,
tu n'es pas leur ensemble.
Tu as tous les noms, et comment te nommerai-je,
toi le seul qu'on ne peut nommer?
Quel esprit céleste pourra pénétrer les nuées
qui couvrent le ciel même ?
Prends pitié,
Ô toi, l'au-delà de tout,
n'est-ce pas tout ce qu'on peut chanter de toi ? »
Hymne Grégoire de Naziance
« En ce temps-là, comme on l’écoutait, Jésus ajouta une parabole : il était près de Jérusalem et ses auditeurs pensaient que le royaume de Dieu allait se manifester à l’instant même. Voici donc ce qu’il dit : « Un homme de la noblesse partit dans un pays lointain pour se faire donner la royauté et revenir ensuite. Il appela dix de ses serviteurs, et remit à chacun une somme de la valeur d’une mine ; puis il leur dit : “Pendant mon voyage, faites de bonnes affaires.” Mais ses concitoyens le détestaient, et ils envoyèrent derrière lui une délégation chargée de dire : “Nous ne voulons pas que cet homme règne sur nous.” Quand il fut de retour après avoir reçu la royauté, il fit convoquer les serviteurs auxquels il avait remis l’argent, afin de savoir ce que leurs affaires avaient rapporté. Le premier se présenta et dit : “Seigneur, la somme que tu m’avais remise a été multipliée par dix.” Le roi lui déclara : “Très bien, bon serviteur ! Puisque tu as été fidèle en si peu de chose, reçois l’autorité sur dix villes.” Le second vint dire : “La somme que tu m’avais remise, Seigneur, a été multipliée par cinq.” À celui-là encore, le roi dit : “Toi, de même, sois à la tête de cinq villes.” Le dernier vint dire : “Seigneur, voici la somme que tu m’avais remise ; je l’ai gardée enveloppée dans un linge. En effet, j’avais peur de toi, car tu es un homme exigeant, tu retires ce que tu n’as pas mis en dépôt, tu moissonnes ce que tu n’as pas semé.” Le roi lui déclara : “Je vais te juger sur tes paroles, serviteur mauvais : tu savais que je suis un homme exigeant, que je retire ce que je n’ai pas mis en dépôt, que je moissonne ce que je n’ai pas semé ; alors pourquoi n’as-tu pas mis mon argent à la banque ? À mon arrivée, je l’aurais repris avec les intérêts.” Et le roi dit à ceux qui étaient là : “Retirez-lui cette somme et donnez-la à celui qui a dix fois plus.” On lui dit : “Seigneur, il a dix fois plus ! – Je vous le déclare : on donnera à celui qui a ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a. Quant à mes ennemis, ceux qui n’ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et égorgez-les devant moi.” » Après avoir ainsi parlé, Jésus partit en avant pour monter à Jérusalem »
Luc 19

Dieu qui nous as sauvés, exauce-nous ; transforme-nous en disciples de la lumière et en artisans de la vérité ; puisque en naissant de toi nous sommes devenus des fils de lumière, fais que nous sachions te rendre témoignage devant les hommes. Amen.

Jeudi 21 novembre – Présentation de la Vierge Marie

« Son nom était Marie.
Elle était
L’espoir d’une semence
Et le fruit d’une attente
Que son Dieu avait bénie.
Elle était
Plus sainte que le Temple,
Plus chargée de louange
Que les psaumes de David.
Qui savait
Sa place dans l’alliance,
A l’orée d’une enfance
Qu’aucune ombre ne ternit ?
Qui savait
L’élan de son offrande
Et sa joie jaillissante
Sous le souffle de l’Esprit ?
Dieu voulait
Que vive en sa présence
Sa petite servante,
Son amour l’avait choisie.
Il ferait
Germer dans le silence
Sa Parole vivante,
Le Sauveur, fils de Marie »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, lorsque Jésus fut près de Jérusalem, voyant la ville, il pleura sur elle, en disant : « Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix ! Mais maintenant cela est resté caché à tes yeux. Oui, viendront pour toi des jours où tes ennemis construiront des ouvrages de siège contre toi, t’encercleront et te presseront de tous côtés ; ils t’anéantiront, toi et tes enfants qui sont chez toi, et ils ne laisseront pas chez toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas reconnu le moment où Dieu te visitait »
Luc 19

Puisque nous célébrons la mémoire de la très sainte Vierge Marie, accorde-nous, Seigneur, par son intercession, le bonheur de vivre maintenant en ta présence et d’avoir part, un jour, à la plénitude de ta grâce. Amen.

Vendredi 22 novembre – Ste Cécile

« À la mesure sans mesure
De ton immensité
Tu nous manques, Seigneur.
Dans le tréfonds de notre cœur
Ta place reste marquée
Comme un grand vide, une blessure.

À l'infini de ta présence
Le monde est allusion,
Car te/s mains l'ont formé.
Mais il gémit, en exilé,
Et crie sa désolation
De n'éprouver que ton silence.

Dans le tourment de ton absence,
C'est toi déjà, Seigneur,
Qui nous a rencontrés.
Tu n'es jamais un étranger,
Mais l'hôte plus intérieur
Qui se révèle en transparence.

Cachés au creux de ton mystère,
Nous te reconnaissons
Sans jamais te saisir.
Le pauvre seul peut t'accueillir,
D'un cœur brûlé d'attention,
Les yeux tournés vers ta lumière »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, entré dans le Temple, Jésus se mit à en expulser les vendeurs. Il leur déclarait : « Il est écrit : Ma maison sera une maison de prière. Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits. » Et il était chaque jour dans le Temple pour enseigner. Les grands prêtres et les scribes, ainsi que les notables, cherchaient à le faire mourir, mais ils ne trouvaient pas ce qu’ils pourraient faire ; en effet, le peuple tout entier, suspendu à ses lèvres, l’écoutait »
Luc 19

Seigneur, tu ouvres à ceux qui t’aiment les richesses de ton Esprit Saint, et tu fais grandir en eux ta propre vie en leur donnant part au corps de ton Fils ; aide-les à se comporter dans le monde en enfants de Dieu appelés à la liberté : qu’ils répondent par la sainteté de leur vie à la mission prophétique de l’Église. Amen.

Samedi 23 novembre

« Pour que l'homme soit un fils à son image,
Dieu l'a travaillé au souffle de l'Esprit :
Lorsque nous n'avions ni forme ni visage,
Son amour nous voyait libres comme lui.

Nous tenions de Dieu la grâce de la vie,
Nous l'avons tenue captive du péché :
Haine et mort se sont liguées pour l'injustice
Et la loi de tout amour fut délaissée.

Quand ce fut le jour, et l'heure favorable,
Dieu nous a donné Jésus, le Bien-Aimé :
L'arbre de la croix indique le passage
Vers un monde où toute chose est consacrée.

Qui prendra la route vers ces grands espaces ?
Qui prendra Jésus pour Maître et pour ami ?
L'humble serviteur a la plus belle place !
Servir Dieu rend l'homme libre comme lui »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, quelques sadducéens – ceux qui soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection – s’approchèrent de Jésus et l’interrogèrent : « Maître, Moïse nous a prescrit : Si un homme a un frère qui meurt en laissant une épouse mais pas d’enfant, il doit épouser la veuve pour susciter une descendance à son frère. Or, il y avait sept frères : le premier se maria et mourut sans enfant ; de même le deuxième, puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi tous les sept : ils moururent sans laisser d’enfants. Finalement la femme mourut aussi. Eh bien, à la résurrection, cette femme-là, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse, puisque les sept l’ont eue pour épouse ? » Jésus leur répondit : « Les enfants de ce monde prennent femme et mari. Mais ceux qui ont été jugés dignes d’avoir part au monde à venir et à la résurrection d’entre les morts ne prennent ni femme ni mari, car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont enfants de Dieu et enfants de la résurrection. Que les morts ressuscitent, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur le Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob. Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Tous, en effet, vivent pour lui. » Alors certains scribes prirent la parole pour dire : « Maître, tu as bien parlé. » Et ils n’osaient plus l’interroger sur quoi que ce soit »
Luc 20

Seigneur, tu ouvres à ceux qui t'aiment les richesses de ton Esprit Saint, et tu fais grandir en eux ta propre vie en leur donnant part au corps de ton Fils ; aide-les à se comporter dans le monde en enfant de Dieu appelés à la liberté : qu'ils répondent par la sainteté de leur vie à la mission prophétique de l'Église. Amen.

Dimanche 24 novembre – Christ-Roi

« Pour notre Roi
Nul autre trône
Que celui de la Croix
Où il fut élevé.
Voyez
Comment s’est abaissé
Le Messie crucifié.

Pour notre Roi
Nul autre sceptre
Que celui d’un roseau
Entre ses mains liées.
Voyez
Comme on fait du Berger
Un Agneau immolé.

Pour notre Roi
Nulle autre pourpre
Que celle de son sang,
Son précieux sang versé.
Voyez
Comment s’est dépouillée
Cette humble majesté.

Pour notre Roi
Nul autre règne
Que celui de l’amour
Vainqueur de nos péchés.
Voyez
Comment est exalté
Le Messie crucifié »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Pilate appela Jésus et lui dit : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus lui demanda : « Dis-tu cela de toi-même, ou bien d’autres te l’ont dit à mon sujet ? » Pilate répondit : « Est-ce que je suis juif, moi ? Ta nation et les grands prêtres t’ont livré à moi : qu’as-tu donc fait ? » Jésus déclara : « Ma royauté n’est pas de ce monde ; si ma royauté était de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. En fait, ma royauté n’est pas d’ici. » Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? » Jésus répondit : « C’est toi-même qui dis que je suis roi. Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix »
Jean 18

Dieu éternel, tu as voulu fonder toutes choses en ton Fils bien-aimé, le Roi de l’univers ; fais que toute la création, libérée de la servitude, reconnaisse ta puissance et te glorifie sans fin. Amen.

Lundi 25 novembre – Ste Catherine d’Alexandrie

« A-t-on jamais entendu dire
Qu’un berger donne sa vie pour ses brebis,
Qu’il les nourrisse de son Corps
Et les mène vers des eaux toujours nouvelles ?
C’est ainsi que Dieu nous a aimés !
Un fils de roi fût-il esclave,
Le vit-on laver les pieds de ses amis,
Puis de bon gré s’offrir aux coups,
Pardonnant jusqu’au baiser reçu du traître ?
C’est ainsi que Dieu nous a aimés !

Y eut-il un Dieu comme le nôtre,
Pour mourir, abandonné, sur une croix,
N’étant plus rien qu’un cri de soif,
Des blessures dont le sang s’écoule en terre ?
C’est ainsi que Dieu nous a aimés !

De cet amour qui fit le monde
Et refit ce que les hommes avait défait,
De cet amour de vaste ciel,
Jésus-Christ nous a donné le témoignage,
Et l’amour jamais ne passera ! »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, comme Jésus enseignait dans le Temple, levant les yeux, il vit les gens riches qui mettaient leurs offrandes dans le Trésor. Il vit aussi une veuve misérable y mettre deux petites pièces de monnaie. Alors il déclara : « En vérité, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres. Car tous ceux-là, pour faire leur offrande, ont pris sur leur superflu mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle avait pour vivre »Luc 21

Dieu de puissance et de miséricorde, c'est ta grâce qui donne à tes fidèles de pouvoir dignement te servir ; accorde-nous de progresser, sans que rien nous arrête, vers les biens que tu promets. Amen.

Mardi 26 novembre

« Au commencement, Seigneur, tu m'as appelé !
Tu murmurais mon nom en façonnant la terre,
Aucune voix ne peut couvrir
La première promesse ;
Que s'engendre dans mon corps
Ta parole, ô mon Dieu !

Au commencement, Seigneur, tu m'as regardé !
Et je sais désormais que tes yeux sont lumière :
Tu as fait luire au fond de moi,
Traversant la pénombre,
Un éclat de vrai désir,
Ton image, ô mon Dieu !

Tout au long du temps, Seigneur, tu restes caché !
La trace de tes pas nous conduit vers nos frères :
Tu es présent dans notre foi,
Comme sève profonde,
Tu fais croître les sarments
De ta vigne, ô mon Dieu !

Tes commencements, Seigneur, sont l'éternité !
Nos vies sont le jardin dont tu attends l'offrande ;
Le vent gémit sur la moisson
Qui sommeille en ce monde,
Près de l'arbre où s'accomplit
Ta patience, ô mon Dieu ! »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, comme certains parlaient du Temple, des belles pierres et des ex-voto qui le décoraient, Jésus leur déclara : « Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit. » Ils lui demandèrent : « Maître, quand cela arrivera-t-il ? Et quel sera le signe que cela est sur le point d’arriver ? » Jésus répondit : « Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous mon nom, et diront : “C’est moi”, ou encore : “Le moment est tout proche.” Ne marchez pas derrière eux ! Quand vous entendrez parler de guerres et de désordres, ne soyez pas terrifiés : il faut que cela arrive d’abord, mais ce ne sera pas aussitôt la fin. » Alors Jésus ajouta : « On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume. Il y aura de grands tremblements de terre et, en divers lieux, des famines et des épidémies ; des phénomènes effrayants surviendront, et de grands signes venus du ciel »
Luc 21

Que nos lèvres, notre âme et toute notre vie proclament ta louange, Seigneur ; et puisque tout notre être est un don de ta grâce, fais que notre existence te soit consacrée. Amen.

Mercredi 27 novembre

« Quand le jour marche vers l’oubli,
Que ta mémoire, ô Dieu très bon,
Recueille au vif de ton pardon,
Le poids des instants de nos vies.

Lorsque l’obscur nous envahit,
Que ta douceur, ô Dieu très bon,
Accueille en un ultime don,
Nos vies en parfum de grand prix.

En nous bordant de ton Esprit,
N’oublie surtout, Père très bon,
Aucun de tous nos compagnons,
Blottis près du Fils en sa nuit »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)

« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « On portera la main sur vous et l’on vous persécutera ; on vous livrera aux synagogues et aux prisons, on vous fera comparaître devant des rois et des gouverneurs, à cause de mon nom. Cela vous amènera à rendre témoignage. Mettez-vous donc dans l’esprit que vous n’avez pas à vous préoccuper de votre défense. C’est moi qui vous donnerai un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront ni résister ni s’opposer. Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d’entre vous. Vous serez détestés de tous, à cause de mon nom. Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie »
Luc 21

Seigneur notre Dieu, ouvre nos cœurs à l'intelligence des Écritures afin que nous portions témoignage à ton Fils qui est mort pour nous. Amen.

Jeudi 28 novembre

« Bien au-delà du jour qui passe,
Traversant heurs et malheurs,
Nos yeux cherchent un ailleurs :
Savent-ils ce qu'ils pourchassent ?
Ni le visage de la terre,
Ni le ciel et ses humeurs
N'ont suffi à leur bonheur :
Qui pourrait les satisfaire ?

À regarder les jeux du monde,
Semés d'ombre et de clarté,
Reconnais qu'une beauté
S'y dérobe, vagabonde.

Tout est miroir, tout est figure
Pour les yeux que le désir,
De son doigt, a su guérir :
Sans retour, leur aventure !

O toi qui sacres l'existence,
Dieu de vie, nous te nommons ;
En tout être, nous verrons
Un éclat de ta présence »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Quand vous verrez Jérusalem encerclée par des armées, alors sachez que sa dévastation approche. Alors, ceux qui seront en Judée, qu’ils s’enfuient dans les montagnes ; ceux qui seront à l’intérieur de la ville, qu’ils s’en éloignent ; ceux qui seront à la campagne, qu’ils ne rentrent pas en ville, car ce seront des jours où justice sera faite pour que soit accomplie toute l’Écriture. Quel malheur pour les femmes qui seront enceintes et celles qui allaiteront en ces jours-là, car il y aura un grand désarroi dans le pays, une grande colère contre ce peuple. Ils tomberont sous le tranchant de l’épée, ils seront emmenés en captivité dans toutes les nations ; Jérusalem sera foulée aux pieds par des païens, jusqu’à ce que leur temps soit accompli. Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles. Sur terre, les nations seront affolées et désemparées par le fracas de la mer et des flots. Les hommes mourront de peur dans l’attente de ce qui doit arriver au monde, car les puissances des cieux seront ébranlées. Alors, on verra le Fils de l’homme venir dans une nuée, avec puissance et grande gloire. Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche »
Luc 21

Seigneur, répands ta lumière dans nos esprits, pour que nous soyons toujours fidèles à te servir, puisque c’est toi qui nous as créés dans ta sagesse et qui nous diriges avec amour. Amen.

Vendredi 29 novembre

« O Dieu vivant, tu fis le jour
Par la clarté de ta lumière.
Dans le déclin de ce jour-ci,
Nous appelons encor ta gloire.

Le soir approche et le soleil
Reconnaît l’heure où il se couche.
Plongeant le monde dans la nuit,
Il suit la loi qui est la sienne.

Mais toi, Seigneur et Dieu Très-Haut,
Entends la voix de ta famille.
Elle a porté le poids du jour,
Que les ténèbres ne l’accablent.

Tandis que veille en nous l’Esprit,
Tous les faux-jours du siècle passent.
Fais qu’en ta grâce nous gardions
Le cœur ouvert à ta lumière »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole : « Voyez le figuier et tous les autres arbres. Regardez-les : dès qu’ils bourgeonnent, vous savez que l’été est tout proche. De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le royaume de Dieu est proche. Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas sans que tout cela n’arrive. Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas »
Luc 21

Seigneur, notre Dieu, tu nous as envoyé ton Fils Jésus : dans nos ténèbres, il a fait jaillir la lumière de sa vie ; qu'il nous réveille maintenant de tout sommeil, qu'il nous relève de toute mort. Grâce à lui, nous vivrons pour toi et nous marcherons vers ton Royaume. Amen.

Samedi 30 novembre – St André

« Où donc est ta demeure,
Agneau de Dieu qui nous invites ?
Est-il enfin la dixième heure
pour le disciple à ta recherche ?
Car nul ne sait le jour ni l'heure
où tu viendras nous dire :
Venez et voyez !

La joie de ta rencontre
est clarté qui transfigure ;
est-elle vive au cœur du monde
depuis ta Pâque de lumière ?
Révèle-toi plus fort que l'ombre,
toi dont l'Esprit murmure :
Jésus est Seigneur !

Remplis de ta présence,
Dieu qui habites nos aurores,
nous annonçons ta joie brûlante
à tout vivant qui te recherche.
Toi seul peux dire où prend naissance
le cri de tes apôtres :
Heureux ceux qui croient !

Seigneur, comment te suivre
avec la foi des pêcheurs d'hommes ?
Pendant la nuit des barques vides,
nous voulons croire à tes mains pleines.
Passe à nouveau sur notre rive
et clame-nous encore :
Jetez les filets !

Au seuil de ta demeure,
ta croix, Jésus, nous fera signe,
car tout apôtre aura son heure
comme toi-même as eu la tienne.
Reste avec nous, Dieu notre Maître,
pour dire en tes disciples :
Salut, Croix de vie ! »
Hymne C.f.c. (Commission francophone cistercienne)
« En ce temps-là, comme Jésus marchait le long de la mer de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André, qui jetaient leurs filets dans la mer ; car c’étaient des pêcheurs. Jésus leur dit : « Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. » Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent. De là, il avança et il vit deux autres frères, Jacques, ils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans la barque avec leur père, en train de réparer leurs filets. Il les appela. Aussitôt, laissant leur barque et leur père, ils le suivirent »
Matthieu 4

Seigneur, maître du monde, nous te supplions humblement : permets que l'Apôtre saint André, après avoir évangélisé et guidé ton Église, ne cesse d'intercéder pour nous. Amen.